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L’œuvre négative du colonialisme français en Kanaky : Une tentative de génocide par substitution

lundi 30 avril 2018 par Saïd Bouamama

La date du référendum d’autodétermination de la Kanaky [1] est enfin fixée au 4 novembre 2018. Ce référendum obtenu par les accords de Nouméa de 1998 a connu de nombreuses péripéties : conflit sur la composition du corps électoral avec l’exclusion de 25 000 électeurs kanak, conflit sur la formulation de la question posée avec la tentative d’imposer en implicite une élimination de la perspective d’une indépendance totale [2], nomination de Manuel Valls comme président d’une « mission d’information sur la Nouvelle-Calédonie » et déclarations publiques anti-indépendantistes de celui-ci, etc.

L’histoire longue et récente de l’archipel souligne son importance économique et stratégique pour le colonialisme français. Celui-ci mettra tout en œuvre pour maintenir sa mainmise sur cette colonie de peuplement dans laquelle a été tentée une tentative de génocide par substitution. Résumant l’attitude de l’État français devant le comité de décolonisation des Nations-Unies, Roch Wamytan président du groupe UC-FLNKS et nationalistes au congrès de Nouvelle-Calédonie déclare ainsi en mai 2015 : « sous couvert de démocratie, nous pouvons déceler des manœuvres d’un Etat tentant d’assurer sa domination tout en faisant bonne figure devant la communauté internationale [3]. »

L’histoire longue d’une colonie de peuplement

« Je soussigné, Auguste Febvrier-Despointes, contre-amiral, commandant en Chef des Forces Navales Françaises dans la Mer Pacifique, agissant d’après les ordres de mon Gouvernement, déclare prendre possession de l’île de la Nouvelle-Calédonie et de ses dépendances au nom de S.M. Napoléon III, Empereur des Français.

En conséquence, le pavillon français est arboré sur ladite île de Nouvelle-Calédonie qui, à compter de ce jour 24 septembre 1853, devient, ainsi que ses dépendances, colonie française [4] ». C’est par ces mots que la France napoléonienne annexe « l’île et ses dépendances » avant d’en faire de même et avec des termes similaires pour l’île des Pins quelques jours plus tard, le 29 septembre.

Dès ses débuts l’annexion revêt une dimension stratégique pour le colonialisme français que relance Napoléon III dès son arrivée au pouvoir. Il s’agit de développer la présence militaire française dans le pacifique face à une Angleterre quasi-hégémonique dans la région. Contrairement à ce qui est fréquemment affirmé, ce n’est pas le seul besoin d’une nouvelle « colonie pénitentiaire » pour éloigner de France les bagnards et opposants politiques, qui est la cause réelle de la colonisation de l’archipel mais bien la rivalité entre les deux premières puissances industrielles pour la domination du monde. Voici comment la chercheuse en sciences politiques spécialiste du pacifique Sud, Nathalie Mrgudovic, résume ce qu’elle appelle « les premiers fondements de la présence française dans la région » :

Ceux-ci s’inscrivaient alors directement dans un climat de rivalité avec la Grande-Bretagne. Il s’agissait en effet pour la France d’affirmer sa puissance, essentiellement par l’expansion coloniale. La prise de possession des îles Marquises et l’instauration d’un protectorat sur Tahiti en 1842 constituèrent ainsi les premières étapes d’une politique de présence que la France poursuivie en Nouvelle-Calédonie, à Wallis et Futuna pour s’achever en 1906 aux Nouvelles-Hébrides avec la mise en place d’un Condominium franco-britannique [5].

Dès le début le modèle choisi est celui d’une colonisation de peuplement basée sur la disparition progressive des indigènes et leur remplacement par une population européenne. La « Nouvelle-Calédonie » est destinée dans de nombreux discours et projets de l’époque à devenir « l’Australie de la France » avec le même sort pour les kanak que celui imposé aux aborigènes.

