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Les luttes en France

mardi 5 juillet 2022 par Communistes/Unité CGT

Cheminots : Appel à la grève le 6 juillet !

Les Fédérations syndicales CGT, UNSA ferroviaire, SUD-Rail, CFDT ont déposé une Demande de Concertation Immédiate commune sur la question des salaires et du pouvoir d’achat le 16 juin dernier.
La direction a refusé de recevoir les organisations syndicales dans le cadre de cette démarche, en renvoyant les échanges à des réunions bilatérales en cours.
Les fédérations syndicales engagées dans cette démarche dénoncent fermement cette position de refus du dialogue social, de mépris vis-à-vis des revendications des cheminots. Elles appellent à une grève nationale le 06 juillet 2022. L’UNSA attendait la réunion de son bureau fédéral pour prendre une décision de participation au mouvement.
Le contexte post pandémie et géostratégique, avec la guerre en Ukraine, entraîne une flambée des prix (essence, alimentation, énergie, etc.) inégalée depuis près de 40 ans.
L’inflation atteint des sommets depuis plusieurs mois. La hausse des prix a, en effet, continué à grimper en mai, à hauteur de 5,2 % sur un an, selon les derniers chiffres de l’Insee. Elle dépasse désormais les 5 % pour la première fois depuis septembre 1985 pour, selon les estimations, s’aggraver de près de 10 % d’ici à la fin de l’année 2022. En avril dernier, la hausse des prix atteignait 4,8 % sur un an, ce qui constituait déjà un record. Elle s’explique largement par l’accélération des prix de l’énergie (+27,8 % en mai), des services (+3,2 %), de l’alimentation (+4,3
%) et des produits manufacturés (+3 %).
En Angleterre a lieu une grève historique des cheminots britanniques pour gagner des hausses de salaires.
À l’instar de l’ensemble des salariés en France comme en Europe, les cheminots sont durement touchés par l’explosion de l’inflation, nous devons agir pour gagner des hausses de salaires.
Confrontés à une inflation croissante et à l’absence d’augmentation générale depuis 2014, les cheminots subissent un recul net et fort de leur pouvoir d’achat. La direction SNCF doit arrêter cette politique développant l’individualisation des salariés et la division sociale.

Les fédérations syndicales de cheminots CGT, SUD-Rail, CFDT et UNSA. en phase avec les réalités vécues par les cheminots, portent les exigences suivantes :

  • • Des mesures de rattrapage salariales de l’inflation et un report systématique de la hausse du SMIC sur l’ensemble de la grille ;
  • • Une augmentation générale des salaires et la revalorisation des primes de travail ;
  • • Une revalorisation de l’ensemble des allocations, gratifications et indemnités pour tenir compte de la hausse des prix ;
  • • Dans cette année particulière, au moins un rendez-vous salarial avant l’été et ensuite avant la fin de l’année. Une table ronde est prévue le 06 juillet, d’ores et déjà les fédérations syndicales CGT, SUD-Rail, CFDT et UNSA appellent les cheminots à la grève ce jour-là pour que la direction réponde positivement à nos légitimes revendications.
  • Le préavis de grève est déposé couvrant la période du 05 juillet 2022 19h00 au 07 juillet 2022 08h00. Ce préavis couvrira l’ensemble du personnel.

Orange : La machine à broyer est de retour !

