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Israël : l’Algérie frappée, frappe !

samedi 13 novembre 2021 par ParsToday

Il est clair que le Polisario annonce la couleur à la demande d’Alger car il ne peut lever le petit doigt sans cela. Si c’est une annonce, cela laisse entendre qu’il pourrait y avoir guerre, indirecte, au Sahara (et donc pas forcément guerre directe Algérie-Maroc !) ...mais aussi cela laisse entendre qu’il est encore temps pour des négociations Rabat-Alger. Il est clair aussi que Tel Aviv cherche à exacerber les pressions en faveur d’une guerre style Iran-Irak entre le Maroc et l’Algérie, ce qui achèverait de casser toute possibilité d’unité arabe et exacerberait plus largement les tensions dans le monde, entre États alignés sur USraël et alliés des puissances émergentes contre-hégémoniques. Le roi du Maroc n’a pas seulement perdu son honneur, il est tombé dans le piège des sionistes qui, comme c’est leur habitude, se sont servis cyniquement de lui, et dont il aura beaucoup de difficulté à se tirer. Il a offert par le fait même sur un plateau d’argent aux généraux d’Alger une légitimité nationale, arabe et islamique perdue, au moins depuis le Hirak. Par ailleurs, nommer un septuagénaire constitue un acte symbolique plutôt que militaire, car côté militaire, c’est un jeune qu’il faudrait nommer, même encore peu expérimenté.(BD-ANC)

La mort de trois Algériens il y a quelques jours en plein Sahara occidental assassinés dans un raid au drone mené au nom de l’armée marocaine mais par l’entité sioniste aura été la goutte qui a fait déborder la vase : Alger a promis la vengeance mais il semblerait que cette vengeance devrait bien prendre au dépourvu le camp d’en face.
Le Front Polisario passe à la résistance et pour de bon.

Le Front Polisario a nommé Mohamed Wali Akeik au poste de chef d’état-major. Ce septuagénaire a lutté dès son plus jeune âge contre les armées, espagnole, puis marocaine avant d’occuper plusieurs postes politiques. Il se voit désormais confier la mission de lancer l’offensive terrestre contre les Forces armées royales (FAR).

Pour nombres d’observateurs du dossier du Sahara occidental, l’arrivée de Mohamed Wali Akeik à la tête de l’armée sahraouie constitue un tournant dans ce conflit. Car sa nomination est un indice de « ce que pourrait être la stratégie militaire sahraouie dans les mois à venir ».
Le Front Polisario a en effet fait part de sa désillusion lors de l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2602 et a réagi en annonçant son intention d’augmenter l’intensité du conflit armé qui l’oppose au Maroc.

Avec cette nomination il faut s’attendre à une montée en puissance du rythme des opérations des unités sahraouies. Le Front Polisario devant passer du pilonnage des positions ennemies, qu’il mène quotidiennement depuis la rupture du cessez-le-feu le 13 novembre 2020, à des opérations terrestres.

Cette mission a été confiée à des chefs militaires qui ont fait leurs preuves au combat durant la première guerre contre le Maroc (1973-1991).

Cette première étape de harcèlement qui s’est caractérisée par le pilonnage du mur de séparation n’est qu’une étape d’échauffement pour l’armée sahraouie qui n’a pas mené de combat durant une trentaine d’années. Les unités combattantes ont eu une année pour s’échauffer et mettre en place les procédures, notamment sur le plan logistique. La montée en puissance de l’offensive militaire du Polisario est inéluctable. Le commandement militaire étant le seul à connaître le calendrier et les sites de l’offensive terrestre.

Il faut donc s’attendre à des opérations éclair contre les unités marocaines et également à des prisonniers.

L’objectif sera donc de lancer des offensives contre le mur de séparation construit depuis les années 1980 par l’armée marocaine. Long de 2.720 kilomètres et composé de plusieurs systèmes de défense et de surveillance (mines, fossés, barbelés, radars), il est surveillé en permanence par près de 100.000 soldats. D’autant plus que ce "mur de séparation" a désormais une connotation trop israélienne pour pouvoir être toléré.

Le Front Polisario compte sur l’expérience des combattants de la première guerre contre le Maroc pour percer le mur de séparation ».

Mais le Front ne saura se confiner dans le siècle dernier et lui faut des tactiques de combat et des armes propres à la guerre asymétrique... ; surtout qu’à l’instigation US/Israël, les forces armées marocaines ont acquis des équipements militaires de dernière génération.

C’est notamment le cas des drones qui ont été utilisés pour première fois au mois d’avril 2021 lors de l’attaque d’un convoi militaire du Front Polisario. Dah El Bendir, le commandant de la gendarmerie sahraouie, avait perdu la vie lors de ce raid. La piste du drone semble se confirmer également dans l’attaque du 1er novembre qui a provoqué la mort de trois routiers algériens près de la localité de Bir Lahlou et attribuée au Maroc par les autorités algériennes.

Comment l’armée sahraouie va-t-elle faire face aux drones, une arme moderne qui n’existait pas lors de la première guerre ?

Pour le Front Polisario, la menace aérienne s’est toujours posée avec acuité puisque le Maroc a toujours possédé des avions de chasse. Mais dès 1981, les Sahraouis ont commencé à utiliser des systèmes de missiles anti-aérien SAM 6 (2K12 Kub) de fabrication soviétique qui ont infligé des pertes à l’aviation. Et aujourd’hui en l’absence d’une armée de l’air classique sahraouie les drones ont toutes les chances de faire leur apparition au Sahara non pas pour cibler les Sahraouis mais pour offrir la possibilité de cibler. »

Le Front Polisario peut lui aussi acheter des armes « afin de contrer cette menace ». « Il faut s’attendre à l’utilisation par le Front Polisario d’équipements anti-drones. La République arabe sahraouie démocratique (RASD), qui est un État membre de l’Union africaine, a également la possibilité d’acquérir de l’armement auprès de ses alliés africains.

Mais puisqu’il s’agit de la résistance au sionisme pourquoi ne pas penser à l’Iran, à ses drones et a sa DCA anti-drone ?
La DCA anti-drone Majid (AD-08) made in Iran est une pièce de choix. Il est dotée d’équipements de détection et de capteurs de suivi vidéo et thermique. Ce système anti-drone ayant la capacité d’être embarqué sur divers dispositifs d’artillerie a été conçu et développé pour détecter, intercepter et détruire des cibles à courte distance avec une vitesse élevée dans l’interception et la destruction de la cible ennemie, mais aussi dans la phase de préparation au tir, et sa haute précision il ne ratera ni Harop ni Bayraktar.

Surtout qu’il est doté des détecteurs électro-optiques lui permettant d’opérer sur le mode « tire et oublie », ce qui permet à la DCA de tirer à la fois sur plusieurs cibles dans les plus brefs délais sans l’intervention directe de l’opérateur du système.

Cet après-midi le MAE algérien s’est entretenu avec son homologue iranien et on parie que ce genre d’échange de capacités n’était pas totalement absent de la conversation téléphonique des deux côtés.


Voir en ligne : https://parstoday.com/fr/news/afric...

   

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