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Luttes, grèves et casserolades avec un racisme assumé par un pouvoir qui ne représente pas le peuple !

dimanche 30 avril 2023 par Communistes Révolutionnaires

Photo : 200 camions d’Enedis devant le château de Versailles pour protester contre la réforme des retraites le jeudi 27 avril.
Et cerise sur le gâteau ! Mayotte : racisme – xénophobie, atteintes aux droits humains sous couvert de lutte contre l’immigration clandestine et « l’habitat indigne », le gouvernement français bafoue le droit international, les libertés fondamentales et la dignité humaine !

Ils font l’unanimité : décidément en ce moment macron et ses copains ne peuvent opérer qu’en catimini ...

La visite de Christian Estrosi dans la halle de la Gare du Sud perturbée par la CGT à Nice !
Une quarantaine de militants de la CGT a perturbé la visite de chantier de Christian Estrosi dans la halle de la Gare du Sud. Ils dénoncent la non-reconduction de 600 postes de contractuels en deux ans.
Le rendez-vous était fixé à 15 heures. La CGT en a décidé autrement et a souhaité discuter avec le maire plus tôt dans la matinée. Les militants avaient pris connaissance de l’agenda de Christian

Estrosi et de sa visite à la halle de la Gare du Sud en présence du repreneur. La CGT a voulu lui offrir un plat de résistance auquel le maire ne s’attendait pas.
Les manifestants étaient arrivés demi-heure avant le maire devant la halle, quartier Libération avec l’intention de discuter de l’avenir des contractuels de la Métropole et de la Ville.

Quelque 600 postes de contractuels n’ont pas été reconduits en deux ans. "Pour faire des économies au détriment des Niçois" affirme le secrétaire général de la CGT à la Métropole Nice- Côte d’Azur.
"Et il s’enfuit, le Estrosi" chantent les militants !!!
Christian Estrosi va ensuite quitter la halle, mais là aussi, pour des raisons de sécurité, il n’est pas passé par l’entrée principale, mais par une porte dérobée sur le côté du bâtiment.

Emmanuel Macron en Alsace : trois personnes seront jugées pour outrage !!!

Emmanuel Macron aurait été insulté à Sélestat à l’occasion de sa première visite sur le terrain après la promulgation de la réforme des retraites.
Trois personnes seront jugées en septembre pour avoir fait des doigts d’honneur et proféré des insultes envers Emmanuel Macron lors de sa visite à Sélestat mercredi, indique Catherine Sorita- Minard, la procureure de Colmar. Ces trois manifestants sans antécédents judiciaires, deux hommes et une femme, comparaîtront sur reconnaissance préalable de culpabilité pour outrage à personne dépositaire de l’autorité publique.

Une quatrième personne avait été interpellée et placée en garde à vue mais son dossier a fait l’objet d’un classement sans suite car l’infraction était insuffisamment caractérisée.

La procureure de Colmar a, par ailleurs, été saisie de deux plaintes concernant la coupure volontaire d’électricité survenue lors de la visite du chef de l’État mercredi dans la commune voisine de Muttersholtz.
L’État a porté plainte pour cette coupure qui a affecté deux communes, a indiqué la préfecture du Bas-Rhin et Enedis a également confirmé avoir déposé plainte.

Le ministre de la « justice » !!! Dupont-Moretti, ayant eu la délicatesse de faire « un bras d’honneur face aux députés » à l’assemblée nationale, n’a lui eu aucun ennui juridique, et pour cause !!!
Une coupure de courant est survenue lors de la visite du chef de l’État à l’entreprise Mathis. L’usine spécialisée dans la construction en bois s’était retrouvée privée de courant sans pour autant plonger les lieux dans le noir. Cette action a été revendiquée par la CGT et une enquête, menée par les gendarmes de Sélestat, est en cours.
Le maire de Muttersholtz, a indiqué n’avoir pas déposé plainte.

Déplacement chahuté de Sarah el Haïry à Versailles !!!

La secrétaire d’État en charge de la Jeunesse et du SNU (service national universel) s’est rendue à Versailles ce mercredi et a eu droit à un comité d’accueil mouvementé.
« On est là, on est là ! ». Il est midi sur la place du marché de Versailles et on n’entend qu’eux. Une centaine de manifestants sont postés devant une rangée de policiers. Au ciel flottent des drapeaux de différents syndicats : CGT, Sud, Snes-Fsu, Solidaires… Tous sont venus pour perturber le déplacement de Sarah El Haïry, secrétaire d’État en charge de la Jeunesse et du SNU (service national universel), qui doit visiter le village SNU, un espace de promotion du dispositif pour informer les jeunes susceptibles d’être intéressés. C’est la onzième étape de la tournée prévue à travers la France pour inciter les 15-17 ans à s’inscrire aux séjours de cohésion prévus notamment cet été.

