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Pendant ce temps le cirque Macron continue

lundi 6 avril 2020 par ingirumimus

Avec Macron et son gang, le spectacle est permanent. A tout seigneur tout honneur, le préfet Leboche, pardon, Lallement. On le savait un brin nazi sur les bords, méchant et menteur, fourbe de surcroit quand il s’agissait de nasser et de faire matraquer les gilets jaunes ou les soignants. Le voilà qui franchi un palier en décrétant que ceux qui se chopent le coronavirus, ils l’ont bien cherché, ils n’ont pas respecté les consignes de confinement. « Pas besoin d’être sanctionné pour comprendre que ceux qui sont aujourd’hui hospitalisés, ceux qu’on trouve dans les [services de] réanimation, ce sont ceux qui au début du confinement ne l’ont pas respecté. » [1]

Difficile d’être plus stupide et méchant que ce sinistre connard, mais derrière cette idiotie, il y a toujours cette idée maitresse que le citoyen d’une manière ou d’une autre doit être puni, pour tout et pour rien, pour ce qu’il a fait ou même pur ce qu’il aurait pu faire.

Par définition il est coupable et donc si le citoyen est coupable, alors le gouvernement est innocent. Devant les tollés que son imbécilité a entraînés, Castaner l’a obligé à se dédire. Mais qu’un crétin d’un tel calibre soit un des chouchous du gouvernement pose la question de l’intelligence de ceux qui ont recruté un tel débile. Ajoutons qu’il n’est pas le seul à procéder de cette façon, n’est-ce pas ce pourri de Véran-le-véreux qui a avancé avant Leboche que les soignants contaminés l’avaient été en dehors des lieux d’exercice de leur profession, parce qu’ils n’avaient pas respectés les consignes [2]. Cet idiot de préfet semi-nazi est un fusible bien commode à l’imbécilité du gouvernement, mais il en est aussi la meilleure représentation. Pendant qu’on tape à bras raccourcis sur l’idiot, on en oublie la politique erratique du gouvernement.

Pour son grand retour sur le devant de la scène, on l’avait mise en quarantaine, la semi-idiote Sibeth Ndiaye qui, parce qu’elle a un poste au gouvernement, se croit méritante, s’est rapidement remise à déconner. Dire tout et son contraire c’est ma marque de fabrique du cirque Macron. Alors que le 5 mars dernier – époque où son patron déambulait dans paris pour aller au théâtre – elle nous disait qu’il ne s’agissait là que d’une grosse grippe, la voilà qui aujourd’hui fustigent ceux qui ont osé parler de grosse grippe.
Ce n’est plus une porte-parole du gouvernement, c’est un porte-mensonge, supplémentée d’une girouette. Ne sachant rien sur rien, et encore moins sur le reste, elle débite des idioties qui agacent ou alors qui font se taper sur les cuisses. Car de mémoire de gazetier, on n’a jamais vu une telle buse au gouvernement, et pourtant…

Dans l’imbécilité crapuleuse, elle n’est pas isolée, ce n’est pas une question de couleur de peau ou de sexe. On peut l’associer à Véran-le-véreux – encore lui ! – en effet, le 11 mars Sibeth Ndiaye qui avait à cœur de cracher sur l’Italie, expliquait que ce malheureux pays n’avait pas agi comme il le fallait : « L’Italie a pris des mesures qui n’ont pas permis d’enrayer l’épidémie » disait elle du haut de son savoir d’épidémiologue. Le 21 mars alors que manifestement le gouvernement ne savait plus quoi faire, Véran-le-véreux avança : « Nous prenons les mêmes mesures qu’en Italie ».

Sachant que ce pays paye le plus lourd tribut en Europe au coronavirus, c’est tout de même osé. Mais vous ne verrez pas cet imbécile pour autant commenter des nouvelles autrement plus importantes.

