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Présidentielles : l’opinion de Jean-Pierre Page

lundi 17 avril 2017

L’espoir serait-il de retour ?

Les prochaines élections présidentielles se déroulent dans un contexte inédit !

Depuis des dizaines d’années l’enjeu se résume à la répétition lancinante d’échéances électorales ou il faut choisir entre le candidat du Parti Socialiste, le candidat de droite ou d’extrême droite. La finalité demeure toujours la même, à savoir : qui va le mieux mettre en œuvre le programme du Capital ?

Cette impasse a engendré chez les travailleurs une perte de confiance, une lassitude, un découragement. La main du capital s’est faite plus lourde au point qu’on peut parler de régression sociale sans précèdent, de recul de civilisation.

Ce partage des rôles entre « les élites au pouvoir de droite comme de gauche » a fonctionné jusqu’à présent dans une “consanguinité de classe”.

Elle est aujourd’hui en question. Ce qui était vécu comme un horizon, un mur indépassable, mondialisation oblige, a commencé à se lézarder ! La conscience se fraye son chemin, une conviction largement partagée est que “ça ne marche plus”, le système est à bout de souffle, il est en crise profonde.

Une chose est certaine, la fuite en avant de celui-ci à laquelle on assiste va entrainer toujours plus d’injustices sociales, plus de richesses accumulées dans les mains de quelques-uns, plus de violences et de guerres. On peut tordre les faits comme l’on veut, les interpréter, une réalité concrète et incontestable s’impose à tous, il suffit de voir les conséquences de la faillite de l’Union Européenne, ou l’extrême tension internationale pour s’en convaincre.

Nous vivons la fin d’une époque, il est urgent d’en tenir compte. Comme disait Antonio Gramsci : « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaitre et dans ce clair- obscur surgissent des monstres ».

J’ai la faiblesse de penser que comme on l’a vu ailleurs les peuples consciemment ou confusément ou parfois les deux ont envie de dire : « Assez » !

Ne faut-il pas déjà réapprendre à dire Non, avant de dire Oui à autre chose.

Pour ma part ce qui change radicalement à travers ces élections présidentielles et de manière imprévue c’est que le peuple prend conscience que les choses sont liées et que leur condition de vie et de travail en dépend. On parle de nouveau de classes sociales, de mode de production, de propriété, de justice sociale, de partage des richesses, d’environnement comme notre richesse commune, de paix, de sortie de l’OTAN, d’une critique radicale de la finalité même de l’Union Européenne, d’égalité, de fraternité, de liberté.

Dans ces circonstances peut grandir l’idée de rupture avec l’ordre des choses existantes, avec la crise capitaliste, avec la cause des inégalités en France, en Europe et dans le Monde ! C’est un changement qualitatif qu’on ne saurait sous-estimer !

Certes ce n’est pas une révolution, mais c’est déjà plus qu’une rébellion contre les idées reçues ! Cette évolution même si elle est modeste est réelle, palpable, visible ! On ne supporte plus les diktats d’en haut, les décisions prises a votre place, l’idée même de souveraineté populaire, d’indépendance, de libre choix, bafoués ou considérés comme obsolètes. On veut dire son mot, ce choix peut devenir une force matérielle si l’on s’en empare, c’est de cela qu’il s’agit aussi avec cette élection présidentielle.

Le printemps de la colère en 2016 n’avait-il pas déjà donner un avant-gout des choses, révélé un mouvement beaucoup plus profond qu’il n’y paraissait. La combativité, l’enthousiasme que l’on retrouve dans les meetings de Jean-Luc Mélenchon ne sont-ils pas le prolongement de ce que nous avons connu voici un an.

L’espoir serait-il de retour ?

Si comme je le pense c’est le cas, alors il faut le soutenir, faire en sorte qu’un plus grand nombre se réapproprie la politique. Il faut les encourager à aller au fond des choses. Cela doit se faire en toute lucidité, les yeux grands ouverts.
Il faut bien admettre que ces exigences rencontrent les positions, les arguments, les discours tenus et défendus par Jean-Luc Mélenchon.

