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Comment le professeur Raoult est devenu l’homme à abattre

mardi 24 mars 2020 par ingirumimus

Il y a à l’heure actuelle une attaque en règle, concertée contre le professeur Raoult, alors que la priorité devrait être de travailler rapidement pour évaluer son protocole. Mais non, on cherche évidemment à l’abattre. Le personnage qu’on connait est extravagant, pas sans défaut, parfois contradictoire, il a pris des positions controversées, sur le réchauffement climatique, et même sur l’étendue des dégâts du coronavirus dans les premiers temps. Souvent aussi il prend la pose en blouse blanche, jouant les bons docteurs devant les journalistes qui adorent ce genre de rébellion. On ne prendra donc pas tout ce qu’il raconte pour parole d’évangile et nous ne sommes pas dupes de son sens du spectacle. Mais ces précautions invalident-elles l’ensemble de son discours sur le traitement du coronavirus ? Bien que je n’aie aucune compétence en médecine, je ne le pense pas. Mon but n’est pas de défendre le professeur Raoult, il le fait très bien lui-même, mais de tenter de comprendre pourquoi il est ainsi stigmatisé et par qui, alors même que le traitement qu’il préconise est encouragé et développé aux États-Unis.

Partons de ce qu’il dit : faisons des tests étendus, c’est ce qu’on fait tous les pays où le coronavirus a été correctement combattu, y compris en Allemagne, et confinons les patients infectés pour les traiter à la chloroquine associée à l’azithromycine, un antibiotique. Pour les tests il signale que l’Allemagne à l’heure actuelle pratique 160 000 tests par semaine alors qu’en France, nous n’en sommes qu’à 5 000 par jour [1].

Pour ce qui est du traitement lui-même on constate d’abord que le professeur Alexandre Bleibtreu de l’hôpital de la Salpêtrière est revenu récemment sur ses réticences à traiter ses patients à la Chloroquine. « Nous allons débuter le traitement par plaquenil chez nos COVID+ à la Pitié. J’adore l’humour et critiquer les dogmes. Je me l’applique donc à moi-même. Je pense avoir eu suffisamment tort pour devenir Chloroquiniste ascendant Raoultien. » [2]

Les médecins proches de Raoult, et donc associés à son travail de terrain l’ont soutenu au motif que finalement et pour l’instant c’était le seul protocole qui avait des résultats, même si ceux-ci ne sont pas parfaits [3]. Raoult se pose donc en transgresseur de la lourdeur administrative, et donc il s’oppose à Véran-le-véreux qui estime du haut de sa suffisance toute macronienne que les tests doivent encore prouver leur efficacité.

Le premier point est donc d’abord celui-là : qui détient l’autorité scientifique ? L’épidèmiologue Raoult ou le neurologue Véran qui, comme on le sait a travaillé en tant que député à diminuer les moyens de l’hôpital.

On voit donc que dans la cabale contre Raoult il y a une volonté politique de le mettre au pas pour reprendre le pouvoir. Cette offensive de la fin de l’hiver est ratée, et Véran, le médecin dont les dents raclent le parterre, a dû manger son chapeau et s’aligner [4], que ce soit pour les tests ou pour le protocole à la chloroquine sur Raoult. Cette bêtise a pour le moins fait perdre beaucoup de temps, et les pertes de temps en la matière c’est d’abord des morts, des centaines et peut-être demain des milliers.

En vérité tous ceux qui soutiennent Raoult, même s’ils émettent ici et là des réserves sont les ennemis de l’immobilisme macronien, donc des ennemis potentiels du pouvoir. Parce que si Raoult a raison, alors on peut demander des comptes à Macron et l’accuser de crimes contre le peuple français au motif qu’il n’a pas pris les bonnes mesures. Le confinement apparait dès lors comme la volonté non pas de combattre le virus maudit, mais de mettre en prison les Français qui depuis le début emmerdent Macron et l’empêche de piller le pays comme il l’entend.

Je fais remarquer qu’en prenant la décision de confinement total, il met à genoux l’économie français, ce qui va être par la suite un nouveau prétexte pour détruire le droit du travail, du moins ce qu’il en reste. Le confinement a cet avantage de mettre en place une dictature sévère sans le dire.

Comment le professeur Raoult est devenu l’homme à abattre

On commence donc à comprendre que la question centrale du traitement du coronavirus n’est pas « scientifique », mais d’abord politique. Elle est dépendante des hiérarchies. Macron est un personnage peu créatif, il n’a guère de réactivité politique dès qu’on le sort de son cadre de réflexion ordinaire qui est de faciliter uniquement la vie des premiers de cordées. C’est ce qui explique qu’en prenant l’avis des uns et des autres, dansant d’un pied sur l’autre, il a perdu près de deux mois avant de se décider à agir. Mais c’est ce qui explique aussi qu’il a agi en dépit du bon sens, privilégiant la voie autoritaire au dépistage systématique.

Il se révèle ainsi que c’est bien la haine de la démocratie de Macron et de son gang qui a conduit au confinement total, plutôt qu’à l’élargissement des tests à l’ensemble de la population. Mais cette attitude a encore une autre dimension politique. Macron, un individu méchant autant que capricieux, se venge des avanies que les personnels hospitaliers lui ont fait subir depuis un an en dénonçant ses manœuvres destructrices de l’hôpital public. Le nouveau ministre de la santé, Véran-le-véreux était déjà connu avant sa nomination comme un fossoyeur volontaire de la Sécurité sociale et incidemment de l’hôpital. Soi-disant pour des raisons comptables, en réalité pour l’achever et la livrer aux lois du marché.

