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La manif à Paris du 5 décembre 2020 CONTRE la précarité et POUR les libertés, entâchée de violences : à qui profite le crime ?

dimanche 6 décembre 2020 par Roger Colombier

Chaque premier samedi de décembre, la CGT organise une manifestation nationale contre la précarité et le chômage. Dans le contexte actuel de crise sociale, sanitaire et politique, ces manifestations ont été ouvertes à toutes les organisations défendant les libertés fondamentales et contre la proposition de loi dite "sécurité globale" par la Macronie et son ministre de la police.

La mobilisation parisienne, censée rejoindre Place de la République depuis la Porte des Lilas, a été perturbée par les violences et une forte présence policière. Ce qui a tourné en boucle sur les télés d’infos toujours libres et non faussées parait-il.

Le palais de l’Élysée se cherche une porte de sortie, alors son texte de loi a été pourtant voté à l’Assemblée nationale par la Macronie, la droite de Sarkozy-Fillon et de l’extrême droite chère à la fille de son père.

L’Humanité écrit sur la manif parisienne :

"Une immense colonne de fumée noire s’élevait de l’avenue Gambetta, dans le XXe arrondissement de Paris, samedi 5 décembre, sur les coups de 17 heures. Triste image d’une manifestation qui n’aura jamais eu la possibilité d’atteindre son point d’arrivée. Peu avant 18 heures, seuls environ 2000 participants à la « marche des libertés et des justices » contre la loi de « sécurité globale », étaient arrivés place de la République. Le cortège est parti à 14 heures de la porte des Lilas.
La faute à un impressionnant dispositif policier, de longs cordons de CRS balisant dès le départ le parcours, à distance de contact avec les manifestants. Des « casseurs » - « 400 à 500 personnes », argue la police - ont rapidement affronté les forces de l’ordre, peu après la mise en marche officielle du cortège. « Le pouvoir veut diviser le mouvement en pointant du doigt la violence qu’il a lui même généré avec sa politique antisociale."

Note de ma pomme : 400 à 500 personnes me dit-on à la télé. des casseurs, des "black blocs" que la DGSI -Direction générale de la sécurité intérieure- a grand mal à identifier me lanternent journalistes et experts en sécurité intérieure, dans la France, pas le plus petit état infortuné de la planète et toujours dans le commandement militaire de l’OTAN dont les services protègent la sécurité des pays membres.

Le Figaro, canal historique des droites et du patronat, a une définition toute prête des black blocs : "Ultra mobiles, ces ultraradicaux de gauche sont de tous les combats violents contre les gouvernements depuis les années 80. (...) Un professionnel de la Direction générale de sécurité intérieure (DGSI) le dit : « Les plus méfiants communiquent même entre eux de façon cryptée, aidés par des informaticiens qui leur garantissent sur la Toile des adresses IP fantôme. »"

Bien, selon le Figaro, on ne peut pas intercepter les plus "méfiants" de ces toujours ultraradicaux de gauche. Mais contre les moins méfiants, rien non plus alors ?

Et vous, qu’en dites-vous messieurs Gérard Darmanin, ministre de l’Intérieur d’Emanuel Macron, et Didier Lallement, patron de la préfecture de police de Paris ?
Vous avez toujours piscine les jours de manifestations ?


Voir en ligne : http://www.le-blog-de-roger-colombi...

   

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