Alors devrait-on faire « la fine bouche » comme le suggèrent certains ? Ne devons-nous pas plutôt faire le choix d’encourager le mouvement populaire, nourrir sa combativité et sa réflexion, cultiver chez lui l’idée qu’il est la force qui peut tout quand il est rassemblé, qu’il veut se faire entendre et prendre ses affaires en mains. Il faut pour cela se saisir de cette opportunité, « l’histoire ne repasse pas les plats deux fois » !

On me répondra sans doute : « d’accord, mais peut mieux faire, ou encore ça ne fait pas le compte ». Voyons les choses en face telles qu’elles sont, non pas comme on se les imagine.

Depuis des dizaines d’années, la « gauche » dont la direction du PCF a fait l’impasse sur la critique des causes de la crise du système capitaliste, sur la signification des luttes de classes, en d’autres termes sur le contenu à donner à une stratégie anti capitaliste et anti impérialiste. Comment s’étonner qu’il y ait un prix à payer aux abdications et aux renoncements, au recul de l’esprit critique, à la perte des repères de classes.

La nature a horreur du vide. Il est d’ailleurs étonnant d’observer que les mêmes qui trouvent que Jean-Luc Mélenchon ne va pas assez loin exigent qu’il s’efface derrière le candidat du Parti Socialiste.

Au fond il est réconfortant de voir que les choses bougent, les jeunes s’impliquer en plus grand nombre, les gens reprendre espoir. C’est sans doute pour cela qu’aux yeux de nombreux commentateurs ce « désordre » est inquiétant. Ils considèrent qu’on ne saurait déranger le bon ordonnancement des choses.

Il est vrai qu’on n’avait pas vu un tel climat depuis longtemps ! C’est sans doute pourquoi réapparait “le spectre”, son couteau entre les dents. Ainsi on nous annonce pêle-mêle un tsunami économique, financier et social, la révolution voire même la guerre civile et jusqu’à l’adhésion de la France à l’ALBA cette créature subversive d’Hugo Chavez et Fidel Castro en Amérique Latine. Certains annoncent leur intention de quitter la France si Jean-Luc Mélenchon est élu. La peur, « la trouille » est chez certains chevillée au corps. Ça ne s’arrêtera pas là !

Tout cela confirme bien que la lutte des classes n’est pas une vue de l’esprit, que la contradiction capital/travail doit d’une manière ou d’une autre être résolue. C’est pourquoi on ne se plaindra pas qu’en parle un candidat : Jean-Luc Mélenchon. Il ne fait pas qu’en parler, il propose ce qui avouons-le est un peu plus qu’un début. On ne s’en contentera pas, certes et alors ! Pourquoi cela devrait-il être un problème et conduire à un soutien à dose homéopathique ?

Une chose est sure ne pas s’engager dans la clarté serait jugé sévèrement
par le peuple, les travailleurs tout particulièrement, qui eux attendent autre chose que des « jérémiades ».

Comme dans les grands mouvements sociaux il faut faire confiance à la clairvoyance de ceux qui agissent. Il est donc important que la candidature de Jean-Luc Mélenchon puisse incarner même avec toutes ses limites, une alternative. Car c’est de cela qu’il s’agit !

Comme il le propose je pense qu’annuler la loi El Khomri, combattre « l’ubérisation », relancer l’emploi et la consommation populaire, défendre et valoriser la production française, en finir radicalement avec la dette, quitter l’OTAN, mettre un terme à la monarchie présidentielle, mettre les choses à plat sur l’Europe, agir pour la paix c’est aller dans la bonne direction. C’est le moyen de redonner du sens aux valeurs de l’action collective qu’un grand peuple comme le nôtre a construit par ses révolutions, ses mouvements sociaux, ses résistances, ses combats internationalistes pour la souveraineté et l’indépendance nationale.

Il faut donc encourager le mouvement populaire à faire ce pas en avant. Ce n’est qu’un début mais ce sera le meilleur moyen pour lui de continuer à engranger des progrès tangibles en s’appuyant sur ses nouveaux points d’appui afin de poursuivre le combat transformateur et émancipateur.

