À propos de l’article de Gilles Questiaux par Bruno Drweski (ANC)

À moins qu’il ne se produise un sursaut qui passera par des mobilisations de masse dans la rue et dans les entreprises, soutenant en même temps une mobilisation pour que les candidats progressistes issus de la gauche radicale prennent le dessus lors des élections législatives afin d’aider à bloquer le processus mortifère dans lequel notre pays est engagé.

Succès électoral tout à fait envisageable si nous additionnons les voix qui se sont portées sur Mélenchon à celles des autres candidats de gauche sociale auxquels on peut espérer ajouter les voix éparpillées ou qui se sont abstenues et qui pourraient provenir du sursaut national que nous attendons et que nous prônons.

C’est dans ce contexte qu’il faut appréhender le second tour des élections présidentielles où les électeurs se trouvent devant le choix de ce que chacun peut considérer comme le moindre mal, Macron pour faire face au danger potentiel du RN, Le Pen pour faire face aux menaces réelles de Macron ou l’abstention active pour décrédibiliser un choix imposé par un système électoral inique et aujourd’hui totalement déconsidéré.

Le théâtre électoral qui a accompagné la campagne présidentielle en témoigne, même si des électeurs, en particulier des jeunes et travailleurs ou précaires des quartiers populaires, ont d’ores et déjà réussi à s’emparer du bulletin de vote Mélenchon comme d’un outil pour reconstruire un avenir collectif.

Et c’est aussi dans ce contexte que nous vous avons livrél’analyse de Gilles Questiaux qui nous semble nourrir la réflexion sur comment affronter le défi immense auquel nous sommes confrontés.