Voici par exemple ce que propose le « projet de colonisation » du capitaine au long cours Maximilien de Las Cazas en 1855 : « Il faut laisser grande ouverte la porte à l’immigration en répandant le bruit que la colonie regorge d’or. De la sorte nous drainerons vers notre jeune possession océanienne une partie du courant d’hommes qui a déversé tant de richesses sur les territoires anglais d’outre-mer. Quelques-uns de ceux-ci risquent de se faire dévorer ? La belle affaire, on ne colonise pas avec des enfants de chœur ! [6] »

L’ouverture du bagne en 1864 s’inscrit dans cette volonté de peupler la nouvelle colonie par des européens. L’éloignement de la nouvelle colonie limite en effet fortement à l’époque un peuplement colonial sur la base du volontariat. La colonie pénitentiaire se dote d’une « vocation « humanitaire » où les déportés doivent trouver une forme de rédemption par le travail [7] ». Le peuplement colonial par des volontaires ou par des anciens bagnards sur une vaste échelle suppose logiquement une politique d’expropriation terrienne des indigènes. Ceux-ci seront tout simplement refoulés puis enfermés dans des réserves closes et soumis au régime d’exception du « code de l’indigénat » qui restera en vigueur jusque 1946.

Ce régime leur interdit de quitter le territoire des réserves, les prive de la citoyenneté française et de tous les droits civiques et les exclut du droit commun. Les Kanak ne peuvent sortir des réserves que pour s’acquitter de l’impôt de capitation et du travail obligatoire au profit des colons et du territoire (arrêté du 6 mai 1871 et du 6 mars 1876). C’est le service des Affaires indigènes, davantage fait pour contrôler et tenir en respect les Kanak que pour œuvrer en leur faveur, qui est chargé de l’application de cette réglementation. Ce sont d’ailleurs les gendarmes qui représentent les Affaires indigènes au sein des tribus [8].

Le coût humain est bien entendu énorme. Si les données manquent pour avoir une vision précise de l’hécatombe, cette dernière est néanmoins incontestable. « L’Île principale de la Nouvelle-Calédonie comptait au moins 100 000 habitants en 1800 ; un siècle plus tard, on n’en recense plus que le tiers » avance une publication de l’UNESCO [ix]. « Entre 1880 et 1920, on passe de 40 000 à 27 000 indigènes [9] » complète le chercheur en science politique Eric Soriano [10]. Il faudra attendre la décennie 30 pour qu’un redressement démographique kanak commence à se faire jour : « La population mélanésienne continua de diminuer. Le recensement de 1901 ne dénombrait plus que 28 800 Mélanésiens, niveau qui sera conservé jusqu’en 1936, avant que la population ne recommence à croître appréciablement [11]. »

Si les immigrés volontaires et les libérés du bagne augmentent quantitativement dans la population de la colonie, cette hausse est insuffisante pour mettre en minorité les kanak. « En dépit de politiques d’encouragement de l’immigration, en 1901, il y avait seulement 14 200 Européens pour 27 100 Mélanésiens [12] » résume le géographe Gilles Pestaña. L’encouragement de l’immigration élargira sa sphère en faisant appel, non plus seulement aux français mais aussi aux autres européens, aux asiatiques, aux polynésiens. La mise en exploitation du Nickel à partir de la fin du XIXe siècle accroit encore ce processus.

Pour assurer l’exploitation des mines, les propriétaires ont besoin d’une main d’œuvre qui n’existe pas en Nouvelle-Calédonie. Les colons français sont trop rares, ou trop chers, pour une activité qui nécessite de nombreux bras. Quant aux Kanak, ils déplorent cette exploitation du sous-sol, l’une des demeures des ancêtres, et sont encore peu intéressés par les paiements en numéraire. Il faut donc en chercher à l’extérieur du pays. Pendant un siècle, des milliers d’ouvriers venus d’Asie, d’Europe et de Polynésie sont employés sur les mines. […] Par les importants mouvements migratoires qu’elle a engendrés, l’industrie minière est en grande partie à l’origine de la riche diversité ethnique de la population calédonienne [13].

« Planter du blanc »

Le peuple kanak ne reste bien entendu pas passif face à cette oppression et cette violence coloniale. La résistance fut multiforme allant du refus du salariat dans les mines de nickel à la préservation de l’identité et des langues kanak en passant par le refus du christianisme, par des révoltes localisées récurrentes et par deux grandes insurrections en 1878 et en 1917. Entre la « prise de possession » française de 1853 et la grande insurrection de 1878, on compte 25 soulèvements armés localisés contre Le colonisateur. A l’origine de ces révoltes se trouve, bien entendu, la question de la spoliation terrienne : « En Nouvelle Calédonie, la terre devient vite un enjeu central […] En avril suivant (1856), le gouvernement français institue le régime des concessions qui réserve aux Kanak un dixième des terres. […] Dès lors et jusqu’en 1917, la question foncière suscite des tensions et des révoltes régulières des populations kanak [14] » résume l’historienne Sarah Mohamed-Gaillard.