Ces derniers jours, le moindre déplacement d’un membre du gouvernement donne lieu à un comité d’accueil hostile, avec son concert de casseroles. Sarah El Haïry en a déjà fait l’expérience la semaine dernière à Nantes, où le village SNU a dû même tirer le rideau précocement. Idem à Caen, samedi dernier, où le même village a été bloqué par les manifestants. L’information selon laquelle la secrétaire d’État à Versailles allait venir ce mercredi à Versailles a été relayée sur les réseaux sociaux, plusieurs syndicats et collectifs de citoyens lançant un appel à la mobilisation.

« On veut maintenir la pression sur le gouvernement » !

Bruits de casseroles et de poêles, sifflets et chants résonnent sur la place, d’ordinaire très calme. Une grogne qui s’exprime avant tout contre la réforme des retraites. « On veut la fête à 60 ans »,
« Pas de retrait, pas de JO », tonnent-ils en chœur. Chloé, venue de Paris, est déterminée : « C’est notre moyen de rappeler que le pays n’est pas apaisé. Que même dans une ville de droite comme Versailles, il peut y avoir une mobilisation. Et qu’on ne lâchera pas le gouvernement. » Drapeau à la main, Aude, secrétaire départementale de la CGT éducation des Yvelines, ne compte pas désarmer non plus : « A chaque déplacement d’un ministre, on se fera entendre. On veut maintenir la pression sur le gouvernement. On est dans une stratégie d’images », explique-t-elle.

Dupond-Moretti accueilli devant la prison du Mans par un concert de casseroles !!

Rebelote lundi 24 avril 2023, après le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, mercredi dernier, c’est au tour du ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, d’être accueilli par un concert de casseroles lors de sa venue près du Mans (Sarthe).

En déplacement à la prison du Mans, environ 150 opposants à la réforme des retraites l’attendaient sur un rond-point, près du magasin Ma Literie, dans la Zac du Chapeau à Coulaines (Sarthe). Ce rassemblement était organisé par l’intersyndicale de la Sarthe : « Le gouvernement et le président de la République refusent d’entendre la colère sociale massive qui s’exprime à propos de l’allongement de la durée de cotisation pour prendre sa retraite. Il semble nécessaire d’élever le niveau sonore. »
Éric Dupond-Moretti était attendu à la maison d’arrêt des Croisettes pour découvrir un nouveau bâtiment : la structure d’accompagnement vers la sortie (SAS). Comme son nom l’indique, elle doit permettre de favoriser l’insertion de 90 détenus.

Castelnau-le-Lez : accueil de Stanislas Guerini !!!

Les manifestants font annuler la visite du ministre Guérini. La mobilisation de plus d’une centaine de personnes à Castelnau-Lé-Lez, à coté de Montpellier a fait annuler la visite du ministre de la Fonction Publique, les manifestants ont bloqués les rails du tramway !

Printemps de Bourges : la CGT dénonce la réforme des retraites sur scène !

Alors que débute la saison des festivals, une syndicaliste de la CGT est venue sur scène pour s’opposer à la réforme et interpeller la ministre de la Culture Rima Abdul-Malak.
Vendredi 21 avril,, la CGT Spectacle est intervenue sur la scène du premier grand festival de l’année afin de faire part de ses inquiétudes pour le secteur face aux nouvelles mesures et à l’absence de réponse du ministère de la Culture.
« La réforme des retraites va se traduire très concrètement pour nous par des fins de carrières difficiles et des pensions misérables. La renégociation de l’Assurance chômage prévue à l’automne

prochain ne préfigure rien de bon non plus, au regard de comment le gouvernement négocie ses réformes à coup de 49.3. Ce projet de société est indigne et nous n’en voulons pas », a ainsi déclaré devant la foule Erika, déléguée nationale du Synptac-CGT.

Vertbaudet (nord) : des salarié-es entament leur deuxième mois de grève, un conflit inédit pour l’enseigne !!!

Environ 80 salarié-es de l’enseigne pour enfants se sont mis en grève il y a un mois, à Marquette- lez-Lille, pour bénéficier d’une augmentation de salaires.
« Avant, on était des moutons. Maintenant, on est devenues des lionnes. ». Alisson, responsable syndical CGT à VertBaudet, ne mâche pas ses mots. A Marquette-lez-Lille, dans le Nord, 80 employé-es, pour la grande majorité des femmes, sont en grève. Depuis plus d’un mois ils se relaient non-stop, de jour comme de nuit, devant l’entrepôt de l’enseigne pour enfants. Un conflit social totalement inédit sur ce site.

