À l’heure de la militarisation des économies capitalistes, rien n’est plus urgent que la paix

L’Occident, (en fait 15% de la population mondiale), a bâti sa prospérité économique et technologique, grâce à sa domination des autres peuples du monde. D’abord par l’esclavage, puis par la colonisation, toutes deux prolongées par l’imposition du dollar comme monnaie référente mondiale.

Pour la France les conditions imposées aux peuples africains lors des indépendances, ont aussi participé de cette domination qui se prolonge aussi avec violence dans les dernières colonies françaises comme Mayotte et la Kanaky.

Mais aujourd’hui cette volonté hégémonique occidentale est remise en cause par le double mouvement de pays dont l’économie progresse et de peuples qui veulent s’affranchir de cet impérialisme que le capitalisme a enfanté. Bien sûr cette remise en cause prend diverses formes et divers régimes la portent mais ils ont en commun le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et l’exigence de leur souveraineté.

Cela le capitalisme mondial ne peut le supporter et il renforce tout à la fois les budgets nationaux d’armement qui explosent (et qui représentent pour la France 413 milliards de dépenses), le rôle de l’OTAN, alliance illégale au regard du droit international et créent un nouvel OTAN en Asie. Cette politique aboutit à près de 60 conflits dans le monde avec les deux points culminants que nous connaissons à l’Est de l’Europe et en Palestine.

S’agissant de l’Ukraine nous ne pouvons que dénoncer la récente résolution de l’UE ouvrant à la guerre avec la Russie, alors que la solution ne peut être d’ajouter de la guerre à la guerre mais de donner à l’ONU, forte de la participation de 193 pays, les moyens d’imposer un cessez-le-feu puis les conditions d’une paix durable.

Concernant la Palestine, victime du terrorisme colonisateur des sionistes depuis le début du 20ème siècle, de Ben Gourion à Netanyahu, en passant par Menahem Begin, Moshe Dayan et Golda Meir, ce que nous dit le 7 octobre, acte de résistance de 9 factions palestiniennes (et non acte « terroriste » du seul Hamas) c’est qu’il ne peut y avoir de paix sans justice.

Les Palestiniens, tout comme les Kanaks, nous rappellent que jamais dans l’histoire un peuple colonisé n’a cessé de se battre pour sa terre.

En cette journée internationale nous réaffirmons que la paix est le passage obligé pour l’émancipation et le bonheur de l’humanité.

• Stop aux fournitures d’armes à fortiori aux pays bellicistes comme Israël et l’Ukraine
• Dissolution de l’OTAN
• Campagne de boycott de l’entité sioniste Israël
• Réaffirmation et consolidation du rôle de l’ONU
• L’argent de la guerre doit être affecté à la vie