Il faudra inventer de nouvelles formes de pouvoir politique, d’autogestion, de contrôle ouvrier. Il ne peut y avoir de processus de transformation sans une vaste expérimentation sociale et politique, aussi bien avant le changement qu’après.

Voilà pourquoi et au-delà du résultat il va s’agir de construire et multiplier les réseaux, les contre-pouvoirs face aux institutions supranationales, politiques, économiques et financières, aux puissances hégémoniques, pour imposer les rapports de force dont le mouvement populaire, les travailleurs ont besoin.

Voilà les raisons pour lesquelles, après une longue réflexion et en réfutant toute idée d’homme providentiel ou de délégation de pouvoir je voterai pour la candidature de Jean-Luc Mélenchon.

Nous vivons une période inédite de la lutte de classes nationale et internationale, toute la question, maintenant, est de savoir si nous serons capables de nous hisser à la hauteur de ce qu’elle exige.

Jean-Pierre Page

   

Messages

  • 1. Présidentielles : l’opinion de Jean-Pierre Page
    17 avril 2017, 16:27 - par Gérard Jugant


    Je partage cette opinion en faveur du vote Mélenchon. Pourquoi une organisation comme Rouges Vifs 13 ne s’est pas engagée en ce sens ?
    Je pense que le vote Mélenchon ouvre la voie à une porte communiste et progressiste.
    Salutations communistes

  • 2. Présidentielles : l’opinion de Jean-Pierre Page
    17 avril 2017, 17:41 - par Jean pierre de Lacruz


    La nature a horreur du vide. Il est d’ailleurs étonnant d’observer que les mêmes qui trouvent que Jean-Luc Mélenchon ne va pas assez loin exigent qu’il s’efface derrière le candidat du Parti Socialiste.


    Je ne partage pas ton analyse , mais je la respecte ;

    Par contre si je trouve que Mélenchon va nous conduire dans une impasse , ceux qui comme moi trouvent qu’il ne va pas assez loin, n’ont jamais exigés ( surtout pas ) qu’il se désiste pour le candidat PS.

  • 3. Présidentielles : l’opinion de Jean-Pierre Page
    18 avril 2017, 09:36 - par Jean Penichon


    Pourquoi je vote pour Jean-Luc Mélenchon par Pascale Noizet

    Mes dix premières raisons (par ordre chronologique)

    1 - Sortir de l’Otan : il y a urgence ! Avec aux commandes Trump le dingue belliqueux qui lâche sa première bombe sans préambule, qui cherche des poux dans la tête de la Corée du Nord, qui par ricochet provoque la Russie et la Chine qui hier encore étaient pour lui de potentiels partenaires, il y a de quoi s’inquiéter. Sortons de ce piège mortel ! Nous n’avons pas à faire les guerres de l’empire américain ! Pour une véritable sécurité extérieure : ce n’est pas parce que l’on ne veut pas faire de guerre que l’on doit se désarmer et que l’on ne doit pas se défendre. Aussi la possibilité de recréer une armée indépendante et prête en cas d’attaque, d’où qu’elle provienne, cela me rassure et me parait prudent.

    2 - Sortir des traités européens pour abolir les lois liberticides qui empêchent la France mais aussi les autres pays de l’Europe de choisir leur politique intérieure. Ne plus subir la concurrence internationale déloyale dite « libre et non faussée » qui se traduit par une incapacité à vendre au prix réel nos produits exportés, et de recevoir des salaires corrects et non ramenés au plus bas, puisque alignés sur ceux des pays à bas salaires sans protection sociale. Les traités européens ne favorisent pas la juste rémunération du travail mais au contraire le dévalorisent en nivelant par le bas sa valeur et le statut et de ceux qui l’exécutent.
    Ne pas se plier devant Merkel et sa politique d’extorsion vis-à-vis de la France et des autres pays d’Europe qui subissent son talon de fer et étouffent de son autorité malsaine. Nous devons retrouver notre liberté de négocier directement avec les pays amis d’Europe et d’ailleurs.