La réalité, une nouvelle crise sociale existe dans l’entreprise. Trois suicides de salariés à Orange en l’espace de quelques semaines dans une entreprise au passé si douloureux et en plein procès en appel des suicides chez France Télécom.
INACCEPTABLE !!!
La parole des salariés en souffrance se libère... Déjà en 2009, c’est une grande enquête qui a révélé l’ampleur de la crise sociale et a permis de déboucher sur la signature de plusieurs accords sociaux et un plan d’embauche massif de CDI. Les salariés expriment à nouveau leur mal-être et leur souffrance au travail au travers des résultats de l’enquête CNPS et du rapport des médecins du travail particulièrement accablant pour Orange.
Tous les projets de restructurations, néfastes pour les salariés, doivent cesser immédiatement… Les salariés dénoncent un plan de réduction des coûts et des effectifs, causes de stress et de souffrance, issues du cadencement et de l’intensité des transformations et réorganisations, des multiples projets immobiliers, ils évoquent également les conséquences de la crise Covid et du télétravail forcé et de sa généralisation. Ils soulignent une complexification de leurs tâches qui augmentent à la fois leur charge de travail et leur charge mentale dont les impacts sur leur santé et leur sécurité sont de plus en plus forts. Pour la CGT, la santé et la sécurité des salariés, c’est la priorité ! Les salariés remontent de plus en plus de situations de fatigue, de stress et de mal-être au travail. Comme dans les boutiques, les salariés s’inquiètent pour leurs emplois et devant l’intensification des incivilités et agressions subies.
La reconnaissance du travail des salariés, c’est maintenant.
La CGT invite les salariés à une grande journée de mobilisation et d‘expressions en organisant des initiatives locales avec des prises de paroles partout où c’est possible.
L’humain n’est ni une marchandise ni un coût !
Mobilisons-nous massivement le 12 juillet sur tous les sites d’Orange pour faire entendre la voix des salariés.

Gournay-sur-Aronde (Oise) : Grève reconduite à la station de stockage de gaz et d’électricité !

Depuis mardi de la semaine dernière, les grévistes empêchent l’accès du site de Gournay-sur-Aronde aux entreprises extérieures.
Les salariés des IEG (Industries électriques et gazières), comme ceux du stockage de gaz naturel à Gournay-sur- Aronde, poursuivent leur bras de fer avec les employeurs du secteur. Les négociations, conduites mardi au siège des groupements patronaux Ufe (électricité)-UNEmIG (gaz), n’ont pas abouti.
« Alors que nous réclamons une hausse de 15 %, pour rattraper la perte de pouvoir d’achat depuis dix ans, les directions proposent une prime de 450 euros pour les bas salaires, avec de telles conditions que peu d’agents en profiteront, et une hausse de 0,7 % des salaires, à partir du 1er octobre, une avance sur l’augmentation de 1 %, prévue en janvier. Cela représenterait 15 euros par mois pour la plupart », détaille le délégué syndical CGT sur le site de Gournay. Et de juger : « C’est juste impossible ! »
Aussi le mouvement de grève a-t-il été reconduit. De nouvelles négociations de branche sont prévues « Les unions patronales ont par ailleurs ajouté un rendez-vous supplémentaire lundi 4 juillet. Aussi il se peut que la station de Gournay soit bloquée vendredi et peut-être même le week-end », annonce d’ores et déjà le syndicaliste. Depuis mardi, les grévistes empêchent l’accès du site aux entreprises extérieures, afin de ralentir le chantier mené sur le stockage et retarder d’autant l’injection de gaz, prévue à partir de la semaine prochaine. Cette reconstitution des réserves pour l’hiver, avec du gaz venu de la mer du Nord, est d’autant plus stratégique que la guerre entre l’Ukraine et la Russie se poursuit.

La direction de Storengy confirme le rendez-vous du 4 juillet. Et de préciser : « Le mouvement de grève se poursuit dans un certain nombre de sites. »

Marchecoul : Près de Nantes, les facteurs en colère font grève. (Voir photo)

