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Les luttes en France, vers la convergence.

mardi 18 octobre 2022 par Communistes

Semaine du 17 au 24 octobre 2022 par Communistes

Pénurie de pétrole

la grève des travailleurs des industries pétrolières pèse aussi sur la chaîne d’approvisionnement !
Les derniers mois ont été particulièrement fastes pour l’industrie pétrolière qui a engendré des milliards d’euros de bénéfices et redistribué des milliards d’euros de dividendes à ses actionnaires.
Dans le même temps, alors que l’inflation explose et qu’aucun accord n’a été signé dans la branche depuis 6 ans, le patronat n’a ouvert des négociations que sous la pression des organisations syndicales.
Pour combler le passif cumulé sur les salaires minimas, c’est au moins à une hausse de 12,6% que le patronat devrait concéder. Loin de là, un accord salarial octroyant une hausse de 4 % a été signé en douce le 3 octobre, sans que la CGT n’ait été conviée à la réunion de négociation.

Les salariés du secteur sont mobilisés et déterminés à obtenir des augmentations de salaires sur la base des besoins des travailleurs et de l’inflation et non en fonction des profits sans limite pour les actionnaires. Les raffineries ExxonMobil sont en grève depuis le 20 septembre, les sites Total depuis le 27 septembre.

La grève se poursuit sans faiblir sur les sites de Notre-Dame de Gravenchon, Fos-sur-Mer, Gonfreville-L’Orcher, où les raffineries sont à l’arrêt, ainsi que La Mède, Flandres, Feyzin, Grandpuits où il n’y a aucune sortie de produits ou bien des expéditions très dégradées. Cette situation conduit à des ruptures de carburants dans des stations de plus en plus nombreuses sur le territoire.

Certes, la ristourne de 0.20 cts a conduit dans les premiers jours à une situation de pénurie mais, aujourd’hui, c’est l’action collective des travailleurs qui joue sur les chaînes approvisionnement !

La CGT considère que les négociations salaires sont loin d’être terminées. Dans les industries pétrolières comme ailleurs, le patronat doit entendre les revendications de ceux qui créent les richesses. La CGT porte la revendication de l’augmentation automatique des minima de branche dès lors que le Smic augmente et l’ouverture immédiate de négociation salariales. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités immédiatement et garantir la loyauté de la négociation collective !

Et comme à son habitude de trahison des travailleurs, Laurent Berger de la CFDT, Président de la CES condamne sur France Inter la grève initiée par la CGT dans le secteur du pétrole en se désolidarisant dit-il des "grèves préventives ". Selon lui les travailleurs devraient attendre sagement les négociations salariales ... auxquelles ses comparses du patronat se dérobent d’ailleurs.
Volant ainsi au secours de Macron, qui bien sûr appelle au calme tandis qu’il prépare les mesures de compression des dépenses publiques et de recul du pouvoir d’achat !

Coup de théâtre pour les salaires dans le secteur du pétrole : Un accord au rabais signé en « douce » par la CFDT et la CGC !

Nous avons appris hier que sans avoir convoqué de réunion de signature, l’UFIPEM a signé en douce un accord salaire sur la base de la dernière proposition faite en séance de négociations du 27 septembre, à savoir : Relèvement de 4% des minima de branche, RMAG à 22 200 €, date d’application 1er janvier 2023. Nous n’avons, à cette heure, aucun texte officiel.

Nous écrivons « en douce » car la CGT n’a pas été conviée à cette réunion. On mesure le courage de ces organisations qui se disent représenter les salariés de la branche. Cette signature est un coup de poignard dans le dos des travailleurs et travailleuses de la branche Pétrole.
Les signataires de l’accord ont ainsi entériné une perte cumulée de pouvoir d’achat de 9,3 % pour les salariés, notamment ceux qui sont les plus proches des minimas à savoir les nouveaux embauchés.

La volonté manifeste des patrons est de vouloir fragiliser, par cette signature, les mouvements de grève massifs en cours dans bon nombre de sites pétroliers. Ils ont trouvé dans les 2 signataires syndicaux, soit des idiots utiles ou pire, des larbins zélés, pour mettre en œuvre cet objectif. Que chacun et chacune se souvienne, quand il s’agira de glisser un bulletin dans l’urne des élections professionnelles, quelles organisations syndicales auront commis cet accord de perte de pouvoir d’achat !