Abrité-es sous des bâches en plastique, la pluie ne les arrête pas. « Nous, ce que l’on veut, c’est une augmentation des salaires », réclame Manon, déléguée syndicale CGT. Cette revendication est sur toutes les bouches des grévistes qui assurent qu’aucune prime d’ancienneté n’est versée et que la grande majorité d’entre eux continue de toucher le Smic (environ 1.380 euros). Et pourtant, certains sont là depuis plus de vingt ans.

Un « ras-le-bol général » :
VertBaudet est une des plus grandes entreprises françaises, spécialisée dans la vente de vêtements et d’ameublements pour enfants. Présente sur l’e-commerce comme en magasin, la marque fête cette année ses 60 ans. Soixante ans de dur labeur pour ses salariés qui expriment un « ras-le-bol général ».
C’est pourquoi, depuis le 20 mars, les grévistes sont installés au bord de la route, dans la zone industrielle. « Le mouvement a commencé par des manifestations contre la réforme des retraites, raconte Alisson. Des militants de la CGT sont venus, dès 4 heures du matin, pour bloquer les accès du site. C’est comme ça qu’on a pris l’initiative de se mettre en grève. Mais sans bloquer l’entrée du site. »

Beaucoup de solidarité :
Une réunion de conciliation a bien eu lieu il y a quelques jours, mais elle n’a pas abouti. « La direction continue de refuser la moindre augmentation de salaire », regrette Manon. Pour soutenir financièrement les grévistes, des caisses de grève ont été mises en place. « On remarque que les gens sont en général très solidaires, il y a beaucoup de voitures qui s’arrêtent pour nous aider et nous donner de l’argent », explique Alisson.

Par ailleurs, Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, lors d’une visite auprès du personnel en grève, a appelé au boycott de l’enseigne tant que les négociations sur les salaires ne seront pas ouvertes. Elle a également dénoncé l’embauche d’intérimaires pour remplacer les grévistes. Une infraction constatée par l’inspection du travail, selon nos informations. La direction devra d’ailleurs s’expliquer devant le tribunal de Lille sur le sujet.

Ce sera une nouvelle étape dans le conflit qui oppose les deux camps. « On sait qu’on l’aura cette augmentation de salaires, on ne va pas lâcher maintenant », lâche Alisson. « Et les salariés qui ne font pas grève seront bien contents de les obtenir, ces augmentations », renchérit Manon. Selon elle, VertBaudet a réalisé des « chiffres extraordinaires « pendant la crise du Covid-19. Et une semaine avant le début du mouvement, les grévistes se souviennent que le PDG, Mathieu Hamelle, avait avoué que « la trésorerie se portait très bien ».

Carhaix (Finistère) : des salariés en production de la cartonnerie D.S Smith se mobilisent pour leurs salaires !

Depuis jeudi 24 mars 2022, des salariés de la production de la cartonnerie DS Smith sont en débrayage devant le site de l’usine. Plus aucun emballage n’est fabriqué depuis 9h du matin. Ils réclament une augmentation de salaire pour faire face à l’inflation. Une réunion annuelle de négociation de salaire a lieu vendredi 25 mars 2022. Ils attendent des réponses de la direction.
Le mouvement s’inscrit dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire (NAO) avec la direction.

Nous sommes mécontents car nous avons actuellement une prime « vacances » de 990 €, alors que dans d’autres sites du groupe, elle est de 1 200 €. Nous n’avons obtenu que 10 € d’augmentation, nous arrivons donc à 1.000 €, déplorait le délégué CGT.
La semaine dernière, la direction expliquait que « les mesures proposées ont d’ores et déjà été accueillies favorablement par le syndicat CFDT. La direction précise que les employés bénéficieront cette année d’une enveloppe salariale bien supérieure à l’inflation, ce qui démontre la volonté de DS Smith de soutenir le pouvoir d’achat de ses salariés. »

Réforme des retraites : la CGT Énergie annonce « 100 jours de colère pour gagner » !!!

