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Gilead : Vingt et un milliards de raisons de discréditer l’hydroxychloroquine

mercredi 29 juillet 2020 par James M. Todaro,

Les manœuvres que nous avons tous pu observer pour discréditer l’hydroxychloroquine et faire accréditer en force le remdesivir resteront à n’en pas douter comme l’un des plus grands scandales sanitaires de tous les temps. Avec ce "twist" saisissant que ce genre de magouilles (Dieu sait s’il y en a eu au cours des ans, du Tamiflu de Roche lors de l’épidémie H1N1 jusqu’au Vioxx de Merck en passant par le Mediator et tant d’autres) se passe habituellement de manière feutrée, derrière les portes closes des officines où les deals se passent entre états et pharmas.

Ici, certes sous la protection de la tonitruante machine à désinformer des médias, la magouille s’est déroulée au vu et au su de quiconque est encore capable de se poser des questions et de penser.

Un exemple parmi des dizaines : il tombe sous le sens que si un médicament -n’importe lequel- est efficace contre un agent infectieux au stade précoce de l’infection mais non plus tard, il ne fait aucun sens de tester son efficacité pendant la phase terminale.
Nous sommes bien tous d’accord à ce sujet, "ou bien" ?!

Or, je l’ai dénoncé inlassablement sur ce blog, les "essais" mis sur pied par les états et par l’OMS soi-disant pour évaluer l’HQ ont tous porté sur ce moment où le médicament n’a plus d’effet possible. "Recovery" allant même jusqu’à le prescrire à des doses toxiques à des personnes en réanimation pour être assuré de trouver le résultat négatif escompté, dans le cadre d’une étude qui en devenait évidemment criminelle. Des données ont été occultées -et leur publication, prévue début juillet, n’en finit plus d’être retardée, probablement par peur des conséquences judiciaires pour les auteurs de cette "étude".

Ce qui n’a pas empêché de doctes sommités des HUG (dont une éthicienne par ailleurs membre de la "Task Force" fédérale !) de déblatérer sur les ondes évidemment complaisantes de la RTS quant à la valeur probante de cette scandaleuse étude et d’autres du même acabit !

La semaine dernière encore, l’Université de Bâle sortait une énième recherche, portant toujours sur la phase terminale de la Covid, pour répéter une nouvelle fois ce que personne n’a jamais contesté... grillant quelques dizaines voire centaines de milliers de francs de nos impôts en pure perte. La clé de la propagande résidant dans la répétition inlassable des même messages, comme cela a déjà été analysé ici.

Tout ceci alors que 100% des études conduites pour évaluer l’hydroxychloroquine en prescription précoce contre la Covid concluent à son efficacité (compilation de 64 études, dont 39 "peer-reviewed", disponible ici.)

Dégoûté -à juste titre-par ces magouilles, le Pr Harvey Risch, MD, PhD, professeur d’épidémiologie à la School of Public Health de la célèbre université de Yale, concluait l’article qu’il a récemment publié dans Newsweek-repris en français par France Soir- par les paroles suivantes :

"À l’avenir, je crois que cet épisode concernant l’hydroxychloroquine sera étudié par les sociologues de la médecine comme un exemple classique de la façon dont les facteurs extra-scientifiques ont pris le pas sur les preuves médicales claires. Mais pour le moment, la réalité exige une position claire et scientifique sur les preuves et sur leur orientation. Pour le bien des patients à haut risque, pour le bien de nos parents et grands-parents, pour le bien des chômeurs, pour notre économie et pour notre nation, en particulier ceux qui sont touchés de manière disproportionnée, nous devons commencer à traiter immédiatement."

Nous sommes déjà quelques-uns dont c’est le métier à avoir commencé cette analyse, au premier rang desquels mon confrère Laurent Mucchielli, directeur de recherches au CNRS, dont je ne peux que recommander la lecture des excellents articles sur son blog de Mediapart.

Et il faudra bien (je me répète je le sais) poser dans toute sa gravité la question des complaisances locales et fédérales, en Suisse, quant à cette scandaleuse disqualification.(De même en France NDLR)

L’article qui suit appelle un chat un chat et montre -si besoin était- le lobbying et l’influence trouble et intense du laboratoire Gilead dans ce qui ressortira plus que probablement in fine par son étendue et sa létalité comme "la mère de tous les scandales".

Source  : https://omnij.org/Gilead:_Twenty-one_billion_reasons_to_discredit_hydroxychloroquine_(ORIGINAL_ARTICLE)

Aujourd’hui, cette industrie est principalement une machine de marketing pour vendre des médicaments aux bénéfices douteux. Elle utilise sa richesse et son pouvoir pour coopter toutes les institutions qui pourraient lui faire obstacle, y compris le Congrès américain, la Food and Drug Administration, les centres médicaux universitaires et la profession médicale elle-même.

- Marcia Angell, ancienne rédactrice en chef du New England Journal of Medicine, in : The Truth About the Drug Companies


Voir en ligne : https://jdmichel.blog.tdg.ch/archiv...

   

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