La continuité de la résistance kanak à la colonisation et la multiplicité de ses formes reflètent la recherche d’une opposition efficace à un ennemi disposant de moyens techniques militaires sans commune mesures avec les armes des guerriers kanak. Cette recherche inscrite dans la durée finie, comme dans de nombreuses autres colonies, par déclencher un processus de construction nationale. Les révoltes de 1878 et de 1917 sont par leurs ampleurs des indicateurs de cette construction nationale suscitée par les limites des révoltes limitées au clan.

Analysant la grande insurrection de 1878 l’économiste et historienne Roselène Dousset-Leenhardt constate qu’ « à l’intérieur d’un vaste périmètre, de multiples tribus étaient entrées simultanément en action, ce qui impliquait la mise en œuvre d’un plan décidé à l’avance [15] ». Elle caractérise à juste titre ces faits comme des signes d’une « conscience collective » qui conduit les kanak de la plainte d’une tribu auprès des autorités coloniales, à l’insurrection générale en passant par la révolte localisée.

Pour 1878 la révolte dure plus de dix mois faisant 200 victimes parmi les colons et 1200 parmi les kanak. La répression de l’insurrection de 1878 est impitoyable avec les mêmes constantes de « pacifications » que dans de nombreuses autres colonies : récoltes et villages incendiés, exécutions des prisonniers, déportation des chefs puis des tribus, etc. Le dirigeant de l’insurrection, le chef Ataï, est décapité et sa tête envoyée à Paris au musée d’ethnographie en 1879. Une fameuse prime militaire suffit à résumer la violence de la répression : « En 1878, une prime était donnée pour chaque paire d’oreilles de soi-disant rebelle tué. Comme les soldats apportaient des oreilles de femmes et d’enfants, on édicta qu’il faudrait apporter les têtes et l’on tint état de ces macabres pièces à conviction [16] » rappelle l’ethnologue Jean Guiart.

La répression s’accompagne d’une nouvelle dépossession des terres que l’officier français Henri Laurent Rivière, un des responsables de la répression de l’insurrection, résume comme suit : « le gouverneur voulait que les canaques à qui l’on faisait grâce de la vie, abandonnassent l’arrondissement et fussent transportés soit à l’île des Pins, soit aux îles Bélep, dans le Nord. Non seulement cela supprimait les indigènes, mais nous donnait une quantité considérable de terres fertiles [17]. » Au total plus de 1500 kanak sont déportés dont certains vers la lointaine Tahiti [18].

En 1917 une nouvelle insurrection de grande ampleur dirigée par les chefs Noël et Bouarate dans le nord de la Grande Terre éclate et s’étend rapidement à l’ensemble de la colonie. Si un des déclencheurs est le refus de l’enrôlement forcé dans l’armée française, la cause est sans contexte la situation coloniale en général et la spoliation des terres en particulier. La réponse est une nouvelle fois la répression aveugle avec des mêmes primes à l’assassinat qu’en 1878 avec toutefois un montant réévalué : « En 1917, à la dernière rébellion, la prime était de 20 F pour un prisonnier et de 25 F pour un mélanésien mort ! [19] »

En 1878 comme en 1917 le bilan tiré par l’État colonial français reste le même : encourager une immigration nouvelle pour rendre les kanak minoritaires en Kanaky. Les indépendances des pays du Maghreb sont l’occasion d’installer de nombreux pieds noirs. S’ils sont 2600 à faire souche « en essayant d’imposer certaines idées », un projet gouvernemental « prévoyant en 1963 de faire venir 10 000 pieds noirs a été refusé par l’Assemblée territoriale [20] ». Jusqu’à aujourd’hui cette constante de la politique française sera régulièrement réaffirmée. Il s’agit de « Planter du blanc » pour reprendre une expression du maire colonialiste de Nouméa Roger Laroque en 1970. Deux ans plus tard c’est au tour du premier ministre Pierre Mesmer de résumer comme suit la stratégie coloniale française.

