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Guerre sociale : Borne out !

jeudi 19 mai 2022 par Unité CGT

Guerre sauvage menée contre les chômeurs, dérégulation des prix, privatisation du rail, suspension de soignants : la nouvelle Premier ministre d’Emmanuel Macron, déjà ministre durant le premier quinquennat de ce dernier, a déjà à son actif une série de mesures antisociales brutales.

Début 2018, Élisabeth Borne organise ainsi une réforme de la SNCF et obtient, malgré une longue grève de la CGT Cheminot, la privatisation du transport ferroviaire, l’ouverture à la concurrence et la casse du statut de cheminot.

Deux années plus tard, elle est aussi en charge de la brutale réforme de l’Assurance chômage qui conduit notamment, malgré la résistance du Comité national CGT des Travailleurs privés d’emploi et précaires, à la baisse des allocations de plus d’un million de chômeurs, à la possibilité de faire travailler les allocataires du RSA pour 6 euros de l’heure.

Élisabeth Borne est par ailleurs également responsable de la suppression des tarifs réglementés du gaz, ce qui a contribué à l’explosion des prix et à davantage de privations et souffrances dans les classes populaires. Enfin, durant la pandémie, elle organise les suspensions de masse de soignants, annonçant dès le 15 juillet 2021 que ceux qui n’obéissent pas au dispositif de Pass Sanitaire risquaient une « suspension du contrat de travail »

L’actuelle Premier ministre, qui se rêve sans doute de devenir la Madame Thatcher française, incarne aussi la réalité la "recomposition" du jeu politique. Longtemps proche du Parti Socialiste, elle aura ainsi participé directement et indirectement à la gestion politique du pays depuis plus de 30 ans. Et démontre par la pratique ce que vaut la fameuse et fumeuse "alternance politique".

Contre cette représentante des intérêts du patronat, il n’y a pas à espérer de "sauveur suprême" tombé du ciel. Seul le rapport de force, notamment et surtout par la grève et dans la rue, peut inverser réellement la tendance et bloquer leurs volontés de poursuivre, "quoi qu’il en coute", la destruction de nos conquis, droits et libertés. L’espoir est dans la lutte des classes !

Nous l’écrivions déjà au moment de l’élection présidentielle : "Balayons le fatalisme et la résignation ! Retrouvons la Fraternité et la Solidarité ouvrière : échangeons, débattons, posons la perspective de la grève générale et du changement global de société !

Non seulement le peuple et les travailleurs ont la capacité d’action et la masse critique pour eux, mais nous avons aussi quelque chose de tout aussi précieux : l’organisation collective.

L’heure est plus que jamais de « prendre parti », de s’engager. Henri Krasucki disait d’ailleurs « Se syndiquer, c’est être libre ». La force du peuple, lorsque ce dernier est organisé, permet de tout balayer, de remettre les compteurs à zéro et de choisir réellement une autre voie pour notre pays.

Articulée autour des revendications CGT et du projet de société CGT, la grève générale, c’est-à-dire un arrêt de travail massif et prolongé, frappant les points névralgiques de l’économie, et donc du système économique et politique du capitalisme, doit absolument être discutée et préparée.

Quoi qu’il arrive, la start-up nation, ultra-libérale, brutale, liberticide et xénophobe, doit être renversée.
Organisons-nous, discutons, encourageons et préparons le soulèvement social et politique du peuple. Posons concrètement la perspective de la grève générale."

   

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