En attendant, la grève se poursuit sans faiblir sur les sites de Notre-Dame de Gravenchon, Fos-sur-Mer, Gonfreville-L’Orcher, où les raffineries sont à l’arrêt, ainsi que La Mède, Flandres, Feyzin, Grandpuits où il n’y a aucune sortie de produits ou bien des expéditions très dégradées. Cette situation amène des ruptures de carburants dans des stations de plus en plus nombreuses sur le territoire.
La raffinerie de Lavéra produit, et pour une bonne raison : la CGT vient de signer un accord de relèvement général des salaires de 5,5 % avec 200 € de plancher et + 20 % sur la prime de transport. Comme quoi des accords de bon niveau, c’est possible ! La CGT appelle à amplifier les grèves en cours, à exiger partout des hausses de salaires immédiates et non l’année prochaine ou à la Saint Glinglin !

Réquisition des travailleurs des raffineries : le gouvernement fait le choix de la violence !

La CGT appelle donc toutes ses organisations à soutenir massivement les salariés des raffineries, en se rendant sur les piquets de grève ou en manifestant devant les préfectures et sous-préfectures, contre cette attaque inadmissible au droit constitutionnel qu’est le droit de grève.

La CGT suspend, de ce fait, toutes les participations aux réunions avec le gouvernement et le patronat dans la période !!!

Stellantis : Malgré ses 8 milliards de bénéfices, le groupe automobile reste sourd aux revendications des salariés.

Les salariés de Stellantis ont décidé de se mobiliser face au mépris de leur direction qui se refuse d’ouvrir des négociations sur les salaires. Plus de 5 000 d’entre eux se sont mis en grève, qu’ils soient d’Hordain, Douvrin, Sochaux, Charleville, Trémery, Borny, Sept-fons, Valenciennes, Caen, Poissy, Mulhouse etc ...c’est la quasi-totalité des sites Français qui connaît des grèves. Pour essayer d’enrayer le mouvement de grève, le 27 septembre, la direction centrale a annoncé le versement d’une Prime de Partage de la Valeur (PPV) anciennement appelée "prime Macron" de 1 000 €, pour les bas salaires avec la possibilité de déblocage anticipé des primes de participation et d’intéressement.

L’annonce du déblocage anticipé de la participation et de l’intéressement est vécue comme une provocation puisque cet argent, les salariés l’ont déjà gagné et 63% d’entre eux ont déjà débloqué les sommes.
Stellantis fait partie de ces entreprises qui se refusent à augmenter les salaires exerçant ainsi des politiques salariales toujours plus honteuses ! Les salariés ne peuvent pas se satisfaire de simples primes car elles ne remplacent pas une augmentation de salaire et ne sont pas cotisées des mêmes montants.

Ce système de prime participe à la dégradation de notre système social : chômage, vieillesse, dépendance, actes de soins, hospitalisation, retraite, etc...
Pour les salariés de Stellantis on est donc bien loin du compte. Pour autant, cela n’a nullement balayé leur détermination, puisqu’ils poursuivent leur bras de fer face à leur direction. La Fédération des Travailleurs de la Métallurgie CGT apporte tout son soutien aux salariés du groupe Stellantis face à leurs dirigeants et aux actionnaires du groupe qui, une nouvelle fois, démontrent que le bien-être et la problématique du pouvoir d’achat de leurs salariés ne font pas partie de leurs préoccupations.

18 octobre : Les lycées professionnels doivent rester au service des élèves, pas du patronat !

Macron a annoncé vouloir réformer, une nouvelle fois, l’enseignement professionnel sous statut scolaire. Dès le mois de juin, la création d’un ministère délégué, sous la double tutelle des ministères de l’Éducation nationale et du Travail, était un premier signal inquiétant. Alors que la réforme de l’apprentissage est dénoncée par un grand nombre des acteurs de la formation professionnelle, le président la prend comme modèle pour sa réforme.
Il a annoncé vouloir supprimer du temps de formation en lycée pour augmenter le temps de présence des élèves dans les entreprises. Il veut renforcer particulièrement la mainmise des entreprises sur la formation scolaire. Or, les lycées professionnels (LP) n’ont pas vocation à être au service des entreprises mais bien à celui des élèves.