Grévilla : « En mai, fais ce qu’il te plaît ! Le festival du film de Cannes, le Grand Prix de Monaco, le tournoi de Roland-Garros, le festival d’Avignon pourraient se retrouver dans le noir ! », menace le syndicat.
Les syndicats de la CGT Énergie ont annoncé « 100 jours d’actions et colère », notamment le 3 mai, réclamant que la réforme des retraites ne soit pas appliquée et dénonçant les « méthodes antidémocratiques » du gouvernement.
« Macron a promis 100 jours pour apaiser, nous lui promettons 100 jours d’actions et de colère ! L’heure est loin d’être à la résignation », ont déclaré dans un communiqué les syndicats de la Fédération Nationale Mines Energie (FNME) CGT, au terme d’un « conseil général » tenu vendredi.

« Nos débats font ressortir des positions offensives, fermes et unanimes, » qui s’exprimeront notamment lors des journées de mobilisation interprofessionnelle.
La FNME, qui promet d’être « imaginative », annonce également « une journée nationale de colère dans l’énergie le 3 mai ».

La « grévilla », selon les termes de l’organisation, se poursuivra aussi avec des « perturbations énergétiques » lors des déplacements de l’exécutif. « En mai, fais ce qu’il te plaît ! Le festival du film de Cannes, le Grand Prix de Monaco, le tournoi de Roland-Garros, le festival d’Avignon pourraient se retrouver dans le noir ! On ne lâchera rien ! », ajoutent-ils.

Au-delà même du sujet retraite, « toutes les négociations de branche, quel que soit le sujet, seront mises sous surveillance des salariés grévistes », préviennent-ils encore, afin de « gagner sur toutes nos revendications et bien plus que le seul retrait de la réforme des retraites ».
Parmi ces actions, la CGT a revendiqué deux coupures de courant à l’aéroport de Montpellier et dans un collège de l’Hérault, à l’occasion d’un déplacement d’Emmanuel Macron.

Grève du 1er mai : l’aviation civile prévoit l’annulation d’un tiers des vols à Orly, Marseille et Lyon, et d’un quart à Roissy !

De nombreux aéroports en région seront également concernés par ces suppressions de vols.
La journée de lutte du lundi 1er mai sera marquée par une grève dans le transport aérien. La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a demandé, mercredi 26 avril, aux compagnies aériennes de renoncer à un tiers de leur programme de vols à Paris-Orly et un quart à Roissy- Charles-de-Gaulle. Une décision prise en prévision de la participation des contrôleurs aériens à la journée de grève contre la réforme des retraites.

Ces arrêts de travail concerneront également de nombreux aéroports ailleurs en France : 33% des vols devront être annulés préventivement à Marseille (Bouches-du-Rhône), Lyon (Rhône), Bordeaux (Gironde), Nantes (Loire-Atlantique) et Toulouse (Haute-Garonne), tandis que 25% des mouvements aériens seront supprimés à Nice (Alpes-Maritimes) et Beauvais (Oise), a précisé la DGAC dans un communiqué mercredi.

L’Union syndicale de l’aviation Civile-CGT (Usac-CGT) "continue de s’inscrire dans la mobilisation décidée par l’ensemble des confédérations syndicales" le 1er mai écrit-elle dans une lettre annonçant ce préavis au directeur général de l’aviation civile. Ce préavis concerne "la journée du 1er mai 2023" et "les nuitées en amont et en aval pour les agents travaillant en horaires décalés", complète l’Usac-CGT dans ce courrier.

Outre les aéroports, des perturbations pourront concerner certains centres en route de la navigation aérienne, qui guident les avions survolant le territoire national. Étant donné la position géographique de la France, ces grèves ont des effets en cascade sur l’ensemble du trafic aérien européen, ce qui hérisse de nombreux transporteurs étrangers contraints d’annuler ou de retarder des vols.

200 camions d’Énedis devant le château de Versailles pour protester contre la réforme des retraites le jeudi 27 avril !!!

La CGT Énergie tient ses promesses. Après avoir promis 100 jours de grève et de colère au gouvernement, en réponse aux 100 jours d’apaisement d’Emmanuel Macron, l’une des premières actions du syndicat a été de placer 200 camions devant le château de Versailles, lieu hautement symbolique.
Devant l’ancien domicile des rois de France, la CGT Énergie a voulu marquer le coup : “Le but, c’est de se faire voir, car nous sommes des gens du service public”, explique le secrétaire général CGT Énergie de l’Ouest francilien.
Cette opération coup de poing est un avertissement avant d’autres actions plus incisives, prévient le secrétaire du syndicat : “C’est la première fois qu’on réunit autant de camions au même endroit. Pour l’instant, on sort les véhicules, c’est mieux que de couper le courant, mais à un moment donné, il faudra hausser la lutte…”

La fin de leur régime spécial !
Instigateur des 100 jours de colère et de grève, le personnel de l’énergie est grandement concerné par cette réforme des retraites. Lorsque la loi sera appliquée, “ce n’est pas deux ans qu’ ils perdent, c’est sept”. De plus, le mode de calcul de la pension devrait évoluer puisque ce n’est plus 75 % du salaire des six derniers mois qui sera pris en compte, mais 50 % des salaires des vingt dernières années.
Une réforme qui agace, mais qui tourmente aussi ces mains du service public qui s’inquiètent pour l’attractivité de leur emploi. « On aura du mal à recruter et à assurer le service public. On peut être électricien dans le privé sans avoir la pénibilité du métier”, appuie un représentant CGT.