Les facteurs et factrices de Machecoul-Saint-Même sont en grève depuis mercredi 29 juillet 2022. C’est une nouvelle organisation qui provoque ce mouvement.
Ils représentent les agents de la Poste de Machecoul-Saint-Même, La Marne, Paulx, Saint-Etienne-de-Mer-Morte et Villeneuve-en-Retz.
Le secrétaire de la CGT FAPTT 44, explique : Depuis hier, mardi 28 juin 2022, une nouvelle organisation est mise en place. Elle supprime deux positions de travail, soit deux tournées. Ces deux tournées sont réparties sur les autres tournées entraînant une augmentation de près de 200 boîtes aux lettres supplémentaires par tournée sans avoir de temps de travail supplémentaire.
« La Poste ne tient pas compte de l’augmentation du nombre d’habitants » De treize tournées, le centre ne dispose plus que de onze tournées.
À la Poste, tout est chronométré, « on a plus le temps d’être en contact avec les habitants. Il faut tout faire très vite. De plus en plus, nous sommes confrontés à des obligations de choix », expliquent-ils.
Ils poursuivent : On nous demande de privilégier les colis et les recommandés.
La demande est simple : Avoir un nombre de tournées suffisantes pour une distribution correcte du courrier dans de bonnes conditions de travail, en gardant la proximité avec les habitants.
D’autant que, comme le fait remarquer le délégué syndical, le nombre de courriers diminue, le nombre de colis augmente et le nombre de boîtes aux lettres aussi. La Poste ne tient pas compte de l’augmentation du nombre d’habitants, qui n’est pas des moindres.
Un autre désaccord vient amplifier la colère des postiers : On nous impose la prise d’une pause méridienne de 45 minutes, non rémunérée, permettant à notre employeur de supprimer la pause de 20 minutes rémunérée. Nous demandons que cette pause méridienne ne soit pas imposée et qu’elle soit prise au bon vouloir des facteurs.
Les revendications portent également sur l’embauche des personnes en contrat CDI GEL ( Groupement d’employeur logistique).
50 % du personnel de la Poste est intérimaire. Ce sont des emplois qui restent précaires, alors qu’ils sont embauchés sur des postes pérennes. « Il est justifié que ces intérimaires soient embauchés sur des CDI – Poste ». En recrutant de manière pérenne ce personnel, les habitants pourraient retrouver leur facteur attitré connaissant bien le territoire.

Aéroport de Beauvais (Oise) : Nouvel appel à la grève des agents de sécurité !

Le climat social se durcit, la CGT et l’UNSA de la société Sécurit’Air, en charge de la sûreté sur l’aéroport de Beauvais, ont déposé un nouvel appel à la grève pour les 5, 6 et 7 juillet. Un 1er avertissement avait eu lieu le 16 juin dernier, suivi par une quarantaine d’agents au sol affectés au poste d’inspection et de filtrage des passagers avant embarquement.
Les syndicats réclament une hausse des salaires et de meilleures conditions de travail.

Fonction Publique : Après un dégel insuffisant, gagnons des augmentations à la hauteur de l’urgence salariale !

Avec cette mesure, le gouvernement confirme que le seul moyen efficace d’augmenter les salaires de tous les personnels de la Fonction publique, c’est d’augmenter la valeur du point d’indice. Il reconnaît ainsi l’erreur profonde qu’a constituée le maintien du gel depuis le début de la présidence Macron.
Il s’agit d’une véritable défaite idéologique, qui marque l’échec des politiques salariales fondées sur l’individualisation et la multiplication des mesures parcellaires. Cette première brèche est à mettre au crédit des luttes menées par les personnels fonctionnaires et non-titulaires avec leurs organisations syndicales, dont la CGT qui a toujours porté la valeur du point comme une bataille centrale. Dans le contexte présent, les augmentations de plusieurs dizaines d’euros visibles sur les fiches de paye seront évidemment bienvenues et doivent donner confiance dans notre capacité à faire bouger les lignes par l’action collective.
Pour autant, au regard des pertes accumulées ces dernières années, et de l’inflation à venir, cette mesure est nettement insuffisante et appelle une revalorisation plus forte. Des mesures complémentaires ont été annoncées :