Jeudi dernier, le professeur Stephen Smith, éminent spécialiste des maladies infectieuses, déclarait avoir la certitude que la voie suivie par Raoult était la bonne et il annonçait que cela mettrait un point final à la pandémie [3]. Dans le même temps, le Washington Times annonçait qu’un panel mondialisé de 6000 médecins avaient déclaré que le protocole du professeur Raoult était efficace et qu’il fallait l’utiliser.

Évidemment discuter de cela à la télévision remettrait en cause la course de lenteur à laquelle se livre depuis le début le cirque Macron [4]. Les journalistes main stream évidemment se gardent de bien de diffuser et de commenter de telles nouvelles qui ruineraient directement et définitivement l’image de Macron empêtré dans les querelles d’ego entre spécialistes. Car plus le temps passe, et plus il devient évident que Macron a pris la mauvaise voie sur la question de la chloroquine et de son usage.

Une autre connasse Marina Carrère d’Encausse, pseudo-médecin, mais vrai moulin à vent de la Macronie a avoué avoir menti sur les masques et leur utilité pour … protéger le personnel soignant ! Idiote définitive, elle trouve qu’elle a bien fait de mentir pour une bonne cause, mais laquelle ? Voilà à quoi servent les médecins qui font les guignols sur les plateaux de télévision, que ce soit elle, cette dinde, ou l’autre menteur de Michel Cymès, à défendre le gouvernement. Mentir pour la bonne cause, n’est-ce pas ce que demandait aussi bien le régime stalinien que le régime nazi ?

Cette vieille bourrique de Marina rejoint Sibeth Ndiaye qui disait mentir pour protéger le président-fou [5]. Évidemment tant qu’elle fait sa connasse à la télévision, elle ne met pas les mains dans le cambouis, et c’est très bien payé. Encore une qui ne chie pas la honte. Elle a agi sur ordre comprenez-vous, parce qu’en Macronie, c’est comme ça, on ne pense pas, on cherche d’abord à se faire bien voir, en espérant une petite gratification. Je ne ferais pas de commentaire sur le fait que maintenant l’Académie de médecine recommande le port du masque pour tous [6].

Édouard Philippe, la barbe de plus en plus mitée, l’air totalement harassé, est passé devant une commission parlementaire pour répondre aux questions amicales de Richard Ferrand – le voyou inculpé dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne et qui est aussi président de l’Assemblée nationale. Comme on lui posait des questions gênantes sur les tests qu’on aurait pu pratiquer en France, plutôt que de répondre, il botta en touche en disant que les Allemands, il n’était pas certain qu’ils fassent autant de tests qu’ils le prétendent ! « Est-on absolument certain qu’elle procède à 500 000 tests par semaine ? » dit-il fielleusement.

La tactique est simple : les Chinois mentent sur le nombre des morts, les Allemands sur le nombre de tests, pour avoir des résultats flatteurs. Seule la Macronie ne ment pas et c’est ce qui fait qu’elle n’a pas de bons résultats, en apparence ! Cet homme cupide et laid n’a pas relevé pourtant un autre chiffre.

Martin Schirdewan, un allemand, soulignait qu’entre 2011 et 2018, la Commission européenne avait exigé à 63 reprises des coupes sombres et des privatisations dans les dépenses de santé. C’est là que se fait le lien entre deux crises.

Si en 2011 on a réclamé au nom de l’équilibre budgétaire autant d’austérité sur les systèmes de santé publique, c’était la conséquence de l’endettement explosif des États consécutivement à la crise dite des subprimes [7]. Et donc on comprend que cela a eu pour effet aujourd’hui de laisser les États les plus endettés surexposés à la pandémie.

La Commission européenne a bien joué un rôle négatif, voire criminel, dans le développement de la pandémie en imposant un agenda comptable – pour le profit de quelques-uns – à la santé publique. Mais en voulant soigner la dette par l’austérité, on voit aujourd’hui que ce remède de cheval n’a fait qu’amplifier l’endettement des Etats puisqu’à la sortie du coronavirus les dettes nationales auront explosé justement pour avoir voulu être réduites ! En France in nous dit que la dette publique cette année pourrait atteindre 141% du PIB, et en Italie près de 200%.