En plein conflit sur les retraites, le patronat des plate-formes force pour des reculs sociaux !!!

Jeudi 20 avril, la CGT a appris, par voie de presse, la signature d’un accord dans le cadre des négociations de branches organisées par l’ARPE (Autorité des Relations sociales des Plate-formes d’Emploi sous tutelle du Ministère du travail), accord signé par l’API (Association des plate-formes d’indépendants) et plusieurs organisations syndicales. À l’occasion d’une journée de mobilisation appelée par la CGT, la délégation CGT avait annoncé à l’API et aux autres organisations qu’elle ne pourrait siéger dans ces conditions :
• L’API, par le biais de cette négociation, a, comme stratégie, de pousser les organisations syndicales à entériner le modèle auto-entrepreneur que les plate-formes imposent ;
• 11,75 euros de l’heure ne comprend pas le paiement des temps d’attente ! Ce qui signifie que le temps où les livreurs attendent les commandes n’est toujours pas considéré comme du temps de travail et ne répond en rien aux besoins des travailleurs !
• La mobilisation historique contre la réforme des retraites, où des livreurs, à l’appel de la seule CGT, ont pu participer aux manifestations à Paris, Lyon, Toulouse, Grenoble...montre bien la détermination des travailleurs que l’on veut pousser à faire travailler plus longtemps. Une rémunération minimale privant toujours les travailleurs de cotisations patronales n’est pas à la hauteur !
La CGT dénonce donc la signature de cet accord dans un tel contexte, et la stratégie patronale de l’API qui souhaite, par tous les moyens nécessaires, entériner un modèle social défavorable aux travailleurs avec le soutien du gouvernement !

Amiens (Somme) : des salariés d’un mac do en grève !!!

Une partie des salariés du restaurant Mc Donald’s situé quai Charles-Tellier ont décidé de faire grève depuis jeudi 27 avril 2023.
lls ont décidé de cesser le travail jeudi 27 avril un peu avant la fermeture à 22h30. Ils se sont retrouvés en sous-effectif « face à un service important et deux arrêts de travail non remplacés », explique Loïc, l’élu CGT au comité social et économique et salarié depuis deux ans de la chaîne de restauration du géant américain.
Quatre des 8 employés du restaurant ont choisi de faire grève et dénoncent leurs conditions de travail. « Les horaires de travail sont mal répartis et les jours de congé, les jours fériés sont compliqués à obtenir si l’on n’est pas parent », explique le syndicaliste qui pointe aussi une « pression des managers ».

Insécurité !
Les salariés dénoncent aussi l’insécurité. « Lors d’une altercation entre deux clientes, un des proches a sorti un couteau. La lame n’était pas sortie, mais n’empêche les conditions de travail sont parfois stressantes, or la direction ne bouge pas. Aucune mesure de sécurité a suivi les faits ». Jeudi 27 avril, les salariés qui ne sont pas en période d’essai ont donc décidé de dire stop. Ils réclament des horaires de travail adaptés et sans coupure, du matériel professionnel fonctionnel.
« Pour l’instant, la direction n’a pas réagi », explique Loïc, qui se dit prêt à rendre visible la grogne des salariés en installant des banderoles à l’entrée du site.

Truffaut-Ivry : les salariés en grève !

Suite aux propositions salariales indécentes et méprisantes de la direction des magasins Truffaut lors des dernières Négociations Annuelles Obligatoires, les salariés du magasin d’Ivry (94) entreront en grève le samedi 22 avril 2023 à partir de 14h00. Afin de pouvoir vivre et se loger dignement, les salariés revendiquent :
• Un salaire de 2000 euros minimum ;
• Un 13ème mois ;
• Une prime d’ancienneté ;
• Un week-end sur 2 en repos en moyenne sur l’année ;
• L’augmentation des effectifs en magasin. Au vu des 32 millions donnés à l’actionnaire sur les 35 millions réalisés entre 2019 et 2021, la CGT Truffaut réclame la réouverture immédiate des négociations salariales. La Fédération CGT Commerce et Services soutient l’ensemble des salariés en grève et réaffirme fermement qu’il faut augmenter les salaires, pas l’âge de la retraite.