On ne forme pas mieux « sur le tas ».
L’entreprise n’est pas l’alpha et l’oméga de la formation professionnelle. Elle présente pour les jeunes qui, de surcroît, ne peuvent se défendre, les mêmes risques liés aux manquements à la sécurité, à l’exposition aux produits dangereux, aux accidents du travail et aux violences sexistes et sexuelles que pour les adultes.

L’autonomie renforcée des établissements, à travers les « expérimentations locales », va aggraver les inégalités sociales et territoriales et conduire à la dislocation du cadre national de cette voie d’enseignement.
L’introduction des compétences est déjà une attaque forte contre le diplôme et la qualification qu’il certifie et les droits collectifs qui y sont liés.

Autre annonce, la mise en adéquation de la carte des formations scolaires avec les besoins immédiats de main d’œuvre des entreprises locales et les fermetures de formations prétendument non-insérantes. Ces orientations trouveront largement écho dans les nouveaux contrats de plan régionaux qui sont discutés, en ce moment, au sein des Comités régionaux de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles (CREFOP).

Toutes ces mesures vont entraîner des suppressions de postes massives. C’est bien un plan social qui s’annonce dans les LP. La CGT réaffirme sa revendication d’une scolarité obligatoire jusqu’à 18 ans, afin de renforcer l’égalité des chances pour toutes et tous et notamment des jeunes issus des classes populaires qui sont les principaux élèves des LP.

La CGT, attachée à la valeur émancipatrice de la formation, dénonce cette nouvelle offensive libérale contre l’école. Elle soutient les personnels des LP dans leur demande de retrait de cette réforme et de renforcement de la voie professionnelle sous statut scolaire. Elle appelle l’ensemble des salariés à se mobiliser le mardi 18 octobre avec l’intersyndicale de la voie professionnelle.

Dassault Falcon Services (93) : au bout de la grève des augmentations de salaires !

Le jeudi 6 octobre démarrait une grève chez Dassault Falcon Service le Bourget, particulièrement suivie par les salariés de la maintenance et des pistes. Un conflit qui avant cette date prenait la forme de débrayage et qui s’est durcit face à une direction sourde aux légitimes revendications salariales.

Une inflation qui dépasse les 6% et des patrons d’une entreprise florissante ose proposer 1,7%, c’est-à-dire travailler en perdant du salaire !

La grève a fait trembler les actionnaires ! Ce matin la direction du Bourget est revenue à la table des négociations avec un nouvel état d’esprit et des propositions qui ont été acceptées en Assemblée Générale par les salariés et actées dans un protocole d’accord.

Les salariés de l’entreprise DFS, au Bourget et à Mérignac, obtiennent :

  • - Une revalorisation salariale de 140 euros applicable au 1er octobre 2022.
  • - Une prime de 800 à 1200 euros pour l’année 2022.
  • - Une clause qui relance les négociations salariales dès janvier 2023.

Les salariés ont ainsi décidé de clore ce mouvement, de lever leur piquet de grève et d’annuler le rassemblement de lutte du jeudi 13 octobre devant l’entreprise. La meilleure réponse aux politiques patronales de rigueur salariale, c’est la mobilisation déterminées et solidaires des travailleurs. Il n’y a ni grève préventive, ni concept infamant et indécent de « prise d’otage ».
La réalité ce sont des salariés qui luttent pour vivre dignement de leur travail, alors que des profits ne cessent d’être requestionnés par les financiers et que les prix des biens de premières nécessités flambent.

Cette victoire est un encouragement pour tous les travailleurs qui voient leurs revenus grignotés par la folie spéculative qui engendre cette hausse inédite des prix. Les conditions sont plus que jamais réunies pour élever le rapport de force sur les salaires, les retraites, l’emploi, le service public, et gagner !

