Nous sommes à l’aube de ce que l’on pourrait appeler une guerre chaotique. Ce n’est pas la formule souvent utilisée par Israël dans le passé pour intimider ses adversaires, c’est différent.
Le journaliste israélien Eddie Cohen a déclaré, à la suite de l’attaque du consulat iranien : « Nous sommes très clairs sur le fait que nous voulons déclencher une guerre avec l’Iran et le Hezbollah. Vous ne comprenez toujours pas ? »
« Israël veut entraîner l’Iran dans une guerre totale afin de pouvoir frapper les (...)
Guerre brutale et chaotique – les normes, les conventions et les lois de conduite sont en train de disparaître

Nos médias ou l’ignoble au quotidien

France Info l’autre jour vers 19 heures, avec des images glaçantes des nourrissons palestiniens morts de faim dans un hôpital de Gaza.
Question du journaliste au général en retraite qui est interviewé en tant qu’expert de service : « Pensez-vous que l’armée israélienne occupant le secteur et empêchant l’approvisionnement soit conforme au droit international, alors qu’elle vient de tirer sur un convoi d’aide humanitaire ? ».
Réponse pas vraiment embarrassée de la ganache rescapée (...)
Génocides et mémoire

Il y a 30 ans, en 1994, le Rwanda, petit pays de mille collines, de lacs et volcans de l’Est africain, a connu un des pires génocides du vingtième siècle. En quelques semaines, à la machette, au couteau, ou à la mitrailleuse, dans les rues ou dans les églises, près d’un million d’hommes, femmes et enfants ont été massacrés pour le seul motif d’être Tutsi par les miliciens fanatisés Hutus, au service du régime raciste du couple Habyarimana.
Certes, durant des siècles, le Rwanda comme bien d’autres pays (...)
Macron a-t-il voulu faire une mise au poing ?

En à peine quelques heures, la photo avait fait le tour des réseaux sociaux. On y voyait le président de la République française s’acharner rageusement contre un sac de boxe. Mâchoire crispée, regard menaçant, biceps saillants jusqu’à l’extrême.
Ce 20 mars, la plupart des internautes supposent qu’il s’agit d’un faux, d’une blague d’un geek moqueur maniant habilement l’intelligence artificielle, voire d’une facétie des services russes espérant déstabiliser la France avec un peu d’avance sur le 1er avril. (...)
Compte-rendu de la visite de notre camarade de l’ANC parti au Donbass

À l’initiative du groupe de musique italien « Banda Bassotti », la Caravane antifasciste est née au lendemain du massacre de la Maison des syndicats d’Odessa de 2 mai 2014 où périrent brûlés vifs la quarantaine de militants syndicaux et anti-Maïdan qui s’y étaient réfugiés suite à l’assaut de hordes de néonazis ukrainiens. .
Depuis, chaque année, plusieurs militants communistes et anti-impérialistes italiens, espagnols, basques, portugais, allemands, mexicains y compris une Palestinienne, se déplacent au (...)
De la mer au Jourdain, l’égalité des droits

À l’heure où ces lignes sont écrites, il y a plus de 40 000 morts ou disparus à Gaza. C’est l’équivalent de 1 300 000 morts en France. Plus personne ne peut nier, malgré le matraquage médiatique et malgré la complicité du pseudo « arc républicain », qu’on a affaire à un génocide.
La barbarie
En Israël, les barrières morales se sont écroulées. Les Israéliens se vivent en victimes et pas en bourreaux. Tous les dirigeants israéliens ont théorisé l’idée qu’il était légitime de tuer tout le monde, y compris les (...)
L’impact du génocide sur l’économie de l’entité sionniste

Avec les images de la puissance de feu israélienne qui s’acharne contre des civils désarmés à Gaza, on a parfois l’impression que l’État hébreu est une forteresse imprenable contre laquelle on ne peut rien. Et pourtant, Israël ne sort pas indemne de sa guerre génocidaire. Son économie est au bord du gouffre.
Ce massacre coûte à Tel-Aviv pas moins d’un milliard de shekels (plus de 250 000 000 €) par jour. Outre la dévaluation de la monnaie nationale, le PIB a baissé de près de 20 % dans le premier (...)
"Cela s’appelle un massacre" !

Un réserviste israélien témoigne des atrocités de l’armée à Gaza : “Une violence qui ne mène nulle part, sauf à notre perte”(https://www.7sur7.be/monde/un-reserviste-israelien-temoigne-des-atrocites-de-larmee-a-gaza-une-violence-qui-ne-mene-nulle-part-sauf-a-notre-perte a068a6a4/?referrer=android-app%3A%2F%2Fcom.google.android.googlequicksearchbox%2F)
"Cela s’appelle un massacre (...) Je n’aurais jamais cru que des êtres humains soient capables de telles choses." nous avoue ce réserviste de Tsahal. Moi (...)
Après Gaza, l’humanitarisme sans libéralisme ?

La situation à Gaza marque un point de bascule pour les organisations humanitaires. Désavouées par les démocraties occidentales, elles perdent des alliés de longue date et un support technique sur le terrain. Confrontées à des défis nouveaux qu’ils soient politiques, environnementaux ou démographiques, les ONG vont devoir se réinventer hors du libéralisme afin de pouvoir perpétuer leur action humanitaire.
Pendant trente ans, l’aide humanitaire fut l’alliée du libéralisme. C’est peut-être en train de se (...)
L’avenir de la Corse en question

La contribution de notre camarade Alain Benielli est une incitation aux échanges sur le projet d’autonomie de la Corse, en évitant l’opposition simpliste entre défenseurs du statuquo centralisâtes et partisans butés de l’éloignement de la Corse de la Nation française.
Disons d’emblée que comme l’affirme Alain, le droit absolu de tout peuple à décider de son avenir est incontournable : le peuple algérien nié il y a 70 ans par le colonialisme français était en droit d’arracher l’indépendance (...)