Notre force nucléaire : une défense « TOUS AZIMUTS » contre tout ennemi d’où qu’il vienne, de l’Ouest comme de l’Est

Cette orientation neutraliste, et d’autres attitudes concernant l’indépendance de la France, firent de De Gaulle un ennemi juré de Washington, qui multiplia diverses actions, publiques et clandestines, contre l’ancien chef de la France libre.

La volte-face opérée par l’actuel locataire de l’Élysée, en mettant la force de frappe française « au service de l’Europe », confirme les prises les positions du Chef de l’État en faveur d’une France intégrée, tel un land, au sein de l’Union européenne fédérale, orientation proposée par Macron dans son célèbre discours de la Sorbonne.

Ce qui inquiète aujourd’hui dans les déclarations présidentielles, ce sont les références au conflit en Ukraine, dans laquelle la France prend part avec ses livraisons d’armes aux autorités de Kiev, et l’apport de ses formateurs militaires, dans la guerre par procuration que les États-Unis et l’Union européenne mènent à la Russie.

Emmanuel Macron, en proposant d’intégrer la force de frappe française au dispositif militaire européen, fait monter les enchères d’un cran dans une perspective de guerre généralisée contre Moscou, où la France serait ainsi directement impliquée et menacée dans sa survie.

De cette situation, les Français ne veulent pas.

Ceux-ci payent déjà à un taux très élevé la co-belligérance dans laquelle s’est placée notre pays, avec les sanctions décrétées contre la Russie, et la masse d’armes livrées à l’Ukraine, dont les fruits vénéneux se nomment « prix de l’énergie », « inflation » dévorante, et davantage de misère pour plus de 9 millions de pauvres de nos zones périphériques et de désert social, que compte la France.

Celle-ci n’est pas attaquée.

Elle n’a pas d’ennemis qui menacent sa sécurité.

Et comme dit Scapin de notre bon Molière :

« Qu’allaient-ils faire dans cette galère ? »