Pénurie de carburant (suite) : La réquisition des travailleurs est « illégale » !!!

Effectivement la réquisition est illégale et la France a déjà été condamnée pour avoir utilisé ce moyen anti-grève en 2010. Le deux poids deux mesures de classe toujours !
Bruno Le Maire demande très gentiment aux patrons d’augmenter les salaires sans l’ombre d’une contrainte, mais lorsque les salariés agissent pour faire entrer dans les faits ce souhait, Alors il sort ses moyens répressifs !

La réquisition des travailleurs des raffineries, décidées mardi dernier pour débloquer les dépôts de carburants du groupe Esso-ExxonMobil, « n’est pas nécessaire et est illégale », accuse la CGT dans un communiqué. Le syndicat, dénonçant le « choix de la violence », annonce suspendre par conséquent « toutes les participations aux réunions avec le gouvernement et le patronat dans la période ».

  • « Comme l’a rappelé l’OIT dans sa condamnation de la France (...), la réquisition ne doit concerner que les activités essentielles (véhicules sanitaires, de secours, de sécurité, etc.) L’organisation et le ravitaillement de celles-ci est de la responsabilité du gouvernement. Pour ce faire, la France s’est dotée de soi-disant stocks d’essence stratégiques . Pourquoi ne les utilise-t-elle pas ? », s’interroge la confédération.

Dans un avis rendu en 2011, à la suite de la réquisition de salariés en octobre 2010, l’OIT avait demandé au gouvernement, «  devant une situation de paralysie d’un service non essentiel mais qui justifierait l’imposition d’un service minimum de fonctionnement (...) de ne pas recourir à l’imposition de la mesure par voie unilatérale ».

« Monsieur Macron (...) devrait s’inspirer des décisions de l’OIT », a fait valoir le secrétaire général de la CGT. Philippe Martinez accuse les directions de TotalEnergies comme d’Esso-ExxonMobil, dont les salariés sont en grève depuis plusieurs semaines pour exiger des hausses de salaires, de « refuser de parler augmentation générale des salaires ». Il dénonce en outre le « chantage » de TotalEnergies qui demande la fin des grèves pour démarrer les négociations.

Pour la CGT, qui a appelé la Première ministre Elisabeth Borne vendredi et la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher lundi, le gouvernement doit « taper du poing sur la table » pour pousser ces entreprises à négocier.

« Ce que je propose, ajoute le secrétaire général de la CGT, c’est une négociation de salaires au niveau de la branche pétro- chimie car il y a un problème de grille. Mais le patronat refuse », ajoute-t-il.

Le syndicat Solidaires a lui aussi dénoncé dans un communiqué le choix du gouvernement de « casser les grèves » plutôt que « d’ obliger le patronat à augmenter les salaires ».

La CGT et Solidaires appellent leurs militants à soutenir les salariés des raffineries en se rendant sur les piquets de grève et en manifestant sur tout le territoire. « Soutien aux mobilisations pour les salaires et non aux réquisitions », a de son côté proclamé le syndicat Force ouvrière dans un communiqué.

Monoprix

Les salariés de Monoprix en grève, pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail, grève particulièrement suivi à Caen (90% des salariés en grève), Le Havre (72 salariés sur 83 en grève), et également à Angers et Tours.
A Lisieux Ils ont exprimé leur “sentiment de ras-le-bol” face à des manques d’effectifs. Depuis deux ans, ce sont “plus de 3000 personnes” qui sont parties ou n’ont pas été remplacées, soit “environ 6 personnes par magasin”.

STRAN : (Transports en commun de Saint Nazaire), grève pour les salaires !

Depuis mardi 11 octobre, un mouvement de grève a démarré à la STRAN où les conductrices, les conducteurs et l’ensemble du personnel revendiquent une augmentation des salaires et de meilleures conditions de travail.
Rattrapage des salaires par rapport au coût de la vie avec l’indexation des salaires 2022 sur l’inflation. 1,8% c’est largement insuffisant. Il faut anticiper dès maintenant les conditions de travail sous forte chaleur sans attendre les prochains pics de température.
Environ 150 grévistes (80%), le rapport de force est là et impose une vraie réponse la direction, pas des miettes.