Nous venons d’apprendre que la Macronie, entreprise des pompes funèbres a pris un décret en toute discrétion pour tuer les malades à l’hôpital. Il s’agit de mettre en léthargie les patients qu’on ne peut plus ou qu’on ne veut plus soigner et d’attendre qu’ils décèdent. Dans le temps on appelait ça l’eugénisme, c’était très tendance dans le régime nazi.
On n’adopte la chloroquine à contre-temps, sans la généraliser, mais par contre on s’empresse de généraliser l’euthanasie.

Dans un registre plus drolatique voilà une autre salope, Elisabeth Borne qui nous explique que les éboueurs qui enlèvent notre merde quotidienne pour un salaire dérisoire – les professions les plus utiles sont les moins rémunérées, c’est bien connu – vient de faire une sortie contre les syndicats qui réclament des masques et des précautions pour faire ce métier. Comme si elle connaissait quelque chose aux risques encourus par nos éboueurs « Il n’y a pas besoin d’avoir des équipements de protection particuliers » [8] ! Les gestes barrières de la pantomime macronienne suffisent, dit-elle. Si elle avait un jour de sa vie fait seulement le ménage, elle comprendrait peut-être la question.

Ces éboueurs ont tous les culots : non seulement ils voudraient avoir des gants, mais aussi des masques, et pourquoi pas un salaire décent ! Ce serait drôle si tout ce cirque n’engendrait pas des morts et des malades par milliers. En vérité j’en ai marre d’écrire sur cette crise, mais que voulez-vous, la turpitude macronienne est quotidienne, or notre devoir c’est de « rendre la honte plus honteuse en la livrant à la publicité », comme disait fort justement Marx.

Dernier point mais non des moindres, nous sommes nombreux à nous interroger sur les décrets réglementant l’usage du protocole Raoult. Dans son dernier numéro, Le canard enchaîné fait état de cette incompréhension au plus haut niveau.

En effet il est bien connu que Raoult considère que son protocole fonctionne, si les malades sont traités dès les premiers signes, et s’ils n’ont pas de problèmes cardiaques spécifiques.

Or Véran-le-véreux signe un décret qui stipule l’inverse, on ne donnera de la chloroquine que dans les cas désespérés ! Quel cirque ! Mais que cherche-t-on ? A démontrer que le protocole ne marche pas alors que de plus en plus de pays l’adopte ? Au prix de quelques milliers de mort supplémentaires ?

Mais au-delà des intentions obscures du gouvernement, cela explique aussi pour partie la révolte des CHU qui appliquent le protocole sans demander son avis au ministère de la Santé qui ressemble de plus en plus à un bateau ivre. Là aussi il faudra bien un jour faire le ménage. Mais le simple fait que Macron et son gouvernement sont incapables d’imposer une ligne claire en dit long sur leur irrésolution. Ils doivent être démis au plus tôt. Naviguer à vue, ça va bien cinq minutes, mais pas dans une situation dramatique où les pertes de temps qui s’accumulent se traduisent par des milliers de morts supplémentaires.

Mais des journaux comme Le Monde ne se posent pas ce genre de question, ils font corps avec le gouvernement. Vous chercherez en vain dans ce torchon de référence un article qui pose cette question. Certes Le monde a posé la question de la chloroquine, mais sans jamais la relier aux errements de la politique sanitaire gouvernementale. C’est donc bien un journal collaborationniste.

Mais en plus si on rapproche l’interdiction officielle d’utiliser la chloroquine de l’autorisation d’utiliser le Rivotril, ça donne à l’ensemble de la politique sanitaire gouvernementale un drôle de parfum d’eugénisme.

Pendant ce temps le cirque Macron continue...


Voir en ligne : n-girum-imus.blogg.org/pendant-ce-t...


Nous vous proposons cet article afin d’élargir notre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s’arrête aux propos que nous reportons ici.


   

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