Le manque de personnel hospitalier : "se traduit par des morts" !!!

Le porte-parole de l’Association des médecins urgentistes Christophe Prudhomme déclare "qu’une fuite des personnels de l’hôpital" et "un manque de personnels formés" en France, alors que les urgences de Fougères (Ille-et-Vilaine) ferment pour deux nuits.

Le manque de personnel hospitalier "se traduit par des morts", alerte l’urgentiste au Samu 93, porte- parole de l’Association des médecins urgentistes de France (AMUF) et délégué national CGT Santé, alors que le Centre hospitalier intercommunal d’Aulnay-sous-bois (Seine-Saint-Denis) a fonctionné en mode dégradé le week-end du 22 et 23 avril, faute de personnel.
En Ille-et-Vilaine, les urgences de l’hôpital de Fougères sont obligées de fermer pour deux nuits, à cause d’un manque d’effectif.

Nous étions déjà dans cette situation en 2019 et rien n’a été fait, au contraire, la situation s’aggrave. Il y a une fuite des personnels de l’hôpital, un manque de personnels formés. La colère des personnels est monstrueuse. Ce manque d’effectifs se traduit par des morts y compris dans l’hôpital où exerçait le ministre de la Santé [François Braun], à Metz. Une jeune fille de 19 ans est décédée par défaut de surveillance. Il y a aussi eu un cas à Grenoble.
"On a un cas dans mon département [Seine-Saint-Denis] d’une personne qui a été renvoyée vendredi soir des urgences et qui a été retrouvée morte samedi matin chez elle. Ce sont les patients qui se surveillent les uns les autres d’un brancard à l’autre."

Emmanuel Macron a promis de "désengorger tous les services d’urgence" d’ici fin 2024 !!! Les déclarations du président de la République ont attisé la colère. Affirmer qu’on aura tout réglé en 2024 alors que ça fait des années qu’on lui demande de nous écouter et qu’il ne nous écoute pas. Il faudrait changer radicalement de politique. Comment voulez-vous qu’on ait confiance en monsieur Macron quand son bilan, depuis qu’il est président de la République, c’est 41.000 lits fermés et une augmentation du budget de la Sécurité sociale pour cette année qui n’est pas à hauteur de l’inflation.

"S’ils ne viennent pas, on ne peut pas faire tourner le service" :
L’indispensable renfort des médecins intérimaires au centre hospitalier de Martigues !!!
Des mesures ont été pérennisées durant l’été 2022, comme le recours à des infirmiers libéraux, la majoration à des heures de nuit. Ce n’est pas une bonne chose ? Les infirmiers libéraux sont dans la même difficulté que nous. On ne régule pas l’installation des professionnels avec la liberté d’installation. Ils s’installent en cœur de ville et délaissent les banlieues, les zones rurales et les petites villes de province.

Quelle est la solution ? C’est de recruter et de former en rendant ces métiers attractifs, ce qui n’est pas le cas à l’heure actuelle. Il va falloir mettre de l’argent. On nous a vendu le tout ambulatoire, il ne faut plus que les gens viennent à l’hôpital, on les soigne chez eux. Mais en ville, les médecins généralistes sont de moins en moins nombreux et font de moins en moins de visites à domicile. Les mesures de monsieur Braun, de délestage en appelant le 15 avant de venir aux urgences, mais au moindre doute on envoie un véhicule des pompiers ou une ambulance et les patients arrivent quand même aux urgences. La logique d’Emmanuel Macron c’est que la santé ne relève que du secteur marchand. Mais la santé c’est du service public, ça ne relève pas du secteur marchand.

France Travail : un nouveau projet technocratique et dangereux !

Le « Haut-commissaire à l’emploi » a présenté le rapport préfigurant France Travail, après plusieurs mois d’atermoiements en pleine bataille sur la réforme des retraites. La CGT, comme toutes les organisations syndicales, a boycotté la remise du rapport, dont le résultat est une nouvelle illustration de la pseudo négociation que mène ce gouvernement. Malgré des dizaines de réunions mélangeant les questions stratégiques et opérationnelles de façon à noyer les contestations et propositions alternatives, le gouvernement construit un monstre : Pôle Emploi se transformerait en France Travail.