Cenexi (Hérouville-Saint-Clair, Calvados) Piquet de grève devant l’entrée de l’entreprise pharmaceutique qui emploie 300 salariés.

La question des salaires est au cœur de leurs revendications : une augmentation de 6 % est réclamée, ainsi que le versement d’une prime de 1 000 €. Cenexi conditionne des seringues, des ampoules, des flacons en milieu stérile, mais aussi des crèmes, des lotions, des pommades... la direction du site affirme qu’elle a « ouvert des négociations depuis fin septembre avec ses partenaires sociaux sur les sujets de pouvoir d’achat ».

Sur le piquet de grève, les salariés dénoncent, au contraire, un dialogue social au point mort, ainsi que « des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader ». Ils se disent déterminés à poursuivre leur mouvement jusqu’à obtenir satisfaction.
En décembre 2021, le site a obtenu l’accréditation pour la production à destination des Etats-Unis d’un produit stérile injectable, et récemment reçu l’autorisation pour la fabrication et la certification de produits biologiques (immunologiques et de biotechnologies).

Gravelines les salariés de la centrale nucléaire, la plus puissante d’Europe de l’Ouest, en grève à partir du jeudi 13 octobre !

D’autres centrales connaissent des mouvements de grève depuis plusieurs semaines pour obtenir des revalorisations de salaires et une prise en compte de l’inflation.
La grève a démarré jeudi 13 octobre, à l’appel de la CGT et de FO.
Les employés réclament une augmentation de 5% de leur salaire brut, menacent de retarder le raccordement au réseau d’un des six réacteurs de 900 MW, qui sera arrêté ce week-end pour maintenance annuelle et doit être relancé avant la fin de l’année.
Les revendications sont simples : au moins "5%" d’augmentation de salaires. Déjà un débrayage avec un fort taux de participation de grévistes avait eu lieu le 6 octobre portant sur les mêmes revendications.
En assemblée générale, quelque 350 salariés ont voté pour une grève reconductible et ce à partir de jeudi 13 octobre veille du début des travaux de maintenance sur le réacteur 4.

"La sûreté qui mobilisera environ 150 personnes pour être assurée, ne sera pas mise ne danger, bien sûr. Mais à partir de demain, la grève sera reconductible", explique le secrétaire F.O. du CSE.

Vendredi 14 octobre, les travaux de maintenance sur le réacteur 4 doivent démarrer. "Chaque jour sans débuter ces travaux de maintenance retarde d’autant le redémarrage du réacteur 4 prévu pour la période entre Noël et l’an", en précisant que la production d’électricité est attendue à ce moment là pour subvenir aux besoins en électricité de la population.

Sanofi : Grève pour les salaires !

La CGT du groupe Sanofi appelle à la grève le 18 octobre 2022. Au regard de l’inflation 2022, de la misérable augmentation générale des salaires à hauteur de 1 % en 2021 et des résultats économiques toujours plus à la hausse, il est clair que Sanofi doit de l’argent aux salariés !
Et ce n’est pas avec une prime de 400 € brut versée en juillet 2022, pour les salaires inférieurs à 40 000 € brut, (prime qui touche plus 50 % des salariés Sanofi), que le compte y est ! Les factures sont en hausse, les salaires stagnent, donc les salariés perdent du pouvoir d’achat, ça ne peut plus durer ! Cet appel à la grève n’est pas un appel « préventif », celui-ci porte bien sur les augmentations 2022, 2023 sera une autre histoire...

Le groupe Sanofi anticipe désormais pour 2022 un bénéfice net par action en croissance d’environ 15 %, contre une augmentation pour 2022 de 1 % des salaires. Il est impossible de continuer à toujours plus rémunérer le Capital au détriment de ceux qui produisent les richesses.
Ce pillage ne peut plus durer !

Il en va de même pour l’emploi, en chute libre depuis 14 ans, avec des effectifs CDI en France qui sont passés de 27 500 en 2008 à 19 964 en 2022. Nous exigeons des embauches et vite ! ! !

Cheminots : Avec l’ensemble des salariés du pays, le 18 octobre, agissons par la grève !