J’ai parlé de la haine de la démocratie, mais plus généralement les macroniens sont amoureux du pognon et des pots de vins, et beaucoup moins du genre humain. Nous n’avons jamais vu un gouvernement en dehors de Staline comploter avec autant d’ardeur contre son propre peuple avec le but à peine dissimulé de le détruire. D’un autre côté le professeur Jean-François Defraissy, président du Haut Conseil scientifique sur le coronavirus, non seulement valide ce que disait Raoult sur le confinement, mais il nous dit regretter d’avoir entériner cette mesure [5]. Les soutiens du professeur Raoult commencent à donner de la voix, c’est maintenant le professeur Juvin, chef des urgences à l’hôpital Georges Pompidou qui valide le protocole et qui demande aux bras cassés du gouvernement, non pas de mettre le masque à l’endroit, mais d’accélérer la production de Chloroquine [6].

Ce n’est plus une guerre contre le coronavirus à laquelle nous assistons, mais à une guerre des tranchées entre les partisans de l’attentisme et les partisans du protocole du professeur Raoult. Ces derniers sont en passe de gagner cette première offensive, mais on a perdu au moins un mois et demi !

Extrait du Parisien

On a claironné de partout que la cote de popularité du président-fou était remontée, mais on a moins commenté le fait que si 92% des Français font confiance au personnel soignant, c’est seulement 43% de ceux-ci qui ont confiance en Macron et 39% en Philippe pour faire face aux problèmes engendrés par la pandémie. Plus le temps va passer et plus on va se rendre compte des manquements criminels du gouvernement. Dans ce contexte on va se demander aussi pourquoi on n’a pas écouté le professeur Raoult, multipliant les atermoiements pour des questions de pouvoir et de préséance.

Il est bien possible que le protocole de Raoult ne soit pas généralisable comme certains le disent pour les plus vieux, que son efficacité ne soit pas totale, mais il a le mérite d’exister. Ceux qui le combattent sont partis à la recherche d’un vaccin rémunérateur. Les laboratoires en sont friands, leur but n’est pas de soigner des gens infectés, mais d’abord de rémunérer leurs actionnaires ! Et c’est là qu’on voit et prouve la nocivité des lois du marché qui ne sont que très rarement compatibles avec l’intérêt général.

Dans le conflit autour de Raoult, on découvre comme par hasard le mari d’Agnès Buzyn, grand ami des laboratoires, il a tout fait pour entraver les recherches du professeur marseillais, allant même jusqu’à lui retirer le label CNRS [7]. Et derrière Buzyn et son mari, ce sont toujours les mêmes lobbies qu’on retrouve. Pour beaucoup d’observateurs, c’est là la clé du dénigrement du professeur Raoult dans les instances décisionnaires de la santé.

Cette crise du coronavirus aura prouvé au moins une chose : c’était mieux avant ! Qui pourrait encore le nier ?

On s’est moqué des vieux qui avançaient cette vérité commune, mais souvenez-vous, il y a quelques décennies, on pouvait respirer de l’air, boire de l’eau de pluie, et même consommer des produits alimentaires convenables. Aujourd’hui le monde entier est pollué, le monde entier est mis en prison, et on ne sait combien de temps durera notre peine.

Les gouvernements illustrent le proverbe selon lequel si le peuple n’obéit plus et bien il faut en changer ! Souvenez-vous, il fut un temps pas si lointain où on pouvait sortir dans la rue, aller au bistrot, rencontrer même sa famille ou ses amis ! Tout cela est bien fini. On n’a le droit de sortir que pour deux raisons, pour aller chercher de quoi s’alimenter et rester encore un peu en vie, et bien sûr pour aller travailler afin que l’économie – c’est-à-dire le revenu des premiers de corde – ne s’effondre pas !

New York s’est vidé

Le gouvernement est entré maintenant dans la panique la plus totale. Il ne sait plus ce qu’il doit faire, ne maitrisant plus rien. Alors que les critiques de plus en plus sévères se font jour, notamment sur l’usage de la chloroquine, les tests de dépistages massifs, le voilà qu’il tergiverse encore au milieu des morts.

Dans son allocution du 23 mars, Philippe, l’homme à la barbe mitée, n’a prononcé que des interdits : l’usage massif de la chloroquine est interdit pour cause de tests, le confinement est renforcé, les marchés ouverts seront interdits aussi, on ne pourra plus s’alimenter qu’en grande surface ! Pire encore, alors que le conseil scientifique doit donner son avis, Philippe nous dit le lundi soir que nous en aurons encore pour des semaines [8].

En interdisant les marchés ouverts, il va rabattre les populations massivement vers les hypermarchés, sans que ceux-ci aient les moyens de faire face. La panique va se transmettre du gouvernement vers la population, ça ne fait pas un pli. Coronavirus ou pas, la révolte n’est pas loin.

Dans les banlieues où certes le confinement n’est pas respecté, vouloir interdire les marchés ouverts équivaut à une déclaration de guerre et prouve une fois de plus que le gouvernement ne connait pas le pays qu’il prétend diriger.

Philippe se présentait devant les Français, les mains joints, bientôt la corde au cou, comme à Calais, semblant réclamer une grâce, de l’aide venue du ciel ou seulement le pardon des Français !
La seule voie que le gang Macron-Philippe choisit c’est celle du renforcement des sanctions, pariant sur la matraque plutôt que sur l’intelligence des Français.


Voir en ligne : http://in-girum-imus.blogg.org/comm...

   

Messages

  • 1. Comment le professeur Raoult est devenu l’homme à abattre
    24 mars 2020, 20:56 - par RICHARD PALAO


    Pour ma part je pense que les labos sont derrières cette campagne de dénigrement car le traitement propose par le Dr RAOULT est ancien et donc breveté et ne rapportera rien aux labos d autant que son prix est modique et donc la marge reduite

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