    3 - Une Sixième République : la Cinquième a assez vécu avec son lot de couardise, de promesses non tenues, sa politique-spectacle, ses médias vendus et son président-monarque. Oui il est temps que le peuple se saisisse de nouvelles prérogatives, il est capable d’user de son bon sens, de choisir ses élus et de les destituer lorsqu’ils ne tiennent pas leurs promesses. En attendant qu’elle soit mise en place, Jean Luc Mélenchon et son équipe gouverneront, et ils seront à même de rétablir l’ordre démocratique et la justice sociale.

    4 - La protection de l’environnement : c’est l’avenir de notre planète qui est en jeu et l’avenir de nos enfants, petits-enfants et tous les êtres qui l’habiteront encore longtemps si nous devenons responsables globalement et individuellement. Les mesures que propose Jean Luc Mélenchon et les membres de son équipe spécialisés dans la question du développement durable, de la sortie progressive du nucléaire, me paraissent être les solutions crédibles à condition de planifier le développement de l’économie dans cette direction, et de développer la recherche pour produire de nouvelles technologies et énergies non polluantes et non dangereuses pour la planète et l’humanité.

    5- Lancer une politique radicale de redistribution des revenus : personne n’a besoin d’accumuler des richesses sans limites, de les dissimuler dans des paradis fiscaux, et c’est parfaitement immoral quand tant de personnes sont à la rue, sans revenu, mal logées, mal soignées ! La richesse excessive des uns ne peut créer que corruption, violence, abus de pouvoir et dénis de démocratie, tout en maintenant les autres dans une pauvreté croissante, indigne de notre époque et de ses prodigieuses réalisations technologiques. Cette politique comprend notamment la sécurité sociale à 100% et le retour à la retraite à 60 ans, pour quarante annuités.

    6 - Le droit des femmes à disposer de leur corps et donc le droit à l’avortement (urgence nouvelle quand le président des États-Unis vient de le remettre en question !).

    7- Le salaire des femmes égal à celui des hommes, exigence enfin prise au sérieux et appliquée : à travail égal salaire égal. Ce n’est que justice.

    8 - Sortir du piège de la dette, autre piège mortifère ! La dette colossale des pays occidentaux, à commencer par celle des États-Unis, ne sera jamais remboursée ! Elle sert de prétexte pour justifier le versement d’un tribut perpétuel versé aux milieux financiers, et provoque l’écrasement des classes populaires et l’asservissement de peuples entiers à la dictature des rentiers.

    9 - L’immigration : donner des papiers aux travailleurs et résidents étrangers qui vivent en France depuis une longue période et trouver des solutions humaines et dignes pour les réfugiés qui fuient les guerres et les injustices, tout en réduisant le flux continuel des migrations qui accroit les tensions sociales. Pour cela il faut adopter une politique d’entente claire avec les autres pays d’accueil mais aussi faire en sorte d’apporter une aide et un soutien intelligents auprès des pays en développement.

    10 - Le smic à 1380 euros : parfaitement réalisable, proposition modérée mais concrète et d’effet immédiat, créant des emplois, car associée à une politique de protectionnisme intelligent qui rapatrie en France le travail productif. Quant à la loi El khomri qui a fait descendre dans la rue des millions de personnes pour manifester, Jean-Luc Mélenchon propose très justement de la retirer.

    Il a beaucoup été question de l’ALBA cette dernière semaine, et les médias caricaturent le programme de Mélenchon en prétendant qu’il veut sortir de l’Union Européenne pour entrer dans « l’Alliance bolivarienne ». Les deux mesures n’ont aucun rapport : Mélenchon, dès qu’il sera élu demandera l’abolition des dispositions antisociales et antidémocratiques qui figurent dans tous les traités européens. En tout état de cause, il y aura referendum sur l’appartenance à l’Europe et à l’euro, et c’est le peuple qui décidera. L’alliance bolivarienne regroupe plusieurs états latino-américains progressistes, et Mélenchon propose d’y associer la France (sans exclusive d’autres accords avec d’autres pays) pour désenclaver et donner un espace économique aux départements français des Antilles et de Guyane, et on voit par l’actualité qu’ils en ont le plus grand besoin.