Depuis plusieurs mois, de nombreux salariés se sont mobilisés dans leurs entreprises pour réclamer des augmentations de salaires. Plusieurs victoires ont été obtenues.
Nous étions des milliers à répondre à l’appel intersyndical, le 29 septembre 2022, pour l’augmentation des salaires, et depuis, tous les jours, d’autres se mobilisent.
Cette semaine, le gouvernement a pris une décision lourde de sens en ordonnant des réquisitions dans les raffineries. Une attaque frontale contre l’exercice du droit de grève, et plus largement à l’encontre du monde du travail.
Cette décision brutale ne peut être dissociée du projet de réforme des retraites et de suppression des régimes spéciaux qui prétend allonger la durée de cotisation ou reporter l’âge de la retraite.
Nous avons toutes et tous le devoir d’agir massivement par la grève !
De plus, comme lorsque les cheminots recourent à la grève, les libéraux de tous poils accusent les travailleurs de bloquer la bonne marche du pays, pendant que les entreprises engrangent des profits phénoménaux et que les dividendes coulent à flots pour les actionnaires.

La SNCF, quant à elle, terminera l’année 2022 avec plusieurs milliards d’euros de bénéfice net engrangés.
La direction SNCF doit augmenter significativement les salaires des cheminots pour qu’en convergence, nous puissions gagner l’augmentation des nôtres !
La CGT Cheminot-es appelle tous les salariés à s’emparer de cette journée de grève interprofessionnelle du 18 octobre.

LE 18 OCTOBRE, ENSEMBLE, EN GRÈVE POUR NOS SALAIRES ET NOS DROITS

Vire (Calvados) : Plus de 500 manifestants samedi dernier contre la fusion des collèges

Depuis début septembre, la gronde ne fait que s’amplifier après l’annonce du projet du conseil départemental et du maire de Vire de la fusion des deux collèges.

Lyon : Les agents de nettoyage de la gare en grève illimitée contre la métropole !

Les agents du nettoyage de la gare de Lyon-Perrache ont lancé une grève illimitée depuis lundi dernier. À l’origine de leur mouvement : un nouvel appel d’offres lancé par la Métropole de Lyon, qui les emploie via la société sous-traitante Arc-en- ciel. Ce nouvel appel d’offres restreint la possibilité, pour les agents, de voir renouveler leurs contrats. Il exclut toute candidature qui n’émanerait pas « d’organismes sous convention d’insertion par l’activité économique », expliquent les grévistes avec leurs syndicats.

De quoi menacer les emplois des agents actuels, y compris les plus anciens. Le prétexte de l’insertion fait bondir les syndicats.

  • « Les donneurs d’ordres notamment publics ont une responsabilité en matière d’insertion. Toutefois, les salariés des entreprises de nettoyage qui travaillent pour certains depuis des dizaines d’années sur le même site n’ont pas vocation à devenir des dommages collatéraux. Quelle est donc l’utilité de l’insertion si c’est pour renvoyer au chômage ces salariés ? », dénonce FO.

En juin 2021, ces agents de la gare de Lyon-Perrache avaient déjà entamé une grève de 10 jours pour dénoncer les pratiques harcelantes et humiliantes d’un responsable de la métropole de Lyon.
« Il m’interdit d’avoir une chaise alors que je reste pendant six heures debout dans les sanitaires » ;
« Nous n’avons pas le droit de parler aux usagers de la gare », racontaient des agents.
Certains voient dans l’appel d’offres actuel une forme de répression. Ils dénoncent « l’incertitude quant à notre avenir professionnel du seul fait de la Métropole de Lyon qui manipule le droit au travail des personnes en difficulté pour mieux servir ses intérêts et se débarrasser d’une équipe un peu trop revendicative à son goût ».

Le schéma de sous-traitance et de renouvellement des appels d’offre par les donneurs d’ordre amène régulièrement ce type de problématiques dans le nettoyage. C’était par exemple le cas, encore avec la société Arc-en-ciel, pour les agents de l’université de Jussieu à Paris.


Voir en ligne : communistes@sitecommunistes.org

   

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