reconduction de la GIPA en 2022, extension du forfait mobilité durable, augmentation de 7 % de la prestation restauration à l’État, revalorisation des premiers échelons de la catégorie B.
Nous prenons acte du fait que le ministre s’est engagé à ce que le projet de loi pouvoir d’achat permette d’honorer les engagements précédemment pris concernant l’extension du Complément de traitement indiciaire aux oublié-es du Ségur. Fruits de la lutte des personnels et de la bataille syndicale, ces mesures ne suffisent évidemment pas à rééquilibrer la situation salariale. La CGT considère les annonces d’aujourd’hui comme un encouragement à poursuivre l’effort revendicatif, en vue notamment de la tenue de prochaines réunions salariales sur lesquelles le ministre s’est engagé.
La CGT maintient la revendication d’une première augmentation d’au moins 10 % de la valeur du point, avec effet rétroactif au 1er janvier et indexation sur l’inflation. Une partie en a donc été obtenue, ce qui nous encourage à poursuivre la bataille salariale pour tous les agents fonctionnaires et non titulaires, pour l’égalité professionnelle, pour un travail dignement reconnu et rémunéré dans la Fonction publique. La CGT appelle les personnels à débattre des premières mesures obtenues et de celles à conquérir. La CGT continuera d’œuvrer, dans l’unité syndicale la plus large possible, à construire le rapport de force pour gagner sur les revendications.

Deliveroo : Encore condamné !

La plate-forme de livraison de repas a été une nouvelle fois condamnée en 1ère instance pour travail dissimulé, selon un jugement du conseil de Prud’hommes qui a requalifié le contrat de prestation de service de 4 coursiers en contrat de travail. L’un des cas concerné concerne pour la 1ère fois des faits commis après 2017, au-delà de la période que le tribunal correctionnel de Paris avait, de son côté examinée pour condamner Deliveroo le 19 avril.
Le délibéré du conseil de Prud’hommes de Paris contraint Deliveroo à verser au total 240 000 euros aux 4 livreurs, dont la somme record de 128 548 euros à l’un d’entre eux, employé de février 2016 jusqu’à avril 2019.
Pour la 1ère fois, la condamnation du jugement par les conseillers salariés et employeurs a été rendue en audience, sans avoir recours au départage confié à un magistrat professionnel. L’autre dossier emblématique concerne un coursier embauché fin janvier 1018, qui plus est choisi par la plate-forme pour la représenter en uniforme sur son site internet. « Deliveroo contestera cette décision auprès de la cour d’appel de Paris qui a rendu deux arrêts concernant Deliverro, les deux lui étant favorables » a réagi la plate-forme en assurant qu’il s’agit d’une « décision isolée » et que, depuis le 3 juin, « plus d’une dizaine de dossiers de requalification examinés sont allés en départage ».

AXA-France : Non aux suppressions d’emplois chez Axa-France et dans ses filiales françaises !

A peine sortie de son Assemblée générale des actionnaires avec des résultats exceptionnels et des chiffres tous au vert :
➢ 100 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2021.
➢ 7,3 milliards d’euros de bénéfices en 2021.
➢ + de 3 milliards de dividendes versés aux actionnaires .
➢ Taux de solvabilité de + 224% Le Groupe AXA annonce aux organisations syndicales des externalisations et des suppressions de postes dans certaines de ses filiales françaises :
1) Chez AXA GO (sa filiale française informatique) ce sont 113 postes que le Groupe veut supprimer et externaliser vers ses filiales marocaines et portugaises soit plus de 10% des effectifs français dans le cadre d’un PVD.
2) Chez AXA FRANCE, selon le PDG, les salariés ne seraient pas assez mobiles, le turn-over pas assez important. Du coup, un accord de performance collective intégré à l’accord de GPEC en cours de re-négociation est proposé par la direction.
3) Chez AXA PARTNERS, ce sont plus de 105 postes dans sa Holding qui seraient supprimés dans le cadre d’un PVD. La CGT-UGICT AXA dénonce fermement ces choix politiques et économiques du groupe qui se débarrasse de ses salariés alors que le Groupe AXA ne connaît aucune difficulté économique et dégage des bénéfices exponentiels même en pleine crise sanitaire. Depuis 2016 chez Internal et encore plus depuis la présentation du plan stratégique « Driving Progress 2023 », les Plans de Départs Volontaires se succèdent : AXA-IM en 2019, AXA-XL, AXA-PARTNERS et AXA-GO aujourd’hui.
Pendant que le Groupe AXA continue de percevoir et de bénéficier d’aides de l’état en tout genre : CICE, aide en faveur de l’apprentissage, exonérations fiscales en tout genre depuis ces 10 dernières années, il se débarrasse de ses salariés par tous les moyens (explosion des ruptures conventionnelles et des démissions) et maintenant des plans de départs dits « volontaires » inadmissibles et injustifiés.
Le Groupe AXA a profité de la crise pour accélérer les process de digitalisation et de l’intelligence artificielle. Son objectif : diminuer ses effectifs, deplacer des activites vers des pays a bas coûts la CGT-UGICT Axa dit non