    Pourquoi je ne voterai pas pour les autres candidats : en dehors des casseroles que Fillon, Le Pen et Macron trainent à l’envi et que les médias gonflent à outrance pour les deux premiers pour faire passer le troisième, je pense qu’aucun ne croient au changement réel de la société. Fillon et Macron restent dans la logique du capitalisme : Macron est le candidat inchangé de la poursuite de la financiarisation à outrance, Fillon est enfoncé dans le capitalisme à la Sarkozy et consorts qui prône le travail mal payé en travaillant plus pour gagner moins, Le Pen divise les travailleurs et veut détruire leurs syndicats tout en les exhortant à la suivre sur le terrain de la haine, mais elle n’a aucune mesure concrète à proposer pour l’égalité des salaires. Marine Le Pen parle des lois injustes de l’Europe mais profite de ses largesses et n’a aucune raison de vouloir changer la moindre virgule des traités européens. Les petits candidats sont bien sympathiques mais chantent toujours la même ritournelle et n’ont pas de programmes solides (lorsqu’ils en ont un). Nous sommes dans un contexte très grave où il s’agit de choisir un candidat sérieux qui tiendra ses promesses, avec un programme innovant qui changera la face de notre pays, le quotidien des français et ouvrira de nouvelles perspectives avec le monde. Mélenchon offre pour la première fois depuis très longtemps une alternative et un changement positif pour l’immense majorité.

    Indécis, désabusés, avec de bonnes raisons souvent, se demandent s’il faut voter, ou déposer dans l’urne un bulletin blanc. Parfois voter est inutile, parfois c’est une erreur parce que cela apporte un surcroît de légitimité au système politique et social. Mais parfois, comme au moment du front Populaire en mai 1936, c’est une chance historique à saisir. A condition que la victoire dans les urnes soit soutenue par un puissant et enthousiaste mouvement populaire, celui dont nous voyons justement les prémices avec la dynamique de campagne de Jean Luc Mélenchon !

    Votons Mélenchon sans hésitation, aux deux tours ! La victoire est à sa portée, la victoire est à notre portée !

  • 4. Présidentielles : l’opinion de Jean-Pierre Page
    18 avril 2017, 11:55 - par RICHARD PALAO


    Je ne voterais pas pour JL MELENCHON ni pour aucun autre candidat à cette élection présidentielle .
    JLM est brillant et son programme alléchant , sauf qu’il sème des illusions en occultant la crise systémique du capitalisme .
    Le capitalisme en crise ne peut plus distribuer " de grains à moudre" sous peine de disparaître , or comme il n’est pas suicidaire, il fera tout pour maintenir sa domination , y compris en utilisant la force ou en déclenchant la guerre.
    Contrairement à ce que propose JLM ce dont notre pays a besoin , ce n’est pas d’un changement de POLITIQUE , encore moins d’un président providentiel, mais c’est d’un CHANGMENT DE SYSTEME .
    Pour s’engager dans cette voie il est INDISPENSABLE , de retirer au capitalismeses principaux instruments de domination et donc de procéder à L’ APPROPRIATION SOCIALE ET COLLECTIVE de TOUS les grands moyens de production , de TOUT le système financier et bancaire et en premier de la banque centrale , de l’énergie , des transports ...
    JLM ne propose pas ces mesures fondamentales pour aller vers un changement de système , il ne s’agit pas d’un oubli : JLM le dit lui-même : il n’est pas communiste , il est keynésien , admirateur de F. MITERRAND le "privatiseur" et des révolutionnaires bourgeois de 1789 qui ont certes supprimé la royauté mais conservé le pouvoir .
    Si JLM venait à être élu ce serait à court terme , comme avec HOLLANDE l’ennemi de la finance, une nouvelle et certainement dernière désillusion pour les travailleurs et hélas un boulevard pour le parti fasciste qui deviendrait l’ultime recours du capitaliseme .
    Je ne compte donc pas sur cette élection pour changer le système mais sur la poursuite des luttes et la mise en mouvement des masses .
    Je sais ce n’est pas pour demain et pas très "bandant" à côté du programme des "insoumis" mais la patience est du côté des révolutionnaires.

    RICHARD PALAO

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