"La Nouvelle-Calédonie, colonie de peuplement, bien que vouée à la bigarrure multiraciale, est probablement le dernier territoire tropical non indépendant au monde où un pays développé puisse faire émigrer ses ressortissants (…). La présence française ne peut être menacée que par une revendication nationaliste de populations autochtones (…), l’immigration massive de citoyens français métropolitains ou originaires des DOM devrait permettre d’éviter ce danger (…). A long terme, la revendication nationaliste autochtone ne sera évitée que si les communautés non originaires du Pacifique représentent une masse démographique majoritaire. Il va de soi qu’on n’obtiendra aucun effet démographique à long terme sans immigration systématique de femmes et d’enfants (…). Sans qu’il soit besoin de textes, l’administration peut y veiller (…). Le succès de cette entreprise indispensable au maintien de positions françaises à l’est de Suez dépend de notre aptitude à réussir, enfin, après tant d’échecs dans notre histoire, une opération de peuplement outre-mer" [21].

Les Kanak qui représentaient 51.1 % de la population en 1956, chutent à 46 % en 1969 et à 42.4 % en 1983, avant de remonter à 44 % en 1996 [22]. Le mouvement s’accélère encore par la suite avec l’installation de « 14 000 « métros » entre 2000 et 2004 [23] ». Pour la période 2004-2009 une étude de l’INSEE résume comme suit la situation : « Ainsi, entre 2004 et 2009, 18 500 personnes nées hors de la Nouvelle-Calédonie s’y sont installées ; elles sont originaires de métropole pour la plupart (75,5 %), mais aussi de l’étranger (17,3 %), de Wallis et Futuna (4,9 %) ou de Polynésie française (2,3 %) [24]. » Le dernier recensement daté de 2014 visibilise les résultats de ces décennies de politique de colonisation de peuplement, à savoir, la mise en minorité des kanak en Kanaky : 39 % de la population déclarent être kanak, 27 % être européens, 8 % être Wallisiens et Futuniens, 6 % être d’une autre communauté (Tahitiens, indonésiens, vietnamien), etc. [25].

Le second héritage de ces décennies de colonisation de peuplement est une composition de la population très différente d’une île à l’autre. Selon les chiffres du recensement de 2014, 94 % de la population des îles Loyauté est kanak, 70 % de celle de la province Nord et seulement 26 % en province Sud [26]. Ces différences de peuplement laissent ouverte l’hypothèse d’un processus « à la Mayotte » pour se maintenir à tout prix dans la région.

« Bloc de Nickel » et « maritimisation »

Il fallait rappeler tous ces chiffres pour mettre en exergue l’ampleur des intérêts en jeu. La détermination à garder la Kanaky française correspond en effet à des enjeux économiques et géostratégiques importants. Sur le plan économique l’importance des ressources en nickel peut se décrire comme suit en 2013 : « La Nouvelle-Calédonie regorge de ressources en nickel […] : 10 % de la superficie du territoire en contient, soit 20 % des réserves mondiales prouvées, voire 40 % des réserves estimées pour les plus optimistes. L’île est donc « un bloc de nickel » : 7.5 millions de tonnes de minerai brut extraites chaque année et 45 000 tonnes de ferro-nickel transformées (9 % de la production de la planète, soit le 5e rang mondial [27]. »

Lire la suite de l’articleIci.

Pour info les conclusions de Said Bouamama :

Telles sont les conditions de préparation du référendum de novembre prochain. Après une colonisation de peuplement poursuivie de manière volontariste depuis des décennies, après trente ans d’accords révélant la logique de l’Etat français visant à gagner du temps pour imposer l’abandon de la logique de l’indépendance au profit d’une logique de reconnaissance des « droits du peuple autochtone », après la tentative d’éliminer 25 000 électeurs kanak de la liste électorale, etc., c’est dans des conditions particulièrement défavorables pour le peuple kanak que se déroulera le référendum. Les intérêts économiques et géostratégiques français sont tels que l’Etat français mettra tout en œuvre pour maintenir sa domination sur la Kanaky. Cette situation s’explique par le rapport des forces particulièrement inégal entre une puissance impérialistes et un petit peuple. Dans ce rapport des forces la faiblesse de l’anticolonialisme en France joue en défaveur des kanak. Avec fraude ou pas l’échec du « Oui » à l’indépendance que prépare l’Etat français ne peut que susciter la colère d’une jeunesse kanak qui attend depuis trois décennies cette échéance de l’indépendance. Il sera trop simple alors de déplorer le recourt à des actes violents


Voir en ligne : https://bouamamas.wordpress.com/201...


[1Nous utilisons le terme « Kanaky » qui est le terme choisi par toutes les organisations indépendantistes depuis 1977.

[2La question définitivement adoptée après des négociations difficiles est la suivante : « Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ? ».

