L’ancien banquier Guillermo Lasso sera le prochain président de l’Équateur, selon le décompte officiel des voix et malgré le rejet de son programme par plusieurs secteurs sociaux qui regrettent aujourd’hui sa victoire. Avec 98,47 % des bulletins dépouillés par le Conseil national électoral (CNE), le candidat conservateur de l’alliance de centre-droit CREO-Parti social-chrétien (PSC) a accumulé 52,50 % des votes valides après minuit.
Pendant ce temps, son concurrent dans les sondages, le représentant de (...)
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Contre toute attente, Guillermo Lasso présidera l’Équateur
Et maintenant, Rafael Correa dans la mire de la droite.
Après les ex présidents du Brésil, Dilma Rousseff et Luiz Inacio Da Silva et Cristina Fernandez, de l’Argentine, maintenant c’est l’ex président équatorien, Rafael Correa qui est dans la mire de la droite. Ces quatre ex-présidents à la tête de gouvernements progressistes ont été visés par de fortes campagnes médiatiques. L’appareillage est sinistre mais le but est simple : Les couvrir de discrédit pour tenter d’empêcher leur possible retour au pouvoir, car ils bénéficient tous de fortes cotes de popularité. (...)
Équateur : La destruction et le chaos produits par le néolibéralisme, l’inexistence de l’État et la corruption généralisée
L’iniquité et les inégalités sociales ont augmenté ostensiblement à cause de l’application de mesures néolibérales et de la corruption, généralisée… Aujourd’hui, les principales villes équatoriennes comme Guayaquil, Quito, Cuenca et Esmeraldas vivent dans la panique face à la situation d’insécurité qui a affecté, à outre, leurs économies respectives de façon notable. En définitive, un pays sans direction, soumis à la narco-violence.
Après les réussites sociale et économique obtenues pendant sous le mandat du (...)
Équateur : nouvelle alerte sur les attaques contre le processus électoral
Le mouvement politique Union pour l’Espoir (UNES), de l’Équateur, a alerté aujourd’hui le pays et la communauté internationale de nouveaux actes d’ingérence et d’attaques contre le processus électoral en cours. Dans un communiqué, l’organisation progressiste qui participera au second tour des élections présidentielles le 11 avril prochain a précisé que l’objectif est de saboter la campagne de son candidat à la présidence Andrés Arauz et d’attenter contre lui.
À cet égard, il a averti que la veille, la Vice (...)
Amérique Latine en Résistance : Équateur sans loi
Les gros titres sur l’Équateur dans la presse internationale se sont concentrés sur un seul thème : l’(in)sécurité. Les nouvelles parlaient d’émeutes dans les prisons, de l’expansion de groupes armés et même de l’assassinat d’un candidat présidentiel.
Cependant, cette crise a connu une nouvelle vague de violence début janvier lorsque des bandes criminelles ont pris le contrôle de centres pénitentiaires et parvinrent à s’évader dans certains cas. Un groupe est même parvenu à prendre des otages dans les (...)
Equateur : Annonce de la première manifestation indigène contre Noboa
L’augmentation de l’insécurité dans les communautés et l’éventuelle augmentation des impôts ont conduit les indigènes de Cotopaxi à organiser la première manifestation contre le gouvernement le 9 février.
Le Mouvement Indigène et Paysan de Cotopaxi (MICC) a appelé à la première marche pacifique contre le gouvernement équatorien de Daniel Noboa pour ce vendredi 9 février.
La mobilisation se prépare en raison de l’augmentation de l’insécurité dans les communautés et du rejet de l’éventuelle augmentation des (...)
Equateur : la dernière trahision
L’Équateur traverse actuellement sa crise politique la plus aigüe de la période récente. Le président Lenín Moreno a essayé d’appliquer un « pack » néolibéral, recommandé par le Fond Monétaire International, achevant ainsi sa trahison à la gestion de Rafael Correa (que Moreno avait promis de poursuivre).
En deux ans et demi de gouvernement, Moreno est devenu de plus en plus un allié de la droite nationale et étrangère, s’attaquant à des organismes d’intégration tels que l’UNASUR et soutenant la politique (...)
Équateur : Le félon, le socialiste, le banquier et...
Le 7 février 2021, un peu plus de 13 millions d’Équatoriens se sont rendus aux urnes pour choisir entre 16 candidats à la présidence de la République et élire 137 parlementaires et 5 députés andins. D’emblée, et sans contestation possible, l’économiste socialiste Andrés Arauz (Union pour l’espérance ; UNES), soutenu par l’ex-président et figure de la gauche latino-américaine Rafael Correa, a été déclaré vainqueur du premier tour avec 32,72 % des voix.
Annoncé prématurément de quatre manières différentes – un (...)
Équateur : Yaku Perez, "l’éco-socialisme indigéniste" au service de la CIA
Le candidat équatorien à la présidence, Yaku Perez, a soutenu des coups d’État en Bolivie, au Brésil, au Venezuela et au Nicaragua. La campagne de son parti écologiste Pachakutik, soutenu par les États-Unis et supposé "de gauche", est promue par des lobbyistes d’entreprise de droite.
L’élection présidentielle du 7 février en Équateur s’est terminée sur une surprise : le décompte rapide publié par le Conseil national électoral du pays semblait montrer qu’un candidat peu connu nommé Yaku Pérez Guartambel (...)
La commune de Quito : crise et insurrection en Équateur
Depuis le début du mois d’octobre, un ample mouvement social secoue l’Équateur suite au retrait, par le gouvernement de l’actuel président Lenin Moreno, de subventions permettant de stabiliser le prix de l’essence, provoquant une forte inflation. Le mouvement s’est vite transformé en la plus grande révolte que le pays a connu ces dernières années. Des indiens venus de toutes les régions du pays ont investi la capitale, Quito, et ont occupé le Parlement. Le gouvernement a décrété l’État d’urgence et a (...)
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