aux suppressions d’emplois dans toutes les filiales du groupe AXA, en france comme à l’étranger injustifiés et injustifiables.

Pommier (Hautes-Pyrénées) : Plus de 30 jours de grève pour les salariés de l’entreprise Pommier du groupe Cahors à Bagnères de Bigorre.

On compte 95% des salariés en grève dans une lutte solidaire où les décisions se prennent collectivement. Malgré l’exemplarité de ce conflit, malgré la multiplication des initiatives, malgré une bonne visibilité dans la presse et malgré le soutien des élus locaux et de la population, le patron M. Libert ne fait aucune proposition et laisse pourrir le conflit.

Châteauroux (Indre) : la mairie de droite contre la Bourse du travail !

Face à l’acharnement anti-syndical, plus que jamais, nous restons debout et mobilisés pour la bourse du Travail de Châteauroux.
Début juin, une décision de justice était très attendue par l’Union Départementale CGT de l’Indre et toutes celles et ceux qui se battent pour défendre nos libertés syndicales et nos locaux.
Nous espérions une issue favorable après un véritable marathon judiciaire qui dure depuis 19 ans, avec pas moins de 9 décisions judiciaires dont 4 de la Cour de cassation, la plus haute instance du pays. Face à l’acharnement de la mairie et à la surdité de certains juges, la CGT et ses organisations n’ont pas flanché, malgré la longueur de la procédure.
En effet, l’enjeu est de taille : hébergée à titre gracieux dans des locaux municipaux de Châteauroux depuis 1901, la CGT se voit remettre du jour au lendemain un avis d’expulsion avec certaines autres organisations syndicales par la mairie de droite en 2003. Celle-ci ne proposant aucune solution de relogement.
Dès lors, l’UD et le Comité Régional CGT se sont mobilisés d’abord sur le plan revendicatif en organisant de nombreuses actions puis sur le terrain juridique. Il s’agissait de faire reconnaître par le tribunal le caractère discriminatoire de l’arrêté d’expulsion afin qu’il soit purement et simplement annulé, permettant à l’UD de rester dans ses locaux séculaires.
La mairie et une partie des juges ont considéré que, même discriminatoire, l’arrêté d’expulsion n’avait pas à être annulé mais qu’il pouvait simplement ouvrir droit à des dommages-intérêts.
Or, notre intérêt n’est nullement pécuniaire ; garder des locaux accessibles, ouverts à tous-tes ça n’a pas de prix, cela fait partie de notre ADN CGT !
Ainsi, cet arrêt piétine la reconnaissance constitutionnelle (préambule de la constitution de 46 et 58) et internationale, convention 87 de l’OIT de mars 48) du syndicalisme comme liberté fondamentale.
Le maire LR a choisi, dès la décision connue, de fanfaronner et d’assimiler la CGT à des squatteurs, ce qui n’est pas sans conséquence sur le climat ambiant. Ce n’est sans doute pas étranger à la 3ème tentative d’effraction de la Bourse qui a eu lieu récemment.
Aujourd’hui, la mairie ne cherche-t-elle pas à faire de la série de saccages, qu’elle refuse a priori de réparer, une opportunité pour rendre impossible l’activité syndicale comme par le passé en coupant eau et électricité.
Nos Bourses du travail et, plus largement, tous nos locaux sont des conquêtes historiques qu’il nous faut défendre. C’est un lieu d’organisation pour les travailleurs, une place d’échange pour les syndicats et c’est surtout le premier endroit vers lequel se tournent chaque année des milliers de travailleurs et travailleuses victimes des abus du patronat.
C’est pourquoi, dès aujourd’hui, nous poursuivons le combat juridique pour que cet arrêt discriminatoire ne fasse pas jurisprudence et soit envoyé aux oubliettes.
Si diverses actions sont en réflexion : pétition, motion, tribune intersyndicale, sur le terrain la lutte a déjà repris. Un grand rassemblement régional est organisé le 6 juillet à 10h devant la mairie de Châteauroux.
La CGT appelle les salariés à venir nombreuses et nombreux à ce rassemblement ainsi que les organisations menacées.
Nos libertés syndicales sont fondamentales. Face aux réactionnaires, nous nous battrons pour les garder !

