Lundi soir, le bilan officiel des tremblements de terre de Kahramanmaraş s’élevait à 31.643 morts en Turquie et 4.614 en Syrie. Neuf jours après le séisme, les opérations de recherche et de sauvetage se poursuivent dans un petit nombre d’endroits, et on ignore combien de milliers de personnes se trouvent encore sous les décombres.
Les équipes internationales de recherche et de sauvetage ont averti que la décision du gouvernement du président Recep Tayyip Erdoğan d’utiliser des équipements de (...)
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Le bilan du séisme en Turquie et en Syrie s’alourdit et le gouvernement d’Erdoğan cherche à masquer sa responsabilité

Le dérèglement climatique ravage le Sahel

Paradoxe : le Sahel, une région rendue de plus en plus aride par l’avancée du désert, fait face régulièrement à des inondations dévastatrices. Une double peine aux raisons multiples, favorisée par le dérèglement climatique.
Un homme, les pieds dans l’eau, transportant des matelas sur sa tête. Une femme entreposant ce qu’elle a pu sauver de ses casseroles sur une barque de fortune. Des jeunes tentant de construire une digue de sable à la va-vite devant des cases en torchis à moitié détruites… Depuis (...)
La nuit des tentes : le pire s’est produit. L’horreur et l’indigne...

.. La statue de la République était pétrifiée. Le pire n’est pas les images, c’est la nuit qui a de nouveau avalé les exilés dehors. Le pire est que les 400 exilé.e.s présents, à 19h, place de la République, dormiront de nouveau dehors cette nuit, loin à Clichy, loin à Saint-Denis, cachés sous les ponts des canaux ou ailleurs, invisibles. Le pire est que de nouveau, nous ne les verrons pas s’endormir blessés dans le froid.
Le pire est que les 400 exilé.e.s présents, à 19h, place de la République, (...)
Avec les "sans-papiers", les enfants de républicains espagnols et de brigadistes

Cet appel auquel se joint l’ANC, issu d’une mémoire commune, pour soutenir la Marche des « sans-papiers » qui manifesteront à Paris le 17 octobre, provient d’un échange (Maité Pinero, Georges Bartoli, José Fort, Olivia Ruiz, Lydie Salvayre). Il est ouvert à tous. Nous ne sommes pas les seuls, en France, à avoir en héritage une mémoire douloureuse. Le passé ne passe pas, disait Faulkner. Il n’est qu’une dimension du présent (« le passé n’est jamais mort. Il n’est même pas passé »). A quoi sert la mémoire, (...)
La loi anti-squat ou la fabrique de SDF

On vous explique la dernière loi anti-pauvre d’un gouvernement en guerre sociale. En pleine trêve hivernale, le gouvernement crache de nouveau au visage des plus précaires, en défendant la loi « anti-squat ». Cette loi a pour vocation de criminaliser les personnes mal logées, qu’elles soient dans la nécessité de squatter un logement vacant pour survivre ou bien dans l’impossibilité de régler leur loyer temporairement face à l’inflation et notamment à l’augmentation hallucinante des prix de l’énergie. (...)
Marseille/Foyer Zoccola : La logique de l’argent et le mépris colonial

Ce vendredi 16 avril le rassemblement des résidents devant la direction régionale d’ADOMA avait un petit air de déjà vu pour un certain nombre d’anciens du foyer Zoccola. Il faut dire que comme il y a 27 ans, la direction d’ADOMA est revenue à la charge avec un projet de transformation du foyer au nom du bien être des résidents, bien-être dont elle ne s’est guère souciée pendant ces 27 ans.
Déjà en 1994 ADOMA (alors appelée SONACOTRA), avait eu un projet de « rénovation » qui devait se traduire par une (...)
Sans-abri et épidémie : que faire ?

L’épidémie du coronavirus met davantage en danger les populations fragiles, dont les sans-abri. Vulnérables physiquement et exposés publiquement, quand ils sont totalement à la rue, ils subissent souvent des niveaux élevés d’exiguïté et de promiscuité quand ils sont dans les centres d’hébergement. Pour Julien Damon, professeur associé à Sciences Po et conseiller scientifique de l’École nationale supérieure de la sécurité sociale, se posent la question de l’ajustement des services, mais aussi des problèmes (...)
Marseille : Les larmes aux poings

C’est je crois la première fois que je participais à une « marche blanche », enfin une manifestation estampillée comme telle. J’avais bien sûr connu d’autres initiatives (bien trop nombreuses hélas !) d’hommages à des victimes mais elles n’avaient pas ce cérémonial et les codes retenus sous cette appellation : fleurs blanches, foulards blancs, cortège silencieux sans banderoles ni drapeaux hormis la banderole de tête peinte à la main, avec tout le soin que l’on devinait, aux lettres rouges et noires (...)
Mayotte : Quartier Karobolé dévasté. À qui le tour ?

Les bulldozers engloutissent à présent les ruines de Karobolé désertées de ses habitants. Toutes traces effacées, restent les images pour témoigner du traitement indigne que la France réserve aux populations pauvres sur son territoire. Tout juste si on les laisse vivre. Fin de l’épisode. Ce portofolio a été réalisé en collaboration avec Bahati, jeune habitante du quartier.
La mème façade de maison colorée de teintes vives illustrait les précédentes "Chroniques de la brutalité sous confinement" 6 et 7 (...)
Vieillir et mourir en ville…commentaires sur la condition sénile urbaine

Le retour sur l’histoire nous enseigne que les crises sont rarement annonciatrices de transformations urbaines. Elles tendent à cristalliser plus encore les tensions sociales, la peur et les « phénomènes morbides » qu’évoque Gramsci. Ce n’est pas toujours le cas certes et la « ville moderne », c’est-à-dire celle qui émerge dans la seconde moitié du 19e siècle, porte en elle une réponse aux crises sanitaires qui frappent la ville industrielle d’alors. Ces transformations, positives, résultent cependant de la (...)