Les éditeurs de mensonges ... ou le truand du macronat

Sur cette image une personne visiblement âgée est acculée contre un mur et menacée d’une matraque par les forces de l’ordre mais Le Monde qui la publie légende "face à face entre gilets jaunes et force de l’ordre boulevard de l’hôpital". Quand les régimes de réalité divergent à ce point je ne sais pas bien dans quel monde commun nous allons réussir à vivre. (NDLR)

Prenez par exemple un de ces produits de consommation courante dans la période, tel ces LDB, les tonfas et autres canons à eau, si on ne remonte pas à l’éleveur, si on ne sait pas chez qui il se fourni, on ne verra pas les sources des mensonges édités et pour qui ils sont émis.

Commencer sa carrière comme jeune joueur de poker professionnels alors second bluffeur des gangs-affairistes des casinos de la côte d’azur si chers à Pasqua crée des dispositions qui, bien utilisées, permettent de devenir un sinistre patron national des chaussettes à clous et de pouvoir en toute candeur et impunité éditer des mensonges.

Ces mensonges dont Goebbels disait que plus il est gros, mieux il passera (sic) et dont le patron du dit Goebbels affirmait qu’à force de le répéter il deviendra une vérité (resic).

Il est vrai qu’un CAP de bluffeur des tapis de cartes et quelques années de pratiques, si les tuteurs sont au petits soins, ouvre vers un Master 2 de d’éditeurs de mensonges. regarder Vidocq, rappelez-vous Hersant...et quelques autres dans l’histoire.

Dans le cas de l’actuel patron de Beauvau il n’a fait que passer de sujet de "note blanche de la police des jeux" à destinataire en chef de ces notes. Lamarck a su en son temps démontrer que la fonction crée l’organe.

Ce qui est intéressant dans l’affaire de la provocation monté à la Salpé par le jeune berger Lallement de Castapon-Paner (voir photo de Une), c’est de voir qu’une ligne de fracture se crée dans le camps des porteurs d’info, certains montrant vouloir rester, d’autres redevenant journalistes quand d’autre encore se gavent de la pâtée destinée à les laisser dans leur rôle de chien de garde.

Il semblerait qu’ici où là le printemps fasse germer des graines de déontologie. saluons ce printemps.

Au lendemain des manifs du premier mai, il semblerait que tout se focalise pour exiger la démission de la tête de gondoles du rayon matraques. Qu’il soit mis dehors sera certes une satisfaction mais cela fera-t-il que cela change la politique dont la dimension répressive exigée par le capital financier mise en oeuvre par son factotum de luxe, banquier de son état ?

A l’évidence non. Au mieux une promotion des cadres puisés dans une promo ou deux de science-po ou de l’ENA, quelques bonnes phrases habillées de langage gaullien pour mieux faire passer un brouet pétainiste ... et la suite sans changement.

Le besoin urgent c’est de porter les convergences A PARTIR DES EXIGENCES REVENDICATIVES (pas des sigles ou calculs électoraux pesés sur des balances d’apothicaires) ) de proposer un contenu opérationnels pour les satisfaire.

C’est la meilleures chance de se débarrasser de tout ce qui fermente dans les alambics chauffés par l’athanor de toutes les droites de toutes couleurs, du rose au brun en passant par la gamme des bleus, violets et autres verts de moisissures, l’arc en ciel de ceux qui font la confrérie des adorateurs du veau d’or.

Appelons un chat un chat

Castaner est un minable salaud

Sa version d’une attaque de l’hôpital Salpêtrière par les manifestants est une abjecte tentative de criminalisation de l’action militante..

Sans vouloir en rajouter..je crois vraiment que cette équipe est capable de TOUT...

Pour une raison raison très simple

Ce pouvoir n’a plus aucune crédibilité dans l’opinion, et très majoritairement nos concitoyens rejettent..les pseudos mesures que Macron nous présente comme des réponses a l’exaspération populaire.

Bien que je sois de ceux qui n’avance pas le mot d’ordre "Macron démission".,.. et qui ne compte pas sur la tambouille politicienne de rafistolage politicien pour une amélioration des conditions de vie de ceux qui souffrent, dans l’urgence je pense que Castaner doit être démis de ses fonctions et traduit devant les juridictions qui existent pour que soient jugés des actes d’une gravité extrême.

Certes c’est le capitalisme qu’il faudra renverser

Certes on peut et on doit se battre pour vivre dans une autre"maison".

Mais il arrive un moment où pour des raisons de salubrité publique il faut savoir vider les chiottes de l’endroit où on habite.

Castaner est au macronisme ce que Pucheu fut au maréchalisme.

Ce type est dangereux
A C

Le second scandale d’État

Un scandale d’État a été révélé, un premier. Celui du Ministre menteur annonçant « l’attaque d’un Hôpital ». Toutes les autorités hospitalières et les médias de servilité ont été complices de ce premier mensonge. Seul l’engagement populaire sur les réseaux sociaux a permis de déjouer la manipulation d’État.

Un second scandale existe et doit être révélé.

Il s’agit du nassage et gazage systématique de fin de manifestation. Systématique, c’est à dire répétitif de manifestations en manifestations, c’est à dire sur ordre des plus hautes autorités. La pratique remonte au moins à la période de la « loi Travail ». Elle tend à s’étendre, à s’intensifier, à se pratiquer d’autant plus impunément que les médias se taisent honteusement.

Le phénomène avait été particulièrement violent samedi dernier place de la République. Il s’est amplifié sur le boulevard de l’Hôpital.

Nous allons décrire l’épisode du 1e mai, celui du samedi précédent est similaire. Le mensonge de « l’attaque de l’Hôpital » a conduit à quelques révélations.

La Police a chargé, gazé en fin de manifestation SANS RAISON. Les manifestants ne disposaient plus d’échappatoir (d’où « l’intrusion » dans l’Hôpital). Le gazage a été intensif, dangereux, cruel. POURQUOI, sinon pour enseigner la peur de manifester ?

Nous sommes nombreux à pouvoir témoigner comme ces épisodes sont éprouvants, terriblement éprouvants. Les yeux qui brulent, si difficiles à maintenir ouverts alors que des gens en panique courent et bousculent. La gorge en feu empêche de parler à ses proches. La peau, en cadeau pour les plus sensibles, qui se met à démanger. Enfermé par un mur de « forces de l’ordre », il faut subir cela pendant de longues heures (au moins 2 samedi dernier).

Voilà où en sont réduites nos libertés dans notre pays. Terrible !

Et notre silence ne peut que pousser au pire. Oui, ces pratiques sont sur le chemin du fascisme. C’est le second scandale d’État.

Nous devons à nouveau briser le mur de silence qui l’entoure. Je ne suis pas un organisateur, à chacun d’inventer son action. Chacun de nous, avec nos mots, nos façons de dire, nous avons le devoir de dévoiler ce second scandale.

Serge Grossvak