Adrexo : Tous les syndicats, sauf la CGT, signent en catimini un accord défavorable aux salarié-es du colis !

A la mi-juin FO et la CAT étaient dans la même optique que la CGT, ne pas signer le nouvel accord Colis proposé par la Direction et quelques jours après ils rejoignent l’UNSA, le SASD et la CFE-CGC en validant ce projet.
Tout ceci s’est déroulé en catimini, avec des discussions par mail entre syndicats et direction, excluant la CGT de la boucle. Sauf que tout ce beau monde a oublié une chose, pour réviser un accord il faut l’unanimité des syndicats signataires, ce qui n’est pas le cas ici, puisque la CGT dans l’état actuel des négociations, est contre la révision, donc ce nouvel accord est caduc jusqu’à la fin de l’autre en mai prochain !

Mais la direction souhaite qu’en même l’appliquer, elle est prête à tout ! Pourquoi ce nouvel accord Colis, comme celui qui s’applique en ce moment, n’est pas favorable pour les chauffeurs livreurs, 2 raisons à cela :
– La modulation des contrats de travail à temps plein, qui permet à l’entreprise de ne pas payer au mois le mois les heures supplémentaires au-delà de 35h.
– Et aucune majoration des heures supplémentaires, de la 36ème à la 41ème heure.
Dans ce nouvel accord la direction propose quelques euros de compensation à la différence du 1er, rien de plus, bien moins avantageux que de payer la majoration des heures supplémentaires et de les rémunérer au mois le mois (et le passage au coefficient supérieur pour les personnes ayant au moins 3ans d’ancienneté : en bref que des miettes pour mieux nous arnaquer).
Pourtant dans quelques mois, l’accord actuel ne sera plus valide, il suffirait d’attendre que le droit commun s’applique, avec la fin de la modulation et comme avantage, les heures supplémentaires payées mensuellement avec une majoration dès la 36ème heure, ainsi qu’un salaire fixe à 35h même avec moins d’heures de travail. Donc des salariés gagnants de bout en bout.
Pourquoi 5 syndicats représentatifs de notre entreprise sur 6 se précipitent-ils pour signer un nouvel accord inférieur à la loi ? Aujourd’hui nous sommes en droit de nous poser la question, qu’a motivé ces syndicats à modifier leur position entre deux négociations, alors que rien n’a changé ?
« Y aurait-il eu de petits arrangements pas très avouables, entre la direction et ces OS, en échange de leurs signatures ? « 
Collaboration de classe, quand tu nous tiens !

Toutes les Infrastructures gazières bloquées : POUR les Salaires et POUR le Service Public de l’Energie !

