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Vers une grève nationale le 22 mars prochain
lundi 19 février 2018 par Alain CHANCOGNE
Je ne vais pas rappeler ici que le 22 , les CHEMINOTS UNIS seront en lutte..y compris donc par la GRÈVE.
Je crois savoir que le même jour, la FONCTION PUBLIQUE est en lutte, AIR FRANCE aussi... Bravo, si ça "monte"..
Mais je m’interroge.
J’apprends que la CGT a déposé un préavis de grève pour les personnels des établissements d’enseignement supérieur et de recherche s’étalant du mercredi 14 février au ....jeudi 22 mars 2018 ???
Je ne suis pas de ceux de mes amis qui hurlent sans cesse à la trahison des bureaucrate mais qui , trop souvent, balancent davantage de "scud" sur MONTREUIL que sur le MEDEF.
Oui, la CGT est touchée par le virus de la résignation, oui des secteurs entiers de la Confédé sont pourris jusqu’à la moelle...
Je crois savoir de quoi je parle....
Quant à certaines UD, pour être cool ce matin, je ne dirai pas ce que m’inspire celle de La GIironde par ces temps de guerre des classes.
Mais, que je sache, aucun militant CGT ne sera exclu...s’il applique les STATUTS d’une organisation Confédérée qui permet de ne pas tout attendre des directions nationale, fédérale, départementale !
Débattre avec les syndiqués, rechercher à mobiliser dans sa boite, dans la plus large unité si possible, ou en prenant ses responsabilités d’orga de CLASSE, cela autorise à travailler à du "TOUS ENSEMBLE" sans passer son temps à flinguer Martinez..ou attendre en vain une déclaration nationale allant dans ce sens....
Ce qui n’exclut pas , au contraire, de porter le débat sur ce qu’on attend aujourd’hui d’un SYNDICAT quand on bosse !
Puisque le 22 Mars permet déjà de s’adosser aux actions cheminotes et des fonctionnaires, pourquoiI ne pas donner avec du "biscuit" pour une riche confrontation d’idées , la parole aux travailleurs, pour qu’ils fassent de cette journée une possible convergence d’actions multiples, diversifiées, pour annoncer que l’hibernation quasi totale de notre classe est terminée et que peut se construire un printemps de résistance ?
Je suis barjot de dire ça ?
Au passage, Philippe [1], je n’ai pas très bien pigé cette phrase de ton interview à la Dépeche du Midi : "si les salariés de la SNCF sont en grève, il n’y a pas de train et on ne peut plus se déplacer".
???
C’est quoi cette lapalissade concernant que le transport ferroviaire ?
T’as peur que certains envisagent , vu l’attaque thermonucléaire de MACRON sur le modèle social à la française, une "montée " sur PARIS ?
On n’en est pas là, Philippe, hélas...
Inutile de devancer ceux qui vont chialer sur les antennes, et les commentateurs spécialistes du feuilleton "usager pris en otage", oui la grève ça perturbe un peu la vie habituelle.
Oui, mais histoire que le reste de l’existence ne soit pas un aller (sans retour) vers la barbarie d’un CAPITALISME aux abois et qui veut hacher menu des décennies d’ ACQUIS par les LUTTES !!
[1] Martinez