Alors que le cirque du sommet africain de Montpellier se termine voilà que s’ouvre un procès historique à Ouagadougou au Burkina Faso. Bien sûr le principal accusé, Blaise Compaoré exfiltré par la France en Côte d’Ivoire n’y comparaîtra pas. Bien sûr, malgré les promesses de Macron, les documents fournis par la France, soit-disant déclassifiés, ne sont pas exhautifs. Bien sûr la France et avec elle tout le camp occidental et impérialiste sont les seuls véritables responsables. “La France n’a pas d’amis, (...)
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Mais qui a assassiné Thomas Sankara ?

Thomas Sankara : un verdict historique après un long combat pour la vérité

Pendant des années, une poignée d’activistes et d’avocats s’est démenée pour que les assassins de Thomas Sankara et de ses douze camarades, tués le 15 octobre 1987 à Ouagadougou, soient un jour jugés. Une lutte de longue haleine qui semblait perdue d’avance, mais qui a finalement abouti sept ans après la chute de Blaise Compaoré, avec l’ouverture du procès, le 11 octobre 2021, des responsables présumés du complot.
Le verdict de ce procès historique a été rendu le mercredi 6 avril 2022. Les trois principaux (...)
Burkina : Une tentative de déstabilisation déjouée, rapporte le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana
Au journal du 20 h de la RTB, le ministre de la Sécurité, le Commissaire divisionnaire de Police Mahamadou Sana a révélé qu’une tentative de déstabilisation du Burkina Faso a été déjouée grâce aux services de renseignements et aux forces combattantes « patriotes ».
Il a affirmé que les individus au cœur de ce complot ont transmis des informations sensibles à des groupes terroristes afin que leurs attaques se multiplient.
Des Volontaires pour la défense de la patrie ( VDP) ont aussi été manipulés pour (...)
Relations Afrique-France : « S’il y a bien un ingrat, c’est bien Emmanuel Macron » (Capitaine Ibrahim Traoré)

Lors de la montée des couleurs ce lundi 13 janvier 2025 à la présidence du Faso, le chef de l’État, capitaine Ibrahim Traoré, a saisi l’occasion pour exhorter les travailleurs de l’institution, et les Burkinabè à travers eux, à une « décolonisation mentale ». Il a également réagi aux propos d’Emmanuel Macron, le président français, qui affirmait, lors de la rencontre avec les ambassadeurs de France, que les Africains n’étaient pas suffisamment reconnaissants pour les sacrifices que son pays a consenti pour le (...)
Burkina Faso - 2e Sommet « Russie-Afrique » : L’intervention du Président de la Transition, chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré

Camarade Président Vlamidir POUTINE ;
Camarades Présidents et chefs d’Etat africains ; Camarades Chefs de délégation ; Bonjour,
C’est un honneur pour moi de prendre la parole ici et de vous passer le salut fraternel du peuple du Pays des Hommes intègres. C’est aussi le lieu pour moi, avant tout propos de rendre à grâce à Dieu, Dieu tout puissant qui nous a permis de nous réunir ici ce matin en bonne santé pour parler de l’avenir et du bien-être de nos peuples. Je voudrais m’excuser auprès des ainés (...)
Mali, Burkina, Niger et Sénégal, des expériences souverainistes complémentaires.

Les chantres du néocolonialisme françafricain, eurafricain et usafricain s’évertuent à opposer le souverainisme sénégalais issu des urnes et celui issu du parachèvement militaire des luttes des peuples du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Leur doxa doctrinaire dans le sillage de leurs maîtres impérialistes est l’apologie décontextualisée de la « démocratie des urnes » tout comme la « démocratie multipartite » est érigée comme l’unique critère opposable aux démocraties populaires socialistes cubaine, (...)
Au Sahel, les massacres s’amplifient malgré le Covid-19

Dans la série "que font les soldats français au Sahel ?"(NDLR) Au Mali, au Burkina Faso et au Niger, le coronavirus a fait des dizaines de morts, mais leur nombre reste très inférieur à celui des victimes de la guerre. Les assassinats ciblés et les massacres de masse ont été fréquents ces dernières semaines. Les armées nationales alliées de la France dans la « lutte antiterroriste » sont accusées de crimes contre des civils.
Quand il a vu arriver au loin les militaires dans son hameau situé à la (...)
Afrique de l’Ouest : Le Burkina Faso, le Mali et le Niger quittent la CEDEAO sans délai (communiqué conjoint)

Les pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) quittent le navire CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest). L’annonce a été faite, ce dimanche 28 janvier 2024 par le ministre de la Communication, le porte-parole du gouvernement du Burkina Faso, Jean Emmanuel Ouédraogo à la télévision nationale. Le Burkina Faso, le Mali et le Niger dénoncent, entre autres, l’éloignement des idéaux de départ, des sanctions injustes contre leurs peuples et l’assujettissement à des puissances (...)
Dernière réunion de l’AES, la CEDEAO affaiblie, fin de l’ère Étatsunienne au Niger...

1. AES : une coopération diplomatique pour répondre aux aspirations des peuples
La première réunion des ministres des Affaires étrangères de la Confédération des États du Sahel (AES) s’est ouverte ce lundi 16 septembre 2024 à Bamako, sous la présidence de Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Cet événement marque une étape décisive dans la mise en oeuvre du volet « diplomatie » de la Confédération, un des trois piliers clés de l’AES, et vise à définir (...)
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger créent « l’Alliance des États du Sahel » (AES)

Les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont approuvé le projet de créer une fédération unissant les trois pays d’Afrique de l’Ouest, tous actuellement dirigés par leurs armées respectives, dans le but de relever des défis communs.
La décision a été annoncée dans une déclaration commune publiée dimanche sur X (anciennement Twitter), à l’issue d’une réunion de deux jours à Bamako, la capitale du Mali, axée sur les projets de développement de la nouvelle Alliance des États du (...)