CommunistesLa FNME-CGT accompagne le blocage des Terminaux méthaniers et Stockages souterrains de gaz qui s’opère depuis la semaine dernière. Afin de peser sur les négociations salariales mais aussi sur les choix politiques nécessaires, pour se faire entendre, les grévistes reprennent la main sur les sites SEVESO de Gaz !
Dans un contexte européen où les inquiétudes sont grandes sur les risques de pénurie de gaz cet hiver et l’explosion de l’inflation, les travailleurs et retraités des Industries Electriques et Gazières défendent l’intérêt général et réclament leur dû. Les pertes de pouvoir d’achat cumulées depuis dix années, soit 15%, ne sont plus acceptables. Ils revendiquent la compensation par l’augmentation de salaire et la revalorisation des pensions !
Sans les électriciens et gaziers, il n’y a pas de Service Public !
C’est pourquoi, les sites Seveso gaz, de tout le territoire, sont des points de rassemblement pour toutes les personnes souhaitant montrer leur mécontentement. En toute responsabilité, la FNME-CGT ne peut prendre le risque d’accident sur site par manque de personnel IEG en capacité de gérer les différentes opérations en cours, de ce fait les entreprises extérieures ne doivent pas avoir accès aux sites Seveso !
Les travaux seront interrompus et cela pèsera fortement sur les capacités des Terminaux méthaniers et Stockages souterrains à émettre du gaz sur le réseau pendant l’hiver prochain. L’Etat, actionnaire d’ENGIE et d’EDF, doit prendre ses responsabilités et souscrire à la légitime réclamation des agents des IEG ! En l’absence de réponse à la hauteur, cela risque d’être vraiment difficile de remplir à 100% les stockages souterrains de gaz, et de rendre opérationnel à 100% les terminaux méthaniers ! L’heure est grave, et il est grand temps que les salariés soient écoutés et entendus !
Toujours plus de dividendes pour les actionnaires, des miettes pour les salariés. Ça suffit ! Les sites d’Elengy, Storengy, Total, Gaz Opale, CPCU seront donc les cibles de mobilisations fortes ! Mais la FNME-CGT ne s’arrête pas à la juste reconnaissance de tous les salariés et retraités du secteur. Elle dénonce la multiplication par 3 des prix du gaz en 20 ans, la fin de tarifs réglementés de gaz pour 2023 et toutes les intentions de casse du Service Public ! La FNME-CGT, par son Programme Progressiste de l’Energie, revendique la renationalisation de l’Électricité et du gaz pour un véritable Service Public de l’Énergie : L’électricité et le gaz doivent être sortis du marché et la TVA doit immédiatement passer de 20 à 5,5%.
STOP à la marchandisation des biens vitaux que sont l’électricité et le gaz. Les intérêts des usagers, des travailleurs, des retraités et du service public de l’énergie sont communs : Défendons-les !


Grève à Ratier-Figeac, les travailleurs ​​​​​ne lâchent rien !

La grève se poursuit à Ratier-Figeac, à l’appel de la CGT. Les travailleurs de l’aéronautique, en grève depuis 18 jours, exigent des augmentations de salaires.

Samedi, la CGT a déclaré dans un communiqué : « Le PDG Jean-François Chanut bloque la négociation et refuse la proposition des salariés grévistes. Le tissu économique local en paie également les conséquences. Il est nécessaire que les pouvoirs publics, les élus et les citoyens fassent entendre raison au PDG de Ratier ».

Selon le syndicat :

  • « la santé financière et économique de Ratier-Figeac ( 1er hélicier mondial) est très bonne et les perspectives pour les années à venir sont excellentes (...) Contrairement aux idées reçues, les salaires chez Ratier ne sont pas mirobolants ( ...) Les salariés sont donc en grève pour obtenir une légitime augmentation de salaire de 150€ par mois pour faire face à l’inflation galopante qui touche notamment les plus bas salaires ».

Voir en ligne : www.sitecommunistes.org

   

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