La manifestation du jour...

Une précision : nous étions bien dans cette manif, mais n’avons pas été témoins de ça [1], car on est sorti à l’avant du cortège, il y avait un monde énorme, et ça avançait lentement.

Une remarque : on a distribué des autocollants du PRCF (Pôle de renaissance communiste) avec écrit : RESISTANCE et, bien visible, la faucille et le marteau. A notre grande surprise, la plupart des manifestants les prenaient avec empressement, en réclamaient, se les collaient sur eux, ou les gardaient dans la poche "pour coller chez eux".
On avait du mal à suivre tellement on nous en prenait. On les distribuait à la pelle.

Beaucoup de jeunes dans le défilé, et naturellement des plus âgés, une atmosphère fraternelle, confiante (ce que ne montrent pas les images où les CRS se déchaînent, mais ça se passe plus loin). Il y avait aussi pas mal de parents avec leurs enfants, souvent petits (ça faisait longtemps).

Contrairement aux manifestants payés et instrumentalisés par Soros et la CIA à Tbilissi ou ailleurs, nous ne sommes pas armés et ne lançons pas de cocktails Molotov (avec la bénédiction de l’UE et de Borrell).

Par contre, pas mal de panneaux personnels avec des slogans personnels, tantôt plein d’humour, tantôt historiques (références à Ambroise Croizat, le ministre communiste du Travail à la Libération, l’initiateur de la Sécu, à la Commune, voire à la guillotine qui aurait un bon usage...le 49.3 était souvent cité : "La guerre du 49.3 aura lieu").

Beaucoup de professions différentes et de corps de métier : et même les pompiers. Des cégétistes de Total. Des profs... Une foule très compacte : impossible de bouger pendant de longs moments, serrés comme des sardines.

Le problème qui se pose est que l’UE sait que la France est un pays emblématique pour les luttes sociales, avec son histoire. Si Macron tient bon, l’UE pourra continuer sa politique de régression sociale, de répression du mouvement social qui sera de toute façon plus aisément contrôlable, sa casse des droits, des retraites aussi bien en âge qu’en montant (le but essentiel), de la Santé, du Service public...

Donc Macron, la marionnette des milieux atlantistes d’affaire, a l’injonction de ne pas céder, sinon le Patronat lui fera les gros yeux et il n’aura plus droit à ses soirées mondaines de débauchés avec ses mignons, il en sera très malheureux et sa Brigitte JM peut-être même menacera de le quitter : c’est terrible pour lui, le pauvre !

Ce qui fait qu’il n’est pas question de céder.

Par ailleurs, les syndicats et organisations jouent leur regain de légitimité, après toutes les trahisons, les dernières comprenant le "pass", le Pfizer et les 413 milliards d’euros et les armes envoyés aux Ukronazis pour liquider le prolétariat ukrainien (et le russe, indirectement - c’était aussi un but).