[3Intervention de Roch Wamytam, président du groupe UC-FLNKS et nationalistes au Congrès de Nouvelle-Calédonie, au séminaire caribéen régional du comité spécial de décolonisation des Nations Unies de Managua en mai 2015, http://www.un.org/en/decolonization/pdf/DP.7%20(R.%20Wamytan).pdf, consulté le 6 avril 2018 à 11 h 42.

[4Yve Person, La Nouvelle-Calédonie et l’Europe. De la découverte, 1774, à la fondation de Nouméa,1854, Nouvelles Editions Latines, Paris, 1953, p. 212.

[5Nathalie Mrgudovic, La France dans le Pacifique sud : les enjeux de la puissance, L’Harmattan, Paris, 2008, p. 31.

[6Cité dans Jacqueline Sénés, La vie quotidienne en Nouvelle-Calédonie de 1850 à nos jours, Journal de la Société des Océanistes, n° 36, septembre 1972, p. 199.

[7Claire Laux, Le Pacifique aux XXVIIIe et XIXe siècle, une confrontation franco-britannique. Enjeu colonial et rivalité géopolitique (1763-1914), Karthala, Paris, 2011, p. 153

[8Isabelle Leblic, Les Kanak face au développement. La voie étroite, Grenoble, Presses universitaires de Grenoble, 1993, p. 27.

[9Ali Moussa Iye et Khadija Touré (coord.), Histoire de l’humanité, volume 6, éditions de l’UNESCO, Paris, 2008, p. 1388.

[10Eric Soriano, la fin des indigènes en Nouvelle-Calédonie : le colonial à l’épreuve du politique 1946-1976, Karthala, Paris, 2013, p. 20.

[11Jean-Louis Rallu, La population de la Nouvelle-Calédonie, Revue Population, année 1985, n° 4-5, p. 725.

[12Gilles Pestaña, Du spectre du dépeuplement à celui de l’indépendance. Enjeux et représentations des dynamiques démographiques des espaces ruraux de Nouvelle-Calédonie, Espace, populations et sociétés, 2015/3 – 2016/1.

[13Anne Pitoiset, Le nickel en Nouvelle-Calédonie, Maison de la Nouvelle-Calédonie, Paris, 2016, p. 8 et 11.

[14Sarah Mohamed-Gaillard, Histoire de l’Océanie : de la fin du XVIIIe siècle à nos jours, Armand Colin, Paris, 2015.

[15Roselène Dousset–Leenhardt, Terre natale, terre d’exil, Maisonneuve et Larose, Paris, 1976, p. 124.

[16Jean Guiart, Bantoustans en Nouvelle-Calédonie, Droit et Liberté, n° 371, juillet-août 1978, p. 14.

[17Henri Laurent Rivière, Souvenirs de la Nouvelle-Calédonie : l’insurrection canaque, Editions du Pacifique, Paris, 1881, p. 259.

[18Eddy Wadrawane, Frédéric Angleviel, La Nouvelle-Calédonie : les Kanaks et l’histoire, volume 2, Les Indes savantes, Paris, 2008, p. 169.

[19Jean Guiart, Bantoustans en Nouvelle-Calédonie, op. cit., p. 14.

[20Catherine C Laurent, Les Calédoniens. Lignes de vie d’un peuple, Atelier Henry Dougier, Paris, 2017.

[21Pierre Messmer, Lettre au secrétaire d’Etat aux DOM-TOM, in Claude Gabriel, Claude Jacquin, Vincent Kermel, Nouvelle Calédonie, la révolte kanake, La Brèche, Paris, 1985, p. 51.

[22Jean-Loup Vivier, Calédonie, l’heure des choix, L’Harmattan, Paris, 2009, p. 22.

[23Xavier Ternisien, Les « métros » débarquent sur le Caillou, Le Monde du 19 avril 2008, http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/04/19/les-metros-debarquent-a-noumea_1035978_3224.html, consulté le 13 avril 2018 à 10 h 12.

[24Pascal Rivoilan et David Broustet, Recensement de la population en Nouvelle-Calédonie en 2009, https://www.insee.fr/fr/statistiques/1281138, consulté le 13 avril 2018 à 10 h 30.

[25Pascal Rivoilan et David Broustet, Recensement de la population en Nouvelle-Calédonie en 2014, https://www.insee.fr/fr/statistiques/1560282, consulté le 13 avril 2018 à 10 h 45.

[26Ibid.

[27L’économie bleue en Nouvelle-Calédonie. Un levier de croissance à actionner, IEOM, Note expresse, n° 185, mars 2016, p. 2.

   

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