Vive la Politique par Alain Chancogne

Dont la classe ouvrière dans sa définition du 21e siècle est largement majoritaire !

Si donc la démocratie se fonde sur le pouvoir de décision du plus grand nombre au profit du plus grand nombre, il nous faut du passé" faire table rase".

Il n’y a pas de précédent il n’y a pas de recette il faut donc tout inventer, avec comme outil la boussole marxiste.
Certes avec une analyse sans complaisance de ce qui est de la responsabilité de ceux qui comme nous ,héritiers de Babeuf,de Marx et de Lénine, ont hélas , en toute sincérité et cécité, commis l’ erreur de participer largement à ce que la classe ouvrière soit aujourd’hui "déboussolée"

Je crois qu’il n’y aura pas de processus révolutionnaire sans la prise en compte d’une exigence certes confuse, dans les masses , de réel investissement personnel dans la construction du futur.

Alors qu’on peut parler aujourd’hui de Guerre des classe, la prise de conscience massive de l’urgence de changer de société, implique des efforts inédits de notre part pour mettre en débat quelques pistes trop inexplorées.

En vrac et si on veut débattre :

L’urgence de créer , au niveau des entreprises des localités, de véritables" Soviets a la française" des sortes de Comités permanents de réflexion et d’action sur tous les sujets qui touchent à notre avenir.
De façon à pouvoir créer les conditions dans une lutte de classe portée a son niveau incandescent, convaincre de l’impossibilité d’aménager le capitalisme.

Et donc de pouvoir avancer des propositions communistes, pour qu’elles soient enrichies , dans une pratique autogestionnaire, des expériences, des vécus, et de tout ce qui est actuellement en jachère dans des millions de cerveaux d’exploités privé de tous les pouvoirs de décision, à tous les niveaux.

La classe ouvrière ne veut pas se voir offrir je ne sais quelle forme de "contrôle" des décisions des Décideurs- Possédants, elle ne veut pas le droit "de prendre la parole", inconsciemment ou pas elle entend décider !

Ce n’est pas de ma part une négation du rôle des "organisations", notamment des syndicats.

Et les adhérents qui se réclament de l’émancipation décideront eux mêmes de ce qu’ils entendent faire des restes de leurs partis politiques.

Mon opinion personnelle c’est qu’on ne pourra pas échapper dans ce processus démocratique, combinant autogestion et nécessité de forme de représentation dans les institutions a révolutionner...(avant de les détruire dans la phase du communisme), non je ne crois pas que nous pourrons avancer sans passer par une phase à très court terme, de la construction d’un Parti communiste.

Pas simplement pour faire oublier le déclin et l’agonie de l’actuel PCF, pas pour changer de nom la vieille maison en ruines, mais pour mettre en chantier avec entêtement et patience un Parti révolutionnaire sans lequel il n’y aura pas de révolution

Il pourrait par exemple simplement s’appeler
" Les Communistes".

Cela n’est pas contradictoire selon moi avec le besoin de travailler la question de ce que nous entendons en cet automne 2021 par "appropriation sociale des moyens de production du secteur financier", y compris en expliquant qu’il s’agit d’une condition nécessaire mais insuffisante dans le processus révolutionnaire.

Il importe de pousser la réflexion jusqu’au bout au sujet ce que nous entendons par "démocratie"...

Si certains pensent que j’enfonce la une porte ouverte c’est parce que j’ai le sentiment malheureusement qu’elle aurait tendance à se refermer par les temps qui courent.