Le nouveau Premier ministre français Gabriel Attal qualifié d’"anti-musulman, anti-travailleur".

Le commentateur politique Phil Kelly, basé à Belfast, n’est pas impressionné par l’ancien politicien du Parti socialiste : "Vous avez entendu parler de l’expression, je suppose, "polir un étron" ? a demandé Phil Kelly à l’animateur John Kiriakou dans l’émission Political Misfits de Sputnik.
"Je veux dire, dans le paysage politique occidental, c’est ce que nous obtenons... quand quelque chose devient trop nauséabond et que le public sait qu’il a besoin d’un changement, mais il n’est pas sûr de ce que ce changement devrait être".

"Il s’agit d’un individu qui a été préparé par l’establishment, volontairement préparé par l’establishment, un aspirant absolu qui fera ou dira n’importe quoi pour son avancement personnel", a ajouté l’activiste.
"Comme je l’ai dit, [il] a quitté le Parti socialiste pour progresser sous le patronage de Macron. Un enfant de privilégiés, éduqué dans le privé, et il a réussi à surmonter les obstacles, dont il parle, d’être gay et d’avoir des origines juives."

"Mais malgré tous ces obstacles et défis auxquels ce pion de l’establishment a été confronté, il s’est hissé au poste de Premier ministre de la France à l’âge de 34 ans, afin de pouvoir infliger la misère à des personnes véritablement marginalisées."

M. Kelly a qualifié M. Attal d’"anti-ouvrier" tout au long de son mandat au ministère des finances, notant qu’il avait un jour "parlé de la nécessité pour la France de s’éloigner de sa culture de la grève". La France dispose d’un puissant mouvement syndical qui est descendu à plusieurs reprises dans la rue lorsque le président Emmanuel Macron a cherché à augmenter l’âge de la retraite dans le pays et à affaiblir les protections du travail. En 2003, de nombreuses manifestations ont eu lieu dans le pays, attirant plus d’un million de manifestants.

"Il s’agit d’un pays au passé colonial", a fait remarquer M. Kelly à propos de la nation européenne qui possédait des territoires en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient et aux Amériques. "Et comme beaucoup d’anciens empires en Europe, ils ont en quelque sorte une gueule de bois de leur passé impérial qu’ils regardent en arrière et se considèrent toujours comme supérieurs."

"Ils [les musulmans] remplissent aujourd’hui la fonction de poids légers politiques, d’une sorte de nouvelle version des juifs des années 1930 en Europe", a-t-il ajouté, affirmant que le groupe minoritaire est soumis à la désignation de "boucs émissaires" dans la politique du continent.
En tant que ministre de l’éducation, M. Attal a interdit aux filles musulmanes des écoles françaises de porter l’abaya, une robe traditionnelle souvent portée dans le monde arabe.

Le soutien à l’ancien parti socialiste de M. Attal s’est effondré en France après que l’ancien président François Hollande soit devenu le dirigeant le plus impopulaire de l’histoire de la Cinquième République.
Le parti n’a obtenu qu’un soutien à un chiffre lors des élections présidentielles de 2022 et 2017. La gauche française a largement apporté son soutien au politicien Jean-Luc Mélenchon dans la politique présidentielle du pays, tandis que de nombreux membres plus modérés du Parti socialiste ont migré vers le mouvement centriste du président Emmanuel Macron.

Mais en fin de compte, M. Kelly a déclaré que ce n’est pas M. Macron qui mène la danse dans la politique française moderne, mais la politicienne de droite Marine Le Pen.

"Le plan est que si Marine Le Pen fait un pas dans une direction, vous la suivez", a déclaré M. Kelly. "Si l’extrême droite va dans une direction, vous la suivez deux pas derrière. Et comme je l’ai dit, le choix est vraiment entre voter pour l’extrême droite ou voter pour des gens qui se disent centristes, mais qui disent ’Nous ferons un peu ce que l’extrême droite fera’. Mais regardez, nous avons un jeune premier ministre de 34 ans qui est ouvertement gay, qui est progressiste. Ne préféreriez-vous pas que nous brutalisions les immigrants dans les rues sous la direction de cet homme plutôt que sous celle de l’extrême droite ?".

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