Cette structure absorberait les missions locales pour l’emploi des jeunes et Cap Emploi qui reçoit les travailleurs.es en situation de handicap. Elle piloterait tous les dispositifs des personnes en recherche d’emploi, y compris pour les cadres (APEC) et pour l’accès à la formation. Au mépris de la proximité affichée et de la difficulté d’accès au numérique pour nombre de personnes vulnérables, une plateforme numérique géante accueillerait toute personne privée d’emploi. Les allocataires du RSA seront particulièrement ciblés, alors que seuls.es 40% d’entre elles et eux sont inscrits à Pôle Emploi actuellement.

En s’appuyant sur les 18 « expérimentations » entamées sur autant de territoires, les personnes au RSA devront être « remobilisées » par 15 à 20 heures d’activité hebdomadaires : aidées ou forcées à travailler gratuitement ? Sous peine de sanctions et de pertes de leur seul revenu ? Au profit de qui, de quelles entreprises ?
Nous sommes loin du grand service public de l’emploi que revendique la CGT !

Il est ainsi prévu de privilégier le recours à des prestataires privés, telles les sociétés d’intérim qui se positionnent depuis des mois pour organiser des suivis clefs en main de demandeurs d’emploi, entièrement à leur contrôle. En face de l’ambition de suivre 100% des demandeurs d’emploi et 100% des besoins des entreprises, le flou demeure sur les moyens nécessaires, grosse inconnue qui laisse présager de nouvelles ponctions sur la collecte des cotisations destinées à financer les allocations chômage, voire la disparition de l’Unedic.

Bref, une méthode de passage en force habillée en concertation de façade, un cauchemar technocratique géant, une menace de contrôle social et de suppression du RSA pour beaucoup, dans la droite ligne du saccage des allocations chômage. La remise en cause des moyens du service public se poursuit, ainsi que la mise à l’écart des organisations représentatives dans la « gouvernance ». La CGT dénonce un projet dangereux qui ne répond en rien aux besoins des travailleurs.es privés.es d’emploi et aux situations sociales les plus dures. La CGT revendique, au contraire, la mise en place d’une vaste sécurité sociale professionnelle, gérée par un service public de proximité dirigé par les travailleurs.es eux-mêmes.

Mayotte : racisme – xénophobie, atteintes aux droits humains sous couvert de lutte contre l’immigration clandestine et « l’habitat indigne », le gouvernement français bafoue le droit international, les libertés fondamentales et la dignité humaine !

L’État colonial français a lancé une chasse aux Comoriens à Mayotte, sous couvert de lutte contre l’immigration clandestine, la délinquance et « les bandes violentes ». L’objectif est clair : raser les habitations et chasser des milliers de Comoriens de MAYOTTE. Pour ce faire, le Ministre Darmanin a déployé des milliers de policiers et militaires sur le terrain pour traquer les Comoriens venus à Mayotte chercher de meilleures conditions de vie.

Ces pratiques nous renvoient inéluctablement à notre propre histoire, faite de violences, de souffrances, de viols, d’assassinats, de traques, de kidnapping, de déportation, d’esclavage, de mépris, de racisme, de discrimination, etc…., perpétrés par la France. Cette même France, monarchique ou républicaine, obnubilée par l’appât du gain, l’accumulation des richesses, envahissant les pays, pillant les ressources et massacrant les populations sous couvert d’une prétendue mission civilisatrice.

Cela est insupportable et ne peut avoir aucune légitimité, ni justification.
En vérité, c’est la politique d’ajustements structurels imposée par le FMI et la Banque Mondiale aux pays du sud et le pillage des ressources, ayant notamment pour conséquence la dislocation des États nations, le démantèlement des services publics, la destruction des équilibres économiques et sociaux dans ces pays, qui créent cet appel migratoire. Ceux qui sont qualifiés seront accueillis, mais sous- payés ; ceux qui ne sont pas qualifiés et qui, au péril de leur vie, parviennent à la périphérie des villes, seront précarisés, chassés.

Le système capitaliste crée des déséquilibres sociaux, à l’échelle de la planète et s’en sert comme atout dans le rapport d’exploitation des travailleurs et des Peuples du monde entier. Au-delà de ces considérations économiques et sociales, il faut rappeler que la France occupe Mayotte en toute illégalité, à la suite d’un coup d’état qu’elle a organisé pour soustraire cette île comorienne à l’Archipel des Comores.

