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A quoi et à qui servent les provocations fascistes ?

La dialectique liberticide

dimanche 2 décembre 2018 par le billet de Canaille le Rouge

Alerte : Suite à la mise en ligne d’une photo de tireur d’élite le 01/12/2018 près de l’arc de triomphe. (voir à la fin de l’article). Confirmation par France info.
Lire les questions que cela pose ! [1]

Veille pratique de la bourgeoisie française, héritage de l’état monarchique totalitaire, quand son ordre social est menacé, faire donner ses sbires et nervis pour justifier la mise en place d’un cadre ultra répressif et en user contre le mouvement populaire.

Au besoin provoquer les évènements et grâce maintenant à l’hyper médiatisation de la vie quotidienne, leur donner le plus grand retentissement possible, s’appuyer sur le rejet de ce que portent les images pour justifier les mesures annoncées avec effet de manches et de mentons .

Devant la monté de la colère et pour empêcher toutes conjonctions pouvant ouvrir une piste d’issue politique par l’intervention populaire de masse, pour la bourgeoisie française, de tout temps, tout est bon. Quand, telle qu’à Bordeaux, Toulouse, Paris, Lille ou ailleurs cette conjonction se produit ou progresse, vite, terroriser par l’emploi de la violence policière. Et pour cela il faut un déclencheur à la hauteur du besoin de répression.

Là où c’est possible, baliser le terrain par les provocations.

Mais devant l’enjeu, avec ses gens, ceux que la bourgeoisie s’est assurée de totalement maitriser ; donc ressortir ses cadres de l’extrême droite raciste, fasciste, son armée de réserve qui gravite autour des traditionalistes, des groupes néo nazis intégristes les nervis de l’action française gardés au chaud, des corpos des facs de droits et d’économie, et dont les beaux quartier savent assurer le renouvellement.

Chacun aura noté le phrasé délié et châtié de nombre des interviewé.e.s casqué.e.s, masqué.e.s, équipé.e.s au "top tech" du hooliganisme BCBG, confirmant que les pillages et voies de faits n’étaient pas des actes issues des banlieues populaires ou de l’est parisien.
Légende photo : Et après cela, ils osent chanter la Marseillaise ! toujours "la gueuse" dans le collimateur"
(les dégâts causé à coup de massettes et de haches sous l’arc de triomphe).

Cette façon d’occuper le triangle Auteuil-Neully-Passy confirme.

Plus facile de déborder en terrain connu assurant des replis (les Gilets Jaunes venant d’ailleurs étant sanctuarisés par les forces de l’ordre loin de l’étoile et des avenues rayonnantes ce qui, sauf individualités marginalisées, les disculpe dans leur masse des responsabilités que les chiens de garde médiatiques tentent depuis hier soir de leur faire endosser.

La sortie dimanche soir sur les plateaux TV du Vidocq de Beauvau vient comme point d’orgue du dispositif : "Nous étudierons toutes les procédures qui nous permettront de sécuriser plus encore", a assuré Christophe Castaner. "Tout ce qui permettra de sécuriser plus, moi je n’ai pas de tabou. Je suis prêt à tout regarder". C’est sur l’instauration de l’état d’urgence que se répand le Maréchal des chaussettes à clous.

La frange la plus réactionnaire de la police dont nombre des rejetons devaient se trouver de l’autre doté de la dialectique provocatrice d’approuver et de surenchérir en exigeant l’appel à l’armée pour garder les bâtiments public. Cela porte un nom, c’est d’un appel au putsch et à la suspension des garanties républicaines qu’il s’agit.

Parions qu’outre les échanges qui se tiennent entre Beauvau, Balard, Matignon et l’Élysée, Paris, Bonn et Bruxelles réfléchissent comme déjà vu par ailleurs à sortir ce fameux Eurocorps pour faire face à toute atteinte à l’espace de concurrence libre et non faussée assurant les profits et les conditions de leur extraction pour gaver la caque à rente.

Les fascistes à l’œuvre hier ont été envoyés pour permettre cela.

Salaires, pensions, impôts, services publics, pouvoir d’achat c’est le fond de l’affrontement de classe qui explose à la figure du capital. Et aucune force politique pour poser ainsi l’équation et se mettre en mouvement pour la résoudre avec les victimes du système.

La colère et l’absence d’outil politique pour l’aider à s’exprimer et à gagner par la construction d’une alternative politique laisse ouverte la porte à toutes les opérations ultra-réactionnaires y compris les pires.

La responsabilité du mouvement syndical, son calme déterminé et offensif, l’action de la CGT et, partout où cela s’est produit, des autres organisations syndicales et démocratiques a démontré hier sa maturité et sa capacité à faire converger les contenus revendicatifs et isoler les factieux. C’est à saluer comme point d’appuis et piste de construction d’une opposition aux manœuvres de la réaction.

Bien malin devant cette configuration aussi dangereuse qu’inédite qui pourra annoncer vers quoi nous allons. Une chose est sur, le recours à des provocations de ce type montre un capital aux abois devant une colère populaire démunie des outils politiques indispensables pour qu’elle trouve une issue lui répondant positivement.

Et dire que le parti qui s’est fondé il y a un siècle pour cela, sort au même moment d’un congrès qui n’a pas pris de temps de voir cette situation tant les dosages de ses structures lui importait plus qu’à quoi, s’il était fidèle aux choix de Tours, il pouvait servir.

Nous en sommes là.

Preuve de la préméditation cette vidéo :

Les snipers en poste sur les toits autour de l’arc de Triomphe signe la complicité du pouvoir et des hooligans à rollex d’extrême droite. Qui sur ces toits ? GIGN ? CIPN ? unités spécialisées d’autres origines ? Philippe et son joueur de poker doivent s’expliquer.

Découvrir la vidéo Ici https://www.youtube.com/watch?v=omw....
Sauf que la légende est fausse : pas depuis mais vers l’arc Triomphe, les gilet jaune sur la chaussés confirme la date


[1France info et Le Monde confirment donc ce que disait Canaille le Rouge et l’ANC ce matin.
A partir de quelle autorisation ( débattue où et quand avec la représentation nationale ?) de telles pratiques de type état de siège peuvent-elle être mises en œuvre dans un pays dit sous état de droit ?
Sous quel commandement ces hommes opèrent-ils ? A quelles occasions ce dispositif est-il déployé ?
Les élu.e.s "correspondants défense" des collectivités territoriales ont-elle-ils connaissance de ces dispositions et de leurs modalités d’application sur le territoire de leur mandat ?
Ces faits sont suffisamment graves pour que la représentation nationale exige une commission d’enquête parlementaire dont les débats doivent être publics et diffusés.
Toutes les organisations et associations à même d’organiser des manifestations publiques sont en droit d’accéder aux textes et circulaires régissant de telles pratiques.

   

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