En effet, depuis 1975, la France, donneuse de leçon, « patrie des droits de l’homme », « chantre de la démocratie », bafoue le droit international et les résolutions de l’ONU qui l’a condamnée à restituer MAYOTTE à la République Fédérale Islamique des COMORES.
Pas moins de 25 résolutions de l’ONU ont condamné la France. Jugez-en vous-mêmes. Extrait de la résolution du 19.01.1994 :

  • 1. Réaffirme la souveraineté de la République fédérale islamique des Comores sur l’île de Mayotte ;
  • 2. Invite le gouvernement français à respecter les engagements pris à la veille du référendum d’autodétermination de l’archipel des Comores du 22 décembre 1974 pour le respect de l’unité et de l’intégrité territoriale des Comores ;
  • 3. Lance un appel pour que soit traduite dans les faits la volonté exprimée par le président de la République française de rechercher activement une solution juste au problème de Mayotte ;
  • 4. Prie instamment le gouvernement français d’accélérer le processus de négociation avec le gouvernement comorien en vue de rendre rapidement effectif le retour de l’île de Mayotte dans l’ensemble comorien ;
  • Enfin, nous l’aurons compris, l’État colonial français fait des yeux doux aux fascistes et utilise Mayotte comme terrain d’expérimentation de sa politique liberticide, xénophobe, anti- migrants avant son déploiement à plus grande échelle.
    Les Macron et autres Darmanin, en France, sont des agents déterminés à servir le capitalisme,
    « quoi qu’il » en coûte.

Notre parti :

  • • Condamne les exactions commises et les propos haineux tenus contre les libertés fondamentales et les droits humains à MAYOTTE
  • De plus comme le font remarquer les syndicalistes de Guadeloupe le traitement colonial français vaut aussi pour la Guadeloupe, ces derniers appellent :
  • • Appelle le Peuple de Guadeloupe a la plus grande vigilance quant à ces dérives qui consistent à faire croire que l’étranger serait la cause de tous nos malheurs, singulièrement dans un pays comme le nôtre, dominé, empoisonné, sans eau potable, sans transport public, qui compte 61% de
  • ses jeunes au chômage et dont 34% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. A Mayotte, c’est encore pire !!
  • • Pour le respect des libertés et des droits humains !
  • • Pour le respect de la souveraineté des nations et des peuples !
  • • Pour la réinscription de la Guadeloupe sur la liste des territoires a décoloniser !

La justice arrête Darmanin ! l’opération de destruction et d’expulsion lancée

Sous le regard des chaînes de télévision d’info en continu friandes d’images chocs, a été stoppée par la décision rendue par la Cour d’Appel de Mamoudzou (capitale de Mayotte), lundi 24 avril. Alors que le ministre Darmanin expliquait, de façon démagogique, que ces expulsions avaient été décidées par mesure de sécurité en raison de l’insalubrité des bidonvilles dans lesquels vivent de nombreuses familles, la juge du tribunal judiciaire lui a répondu de cesser toute évacuation et démolition des habitats visés. Il a aussi ordonné au préfet de Mayotte de proposer des solutions de relogement adaptées aux familles concernées.

La CGT de son côté affirme qu’elle : "ne peut que se satisfaire de cette décision et appelle désormais le gouvernement français à prendre enfin ses responsabilités. À faire stopper cette opération indigne tant que des solutions de relogement digne ne sont pas proposées. En effet, depuis maintenant plusieurs dizaines d’années, les investissements de l’État dans ce département français sont sous-dimensionnés, laissant Mayotte s’enfoncer dans une crise prévisible : manque criant d’hôpitaux, d’écoles, de transports publics, de logements, etc. les lois appliquées en Métropole ne le sont pas à Mayotte ; les conventions collectives nationales et le code de la sécurité sociale restent lettre morte sur l’île. Les visas accordés aux Comoriens ne sont valables que sur le territoire de Mayotte. Peut-on imaginer des visas qui limiteraient la venue d’un étranger en Métropole à la seule Haute-Savoie ou à la seule Saône-et-Loire ? Le gouvernement doit urgemment trouver des solutions pour scolariser...tous ces enfants isolés et orphelins livrés à eux-mêmes pour survivre. La CGT appelle le gouvernement à mettre en place, d’urgence et sans attendre, des structures d’accueil et de logement en nombre suffisant ! Enfin, pour répondre aux vagues migratoires de populations fuyant la misère et la violence dans cette région d’Afrique, notre pays doit enfin développer une politique d’aide publique au développement axée sur la solidarité internationale, sur les besoins des populations locales et non pas sur les intérêts économiques et stratégiques de la France guidée par une logique néocolonialiste et impérialiste.
Pour la CGT, ce ne sont pas 1800 agents des forces de l’ordre qu’il faut envoyer mais des personnels soignants